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La tête dans le sable !

Publié le par archibald_06

 EV 44

Oui ! Mes amis, aimons la vie ! Aimons-la, même si, celle-ci nous fait perdre parfois la tête, quand elle nous fait faire des tête-à-queue avec la raison.

Ah ! Qui chantera, d'une voix de tête, pleine d'étoiles, le tendre bonheur des tête-à-tête en cœur-à-cœur ! Qui vous dira comment l'amour vous monte à la tête ? Comment il vous frappe, tout à coup, sur un étonnant coup de cœur, en pleine tête ou sur un étonnant coup de tête, en plein cœur !

Qui vous dira la symétrie des têtes de petits princes, regardant dans la même direction la géométrie lactée des étoiles ? Qui vous chantera d'une voix exaltée, les plaisirs charnels des délicieux tête-bêche ! ... A l'endroit, à l'envers, l'amour a parfois de charmants revers et des splendeurs extatiques, dans des points de vue, diamétralement opposés !

On n'est pas forcément inconciliables et discordants, ni dos à dos, quand on est amoureusement recto, verso ! Nous n'avons, ma mie et moi, que des bons, pas de mauvais côtés. Nous nous tenons près, tout près ! Nous sommes contre, tout contre ! Côté cour, je lui fais la cour et lui compte fleurette, côté jardin, je cueille et j'effeuille !

Y'en a toujours qui tiennent des propos renversants d'arrière-garde et qui veulent vous désarçonner. Moi, je préfère les dessus-dessous de nos ébats quand nous avons quitté, tous nos dessous ! Qu'importe alors que nous soyons tout retournés !

Cœurs confondus, nous nous mettons la tête à l'envers. A corps perdus, nous nous jetons, sans arrière-pensée, des regards en arrière sur la splendeur de nos postérieurs, pleines lunes de miel symboliques, pour alunir à l'unisson ! A tomber, je vous le dis, têtes folles, à la renverse, sur de nouvelles terres à délits !

Haut nos cœurs ! Nous nous aimons tête haute.  Aucune sournoiserie, pas de regards obliques et biaisés, pas de têtes de travers. De face et pas de profil, nous nous comprenons, d'un seul regard, les yeux au fond des yeux ! Nous n'avons pas à nous cacher et à nous mettre comme les autruches, plumes au derrière, la tête sous l'aile. Je n'ai pas non plus à me parer de mes cent plumes d'écrivain comme le ferait un paon dans la roue de la Fortune littéraire.

Nous sommes deux enfants de l'amour mais nous ne jouons pas dans les bacs à sable ! D'ailleurs, l'amour n'est peut-être pas un jeu d'enfant ! Nous ne vivons pas des amours prosaïques car nous ne sommes pas terre à terre. Nous sommes plutôt, petit ciel de lit à grand septième ciel, pour nos vols de nuit.

Nous avons évité les ornières de la vie et la tranchée des jours néfastes aux mille temps morts. Nous ne sommes pas des têtes de pioche et n'avons nul besoin de nous creuser la cervelle ou de nous mettre la tête dans le sable…

Pourquoi voudrions-nous, nous parler à mots couverts ou nous jeter de la poudre aux yeux ? Si un jour, je m'ensable, amour, ce sera dans les tendres filons aurifères de son cœur, l'unique encrier dans lequel ma plume trace ses lettres d'or !

Vous le voyez, mes bons amis, si mes écrits sont parfois sans queue ni tête, ainsi ne sont pas mes amours ! Avec eux pas de casse-tête, ni de surcharge, ils sont plutôt sûrs en chair et en sûre impression ! Vous pouvez être à la noce !

Par contre, je vous mets en garde. Si vous rejoigniez mes éventuels détracteurs, ce serait plutôt vous qui seriez en dessous de tout, quand sous-estimant ou dédaignant mes textes, vous laisseriez percer vos sous-entendus pour me traiter de sous-scripteur ! Dans le concert des louanges, je n'entends pas les sous-fifres !

Par quelques méchants coups de tête, je pense que certains voire certaines voudraient briser mes élans en me rognant les ailes... Heureusement, j'ai la tête dure et je suis aussi dur d'oreille que de la feuille... Cette maudite feuille blanche qui se refuse parfois à mes pensées !

Je suis une forte tête, aussi rebelle que mes idées. Je resterai donc sourd et résisterai ! Il sera difficile de me faire aller à l'envers, en me faisant battre de l'aile comme aux tire-au flanc, de me donner un coup dans le zèle !

En amour, je n'en fais qu'à mon cœur, en écrivain je n'en fais qu'à ma tête, surtout quand on me l'a pris ou qu'on me la prend ! Si l'on voulait me mettre cul par dessus tête, j'en prendrais encore bien du plaisir. Peut-être même, par jouis-dire, pourrais-je proposer de meilleures tournures de style et offrir alors, mes meilleurs sentiments de Pierrot lunaire !

