Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Articles avec #emiatej tag

Bois d'amour

Publié le par modimodi

EMI

Je t'ai coupé du gui

De l'or de ma faucille.

En ce beau jour nouveau,

L'amour est au rameau !

 

Tant de joies, de tendresse,

D'ivresses et de caresses !

Tant d'années et de liesse,

D'éternelle jeunesse !

 

Noces d'or des jonquilles !

Nos jours dansent et gambillent.

L'oiseau lance ses trilles

Au soleil qui scintille,

 

Mais le lierre entortille

Nos cœurs et les maquille.

Le temps pousse sa vrille,

Nos cœurs se recroquevillent.

 

Petits mots et broutilles,

Chamailleries et vétilles,

Les élans en béquilles,

Sur un seul pied sautillent !

 

Chagrins et peccadilles,

Bisbilles de pacotille,

Le gel pique à l'aiguille.

Il grésille et mordille.

 

Ta raison chante, pleure.

Le bois sec de ton cœur

Se craquelle et fendille

En blessantes esquilles.

 

Oh ! Je te sais fragile,

Comme souffle de brise

Mais ils sont cent et mille

À t'espérer conquise.

 

Mais sur toi, nulle emprise !

Tu feins d'être surprise,

Tu demeures insoumise,

Ô toi, ma douce exquise !

 

Non ! Ils ne savent pas

Que tu es sève et vie,

Que tu crées l'harmonie

Au sein des floralies.

 

Que c'est ton cœur lilas

Et ton corps camélia

Qui donnent l'embellie

À mes jours et mes nuits !

 

Non ! Ils ne savent pas,

Rien qu'en m'ouvrant les bras

Que tu sais faire jaillir

Des éclats de lumière,

 

Des torrents, des rivières,

L'amour sous chaque pierre,

Les désirs incendiaires

Des parfums de ta chair

 

Et la rose trémière

Éclose à tes paupières;

En la beauté solaire

De tes yeux d'outremer

 

Non ! Ils ne savent pas,

Qu'un seul de tes baisers

A chaleur et éclat

D'un immense brasier.

 

De mon cœur à mes lèvres

Et des mots à ma voix,

C'est de la même fièvre

Que je parle de toi.

 

Et puis, tu apparais

Et je ne suis plus moi.

Sitôt tu disparais

Et je porte ma croix.

 

La rose sur le bois,

Lentement y déploie

Nos élans, nos émois,

En pétales de soie.

 

Mon bonheur et ma joie,

Notre amour y flamboie

En l'alchimique foi,

Cœur de la rose-croix ! 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Femme fleur !

Publié le par modimodi

EMI

J'en appelle à la chance !

Je demande en confiance,

Un amour de patience,

Libre, sans réticence !

 

Je n'veux plus la souffrance

D'un amour de silences,

D'un amour froid d'absences,

Pour mon cœur en béance.

 

Je n'veux plus l'impotence

D'un amour de prudence,

D'un amour de défiance

De ton cœur à distance !

 

Je n'veux plus l'abstinence

D'un amour sans constance,

D'un amour pénitence

Pour nos corps sans défense !

 

Mon cœur est, depuis trop longtemps,

Prisonnier des ronces du temps,

L'amère prison des amants,

Où ils languissent en gémissant.

 

Je prie le ciel qu'il m'offre encore

Un amour si doux et si fort,

Qui soit fortin et coffre-fort !

Qui soit frisson et réconfort !

 

Et je brûle chandelles,

A veiller dans mes nuits,

Recherchant en vain celle

Qui embrasera ma vie !

 

Ma flamme d'embellie,

Ma tendre femme flamme,

Pâle mélancolie,

Qui envahit mon âme !

 

Oui ! Je lui veux tendresse

Oui ! Je la veux caresse

Et je suis à l'attendre

Ai-je droit d'y prétendre ?...

 

Ma fleur, mon ancolie,

Est-ce de Botticelli,

Ma tendre femme fleur

Que vient cette pâleur ! 

 

Mon soleil de minuit,

Ma frêle, sans souci,

Ma rose, mon patchouli.

Fleuron de mes envies,

 

Ô ma belle de nuit,

Reine d'anthologie,

Mes tendres floralies

Pour mon cœur assoupi !

 

Dans vos mille fragrances,

L'amour sans réticence

Est en magnificence.

Il m'offre sa vaillance.

 

Jouvence et délivrance !

L'amour est renaissance,

Je lui fais allégence

Et crie mon impatience.

 

Voir les commentaires

Frimas

Publié le par modimodi

EMI

Je n'sais plus rien composer.

Je n'sais plus que gribouiller,

Rêvasser, écrivasser,

Noircir pensées et papier !

Je ne sais plus versifier,

Je m'embrouille dans mes pieds !...

