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Sans limites 1/2

Publié le par modimodi

 EV 17

La femme, première Ève, unique mère mythique, est éternelle de féminité, en dehors de toute limite temporelle ou spatiale, hormis celle d'être enceinte et ronde comme notre belle terre !

Archétype féminin, tirée de la côte ou du côté d'Adam, la belle a depuis longtemps laissé plus d'un homme sur le flanc !... Allez ! Ouste ! Hormis le latin-lover, que restent à la porte du paradis, tous ceux qui ne sont plus côtés à l'argus et qui ne peuvent plus, que discuter du sexe des anges !

Quand tout ne tourne plus rond, l'être humain perd la boule. Il se décentre, perd ses contours, hormis ses lourds cernes. Il ne se sent plus emporté par les tourbillons de sa liberté de pensée et d'agir. Il n'est plus dans le coup. S'étant laissé acculé dans les cordes, à bout de parades et d'esquives, il capitule sur le ring de l'existence. Alors, comptée à la limite, la vie lui jette parfois l'éponge.

Un tel échec, vous ne l'observerez jamais chez moi ! L'espoir et la volonté sont mes lignes de démarcation. Je ne perds pas courage. J'endure la censure et l'indifférence. Oui ! Je résiste ! Aucune entrave à mon optimisme ! Qu'importe quelques importuns ! Ils me rationnent de leurs commentaires, ils contingentent mes lectures, ils réduisent leurs soutiens. Soit ! Je ne peux donner de perspectives et d'élans à ceux qui portent des œillères ou ne voient pas plus loin que leurs bésicles, pendantes sur le bout de leur nez, écrasé sur l’écran.

Lecteurs de passage, passagers du hasard zappant sur les réseaux, vous êtes terre à terre et vous vous étonnez ! Il est normal que vous piétiniez, fassiez du surplace, ruminiez et mettiez le feu au plancher des vaches contemplatives… Au train où vont les choses, je ne serais pas surpris que vous pensiez que je déraille !

A quoi bon, lever les yeux au ciel puisque vous vous cognez tout aussitôt au plafond de votre étable, au sommet étêté de vos pensées limitées. Vous n'y voyez que l'araignée sur la toile du Net, pas celle qui tisse la toile de fond de mes récits extravagants, non celle qui vous file un fil blanc décousu de mauvais coton.

Oh ! Je n'écris pas aujourd'hui pour quelques frontaliers de la littérature hexagonale mais pour demain, ceux qui dépasseront les bornes et qui me découvriront hors de leur domaine liminaire. J'écris pour les voyageurs sans bagages, pour ceux qui sautent les barrières du style ou renversent les barricades de la langue. Je suis exagérément sans tempérance, d'une prétention abusive et d'un espoir immodéré.

Mes ambitions sont hors de votre portée ! Je veux vous décrocher la lune mais comme c'est trop vous demander, alors j'en tombe. J'ai des visées, vous avez la vue basse ! Inutile pour moi de vous prendre de haut ! Vous n'êtes pas à la hauteur, même du pavé, arraché et jeté dans la mare.

Impossible pour vous de percer l'obscurité de mes écrits ombrageux. Oh ! Je le sais ! Il ne suffit pas d'être hors de ses gonds pour franchir par la grande porte, les portes de la gloire ! Surtout si comme moi, vous vous défoncez à enfoncer les portes ouvertes des évidences contemporaines et que vos lecteurs vous font porte close. Mais vous êtes bien trop lourds pour me lourder.

Vous m'avez jeté dehors, je passerai par la fenêtre, celle qui est ouverte sur le monde.

Car, je ne pourrais jamais réprimer mes fougueux élans de liberté des mots, endiguer le torrent de mes idées tumultueuses, calmer l'ardeur de mon insolente imagination. Je suis sur ma lancée, je m’élève, j'ai pris mon essor, je m'envole ! Je vous livre le secret : il suffit de croire que vos capacités sont illimitées pour que s'ouvrent le champ des possibilités démesurées.

Les excès sont comme la fièvre, en accès libre. V. Hugo avait raison ! Les extrêmes s'attirent et se touchent !  L'esthétique est en vous, enfouie, peut-être ! Elle ne demande qu'à se révéler. Descendez de votre nuage ! C'est écrit dans le ciel. Nous rêvons tous à ciel ouvert ! Le ciel nous appartient. No limit !

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J
Je tiens tête à ces envies! Pas de pots cassés! Fêlés Oui! Merci Pénélope!
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P
&quot;Oh! Je ne vais pas pour vous, me casser la tête!&quot;<br /> <br /> Surtout pas le travail serait trop fastidieux pour recoller les morceaux !<br /> Et en plus nous serions privés de lecture.
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