 

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Aucun piège 3/3

Publié le par modimodi

 

EMI

Face-à-face, Strasbourg Paris !

Boucles nouées,

Gorges serrées,

Confidences enfin tressées

Dans l'écheveau des rails…

Doigts frôlés,

Mains pressées,

Lèvres pincées,

Premiers baisers,

Roses effleurées !

 

Je les regarde, je les envie

Je voudrais moi aussi

Avec toi,

Pouvoir recommencer,

Avaler la lumière,

Goûter la liberté,

Pouvoir tout oublier…

 

La douleur des heures perdues,

Des rêves effondrés,

Des secrets oubliés,

Des désirs prisonniers,

Des esprits et des ombres !

 

Je pense à Blaise Cendrars,

Tu es toi aussi, sa petite Jeanne,

Dans le hoquet des gares !

Tu es tous les soupirs,

Les voix qui se sont tues,

Tu es tous les visages perdus

Au gré des vides de mes yeux !

 

Aucun piège pour les retenir !

Aucun piège pour te retenir !

 

Tu es la première pierre

Dans le fleuve de ma chair,

La première glace

À ma paupière,

La première veille,

Où tout commence

Dans le silence,

Dans nos consciences,

Dans le souffle,

Au premier jour

De la vie et de l'amour !

 

Et enfin, en moi, tu murmures,

Et enfin, en moi, tu t'égares

En moi, tu es lumière,

En moi, tu te fais chair.

Mes mains ne sont plus mes mains.

Tu tiens les miennes contre ta joue.

Le bleu du soir monte en nos ongles.

 

Vois ! J'ai pu traverser le miroir.

Nous y sommes emmêlés

Dans des promesses de lumière,

Emportés par l'éternité,

Au-delà des ondes du temps,

Dans les derniers feux de ce train

Qui déchire jusqu'au sang, la nuit.

 

Aucun piège pour nous retenir !

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Mystères

Publié le par modimodi

?! Est-ce que la-bourer en Auvergne, c'est danser sur les micro-sillons ?

* Doit-on parler à la légère, quand on n'en sait pas lourd?

* Faits divers : S'il a piqué le sac à Rose, était-ce pour se sucrer?

* Est-ce l'amer à boire que d'abreuver l'autre, d'injures?

* Abondance de biens ne nuit pas, et abondance de cornes, alors?

* Qui met son cœur à nu, peut-il parler à mots couverts?

* Coup de main, coup de tête, coup de pied, coup de collier, coup de grâce et coup du sort, l'humanité vaut-elle vraiment le coup?

*Les amoureux ardents vont-ils au charbon pour braiser?

XX* Dresser l'oreille, remuer la queue et vice-versa, l'homme n'a t'il pas une vie de chien?

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Aucun piège 2/3

Publié le par modimodi

 

EMI

Cris de métal : Strasbourg-Paris,

Trois heures terribles et inhumaines !

Aucun piège pour te retenir !

 

Face à face, au cœur du silence,

Ecumes de neige collées aux vitres,

Rêves égarés au vent ouaté,

Songes poudrés,

Pensées secrètes…

 

Et nous baissons les yeux

Tout en tendant les mains,

Comme des oiseaux leurs ailes

Au vent bleu du chemin,

Au ciel gris de la nuit.

 

Ne rien oser tenter,

Pas même emplir le vide,

D'un souffle, quelques soupirs,

D'une parole creuse.

 

Au secret des émois,

Toi et moi, interdits et perdus,

Jetés, semés, au hasard

Des visions affolées,

Pris aux jeux des miroirs.

 

Visions hallucinées,

Esquisses de silhouettes

Livides et tremblantes,

Lueurs cuivrées et argentées

Au rouge sang des sémaphores !

 

Visions hallucinées,

Pèlerins en pénitence,

Au chevet du jour pâle,

En fuite, comme nous !

Spectres plaqués aux vitres embuées,

Reflets mauves du crépuscule !

 

Bouquets de soleil noir

Dans les bras de la nuit,

Fleurs de givre tenues

Dans la bouche édentée

Du vieux loup de l'hiver…

Éclats de rire violacés !

 

Toi et moi, pareils à deux ombres,

Etirées et désespérées

Aux entrailles des champs éventrés.

Toi et moi, comme lune crayeuse,

Sur les sillons béants des labours endormis.

Toi et moi, cœurs de givre et d'amour.

 

Poignards du gel sur chaque pierre,

Tombée du ciel transfiguré

En pluie d'étoiles d'or.

Toi et moi couronnés,

Toi et moi auréolés,

Lucioles scintillantes, aux voiles de la nuit…

 

Songes évadés dans l'infini du vide,

Torpeur dans la valse des roues.