 

Tu m'as coupé mes envolées

J'ai pris une drôl' de déplumée.

L'inspiration s'en est allée !

Elle ne pouvait plus endurer,

Tous les caprices improvisés

De mes idées échevelées !

 

Et tout ce temps, à ressasser

Les ringards poncifs éculés

De notre amour si mal aimé !

Tous ces efforts démesurés,

Pour quelque ridicule effet

De quelques simples bouts rimés,

 

Combien de fois, t'es-tu moquée

De mes rimes mal embrassées

De mes vers trop mal scandés,

Heptasyllabes anémiés,

Octosyllabes escamotés,

Cadavres exquis caviardés ?

 

Ma muse a retourné son nez.

Elle ne pouvait plus accepter

Les propos en couches glacées,

Au sens propre comme au figuré,

De tes humeurs réfrigérées.

Oui, trop c'est trop et bien assez !

 

Je ne voudrais plus voir, troué

L'horizon, en faux jours usés

Dans nos double rideaux mités.

Je désirerais m'abriter,

Dans un de tes regards bleutés,

Dans tes grands bras me réfugier.

 

 

J'aurais voulu tout oublier :

Les références du mot aimer

Nos belles saisons envolées,

Ton cœur d'hiver, mon cœur d'été.

J'aurais voulu tout effacer,

Nos jeux brouillons et nos ratés.

 

J'aurais voulu recommencer,

Nos essais, nos actes manqués

Nos excès inconsidérés.

J'aurais voulu tout balancer,

Ma mémoire à l'oubli, jeter,

Le temps au sablier, bloquer.

 

J'aurais voulu te rassurer

Tromper tes espoirs insensés,

Mes alarmes, t'abandonner

Tous mes désirs, précipiter

Pour à jamais, annihiler

Tes résistances et tes regrets.

 

J'aurais voulu, à tout jamais

River, clouer et crucifier

Sur la porte de ton cœur fermé

Tous tes doutes et tes oui ! Non ! Mais !

Mais je n'ai pas su sacrifier

Les corbeaux noirs de tes rejets.

 

J'aurais voulu paralyser

Toutes ces ombres agitées

De notre amour ensorcelé !

Tous ces hiboux hallucinés,

De nos nuits d'amour hantées

Par des fantômes tourmentés !

 

Auprès du feu à ranimer

J'aurais voulu te réchauffer,

Raviver d'ardeur le foyer,

Pour lentement cautériser

Les blessures violacées

De nos amours accidentées.

 

Nous voulions la félicité,

La douceur des nuits de mai,

Le bonheur pour l'éternité.

Mais les frimas sont arrivés,

Dans des tourments d'obscurité.

Nous avons tous deux frissonné

 

Notre cœur glacé a gelé,

Les roses d'amour ont fané

Et nos sentiments couperosé.

La passion s'est solidifiée,

Nos élans ont coagulé.

Mon cœur brisé s'est fragmenté.

 

Muse, m'entends-tu t'appeler ?

Retrouverais-je ton unité ?

Ma pierre de gel éclatée,

Ma fleur, mon givre, cristallisés

Parviendras-tu à scintiller

En ma poésie étoilée ?

 

 

Voir les commentaires

Aucun piège 3/3

Publié le par modimodi

 

EMI

Face-à-face, Strasbourg Paris !

Boucles nouées,

Gorges serrées,

Confidences enfin tressées

Dans l'écheveau des rails…

Doigts frôlés,

Mains pressées,

Lèvres pincées,

Premiers baisers,

Roses effleurées !

 

Je les regarde, je les envie

Je voudrais moi aussi

Avec toi,

Pouvoir recommencer,

Avaler la lumière,

Goûter la liberté,

Pouvoir tout oublier…

 

La douleur des heures perdues,

Des rêves effondrés,

Des secrets oubliés,

Des désirs prisonniers,

Des esprits et des ombres !

 

Je pense à Blaise Cendrars,

Tu es toi aussi, sa petite Jeanne,

Dans le hoquet des gares !

Tu es tous les soupirs,

Les voix qui se sont tues,

Tu es tous les visages perdus

Au gré des vides de mes yeux !

 

Aucun piège pour les retenir !

Aucun piège pour te retenir !

 

Tu es la première pierre

Dans le fleuve de ma chair,

La première glace

À ma paupière,

La première veille,

Où tout commence

Dans le silence,

Dans nos consciences,

Dans le souffle,

Au premier jour

De la vie et de l'amour !

 

Et enfin, en moi, tu murmures,

Et enfin, en moi, tu t'égares

En moi, tu es lumière,

En moi, tu te fais chair.

Mes mains ne sont plus mes mains.

Tu tiens les miennes contre ta joue.

Le bleu du soir monte en nos ongles.

 

Vois ! J'ai pu traverser le miroir.

Nous y sommes emmêlés

Dans des promesses de lumière,

Emportés par l'éternité,

Au-delà des ondes du temps,

Dans les derniers feux de ce train

Qui déchire jusqu'au sang, la nuit.

 

Aucun piège pour nous retenir !

Voir les commentaires

Aucun piège 2/3

Publié le par modimodi

 

EMI

Cris de métal : Strasbourg-Paris,

Trois heures terribles et inhumaines !

Aucun piège pour te retenir !

 

Face à face, au cœur du silence,

Ecumes de neige collées aux vitres,

Rêves égarés au vent ouaté,

Songes poudrés,

Pensées secrètes…

 

Et nous baissons les yeux

Tout en tendant les mains,

Comme des oiseaux leurs ailes

Au vent bleu du chemin,

Au ciel gris de la nuit.

 

Ne rien oser tenter,

Pas même emplir le vide,

D'un souffle, quelques soupirs,

D'une parole creuse.

 

Au secret des émois,

Toi et moi, interdits et perdus,

Jetés, semés, au hasard

Des visions affolées,

Pris aux jeux des miroirs.

 

Visions hallucinées,

Esquisses de silhouettes

Livides et tremblantes,

Lueurs cuivrées et argentées

Au rouge sang des sémaphores !

 

Visions hallucinées,

Pèlerins en pénitence,

Au chevet du jour pâle,

En fuite, comme nous !

Spectres plaqués aux vitres embuées,

Reflets mauves du crépuscule !

 

Bouquets de soleil noir

Dans les bras de la nuit,

Fleurs de givre tenues

Dans la bouche édentée

Du vieux loup de l'hiver…

Éclats de rire violacés !

 

Toi et moi, pareils à deux ombres,

Etirées et désespérées

Aux entrailles des champs éventrés.

Toi et moi, comme lune crayeuse,

Sur les sillons béants des labours endormis.

Toi et moi, cœurs de givre et d'amour.

 

Poignards du gel sur chaque pierre,

Tombée du ciel transfiguré

En pluie d'étoiles d'or.

Toi et moi couronnés,

Toi et moi auréolés,

Lucioles scintillantes, aux voiles de la nuit…

 

Songes évadés dans l'infini du vide,

Torpeur dans la valse des roues.

Nos corps peuvent se laisser bercer,

Tanguer, rouler sur les rails glacés

Dans ce vent de boue et d'oubli.

 

Tout est possible, tout est donné,

L'amour nous laisse dériver,

Tout espérer sans rien risquer,

Attendre sans rien essayer…

Que fondre et se coaguler.

 

La lumière tient l'obscurité.

Aucun piège pour te retenir !

 

Voir les commentaires

Aucun piège 1/3

Publié le par modimodi

EMI

Je n'ai plus de sommeil,

Ô la nuit, l'interminable nuit !

Je n'ai plus de réveil,

Ô solitude d'un rêve abandonné !

 

Je reste là, les yeux ouverts,

Veilleur d'attentes incertaines.

Mes souvenirs ruissellent

Comme larmes de pluie,

Sur nos chemins jonchés

De pas à la dérive.

 

Des voix montent en ma tête.

Je me souviens de tout :

Des rumeurs d'autrefois,

Ce face-à-face, Strasbourg-Paris,

Trois heures terribles et inhumaines !

 

Paroles perdues dans les roulis,

Éclats brisés de nos vies

Dans le tourment des roues…

Tout dire en quelques mots

Et regarder plus loin,

Que le vent de la plaine,

Oser croire possible

La sève sous la neige.

 

Et regarder plus loin,

Au-delà de nous-mêmes,

Dans la douleur mêlée

Aux rires clairs des enfants,

Dans le tintement des voix,

Échappées des fumées.

 

Nous retirer en nous.

Dans la cire de nos cœurs,

Graver en frissonnant

Le chant d'or du silence.

Balbutier, frémissants,

Des aveux impatients,

Forger aux feux naissants,

Nos toutes premières chaînes,

En criant liberté,

À nos peurs et désirs…

 

Au fond, je ne veux rien

Que d'être près de toi.

Aucun piège pour te retenir !

 

Voir les commentaires

Méprise 4/4

Publié le par archibald_06

EMI

Tombée comme un ange,

Au milieu des anges,

Pourquoi m'es-tu advenue,

Quand je ne t'attendais plus ?

 

Je t'attendais,

Je t'appelais,

Je te guettais,

Je t'espérais,

À bout de colère et de haine,

À bout de vie et d'espoir,

À bout d'espace et de mots,

À bout d'ivresse et de mémoire.

 

Tu es venue enfin !

Étoile de sang

De mon cœur éclaté comme un fruit,

Grenade aux mille plaisirs !

Tu es venue enfin!