Nos corps peuvent se laisser bercer,

Tanguer, rouler sur les rails glacés

Dans ce vent de boue et d'oubli.

 

Tout est possible, tout est donné,

L'amour nous laisse dériver,

Tout espérer sans rien risquer,

Attendre sans rien essayer…

Que fondre et se coaguler.

 

La lumière tient l'obscurité.

Aucun piège pour te retenir !

 

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Paroles ! Paroles !

Publié le par archibald_06

CDC   46  double 

Gloire à la parole divine ! Honneurs à Dieu, ce grand bavard biblique ! "Au commencement était le verbe !" Que n'a t'il, doux Jésus, répandu son message d'amour ? Pourquoi la parole évangélique de paix universelle n'a-t-elle pas été crue ? Pourquoi avoir fait mentir Saint Pierre et trahir Judas ?

Cette bonne parole a-t-elle d'ailleurs été bien transcrite et consignée? Laïus et angélus! Les Écritures seraient-elles saintes, par l'opération du Saint Esprit ou des saints Glinglin et Frusquin? Quelles preuves certifiées conformes à l'original? Sacerdoce des exégètes! Puisque les paroles s'envolent et que les écrits restent, pourquoi faudrait-il prier et demander le pardon de nos offenses? Paroles en l'air pour le Très Haut, muet ou aphone!

Gloire aux traducteurs, en recherche d'origine, trompeurs sans le vouloir, inexacts de bonne foi! Traduire, c'est trahir! La Tradition orale ne peut donc, être crue sur paroles! La traduction écrite, elle même se paye de mots! Ma parole qui croire, alors? Le verbeux qui parle à tout vent ou le taiseux qui parle à mots couverts et ne dit pas un mot plus haut que l'autre? Au moins, nous reste t-il à déchiffrer le langage symbolique universel!

A la fin même de notre propre histoire, qui aura le dernier mot? Serait-il d'Esprit Supérieur? Motus et bouche cousue ou histoire sans paroles? Point de départ ou point final? Nouvelle vie dans l'espace éternel et silencieux de l'au-delà ou terminus dans la finitude glacée de l'ultime seconde terrestre? Lux aeterna ou requiescat in pace?

Gloire à toi, mon amour et à ta parole donnée! "Abracadabra" et "Sésame ouvre-toi"! Autant de formules rituelles et mystérieuses pour garder pendant plus de mille et une nuits, le trésor de l'amour! Je ne les ai pas mises en doute, ces paroles expressives d'engagement et de confiance. Fort heureusement, tes formules magiques ont ouvert mon cœur et éveillé mes sens. Elles m'ont séduit, elles m'ont grisé du sortilège de tes aveux. Elles m'ont étourdi mais jamais au point de t'oublier! Ces paroles n'étaient pas en l'air mais légères de douceur, le langage des oiseaux du Paradis promis. Elles ne m'ont pas pour autant échappé, au premier vent violent de quelque orage.

Gloire à notre confiante constance et à nos paroles rassurantes, nos serments ont tenu! Si j'ai manqué à ma parole parfois, jamais je n'ai failli à celle de la fidélité! Il m'a d'ailleurs été facile de toujours tenir parole, celle que nous nous étions donnée. Oui, je suis resté, au secret de mon être, ton tendre porte-parole, le gardien de tes confidences. Oui, j'ai su bien souvent joindre les gestes à la parole, prendre langues et les délier délicieusement. Nous n'avons pas, comme tant d'autres, eu envie de reprendre nos serments ou de les interrompre! Les yeux dans les yeux, nos silences sont restés éloquents. L'amour est notre parolier.

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Boules de comme

Publié le par archibald_06

* L'amour, c'est comme la SNCF! C'est quand on est en train que ça déraille. Aie! Aie! Aie!... la vie duraille!

* La mort, c'est comme la nécessité, il faut ce qu'il faux!

* L'amour, c'est comme les pavés, ça soulève les dames et les demoiselles qui font le trottoir.

* La vie, c'est comme la facture, bien bête, en somme, qui paye l'addition.

XX* La femme, c'est comme l'occasion, il faut sauter dessus et ne pas la rater.

XX * L'homme, c'est comme l'alpiniste, il escalade motte et mamelon et se fraye un passage en gorge. Quand il plante son piolet, pourquoi en fait-il toute une montagne?

XX* Le sexe, c'est comme la hiérarchie militaire, le juteux est en-dessous de l'aspirant ou au-dessus du trou-fion.

XX* La femme, c'est comme les huîtres, on les veut fines et claires, alors on bâille, en attendant la perle.

* L'amour, c'est comme le lest. Si on veut décoller et monter au ciel, il faut se lâcher. Un mongol fier a dit avoir atteint le septième.

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