Gouttes de miel,

Pluie de soleil,

Flammes du soir,

Sur ma première larme,

Comme une ride de lumière.

 

Je t'ai nommée, amour,

Ivresse, moisson,

Route du ciel et nuage de soie,

Je t'ai nommée, frissons,

Rose au désert,

Mystère du rosaire,

Rosace endormie dans la pierre,

Lumière d'azur, espérance première

Et plein-ciel de ma joie.

 

Tu m'as offert l'inaccessible,

L'aube impossible,

L'enchantement d'un jour nouveau

À l'horizon blanc de mon rêve !

J'ai cueilli pour ton cœur,

Fleurs et fruits du soleil

Dans le jardin d'amour.

J'ai emporté désirs de vivre et de mourir

Dans des sanglots de pluie

Et les souffles du vent.

J'ai pris ton pas,

Chemin d'étoiles,

Cœur infini !

 

Abandonné sous tes caresses,

Je t'ai qualifiée de maîtresse.

Je t'ai créée, ô émotion,

Vertige, émoi, mots pétrifiés,

Onde feu de ma poésie !

Je t'ai accusée, ô traîtresse,

Plume de liège et de satin

De voler mon inspiration,

 

Aujourd'hui, ma raison s'envole,

Ma sagesse est devenue folle!

Je peux croire à tes promesses,

Tu m'enlaces dans leurs corolles.

Tu y graves mes cris, mes paroles.

Mes vers sont des grillons

Qui chantent à ton oreille.

 

La vie n'est pas une méprise !

Je ne crains plus les absolus,

J'ai le bonheur en franchise.

Je vais écrire sur la nue,

Enfin, tu m'es advenue !

 

Voir les commentaires

Méprise 3/4

Publié le par modimodi

EMI

Je t'espérais,

Comme le pain, le vin et la fleur du prunier.

Je t'espérais,

Comme le feu, au cœur éclaté du silex.

Je t'espérais,

Comme un parfum oublié au creux de l'épaule.

Je t'espérais,

Comme un bateau dans le port de mes bras.

 

Tu es venue,

Couverte d'algues et de coraux,

Nacrée de sel et d'écume

Sur une mer de silence.

Tu es venue,

Voiles sans vent,

Ailes d'ange de ma nuit,

Te poser sur mon cœur.

 

Si la vie n'est qu'une méprise,

Pourquoi m'es-tu advenue ?

 

J'ai si souvent trompé mes certitudes

Dans les larmes des hommes,

J'ai si souvent brûlé

La lampe blanche de l'insomnie,

Tant compté de journées,

Sans neiges, ni moisson.

Tant ouvert de chemins,

D'impasses mouillées de pluie.

 

Si la vie n'est qu'une méprise,

Pourquoi m'es-tu advenue ?

 

Tu as tant baigné d'oiseaux,

Dans le fleuve de tes cheveux,

Tu as tant tenu de ruisseaux,

Entre les pièges de tes doigts,

Tant offert de colliers d'écume,

Aux galets brûlants de l'été.

 

Si la vie n'est qu'une méprise,

Pourquoi m'es-tu advenue ?

 

Voir les commentaires

Méprise 2/4

Publié le par modimodi

EMI

Je t'attendais

Dans la clarté blanche des aubes.

Je t'attendais

Dans mes sommeils tissés de neige.

Je t'attendais

Dans la brume des aubes trahies.

Je t'attendais

Dans la peine, ombre de mon cœur.

 

Si la vie n'est qu'une méprise,

Pourquoi m'es-tu advenue ?

 

Tu es venue,

Souffler les nuages cendreux

D'interminables nuits de suie.

Tu es venue,

Délivrer les écorces du jour,

Des griffes blanches du matin.

Tu es venue,

Porter la clef des saisons bleues

Aux vents moussant d'oiseaux.

Tu es venue,

Offrir la rose de satin

D'une promesse faite à demain.

 

Si la vie n'est qu'une méprise,

Pourquoi m'es-tu advenue ?

 

J'ai si souvent ouvert les bras

À des ombres de pluies et de feuilles,

J'ai si souvent croisé les doigts

Pour des amours grises, sans âme.

J'ai tant déchiré de corps,

Plaisirs faciles, désirs troublants.

J'ai tant égaré mes rêves,

En des pays brûlés par des passions contraires.

 

Si la vie n'est qu'une méprise,

Pourquoi m'es-tu advenue ?

 

Tu as tant bu de sources claires,

Tant mis de jonquilles en tes yeux,

Tant partagé d'étés fidèles,

Tant tendu tes mains aux étoiles,

 

Si la vie n'est qu'une méprise,

Pourquoi m'es-tu advenue ?

 

Voir les commentaires

Méprise 1/4

Publié le par modimodi

EMI

Je t'attendais

Sur une ligne de ma main,

Je t'attendais

Dans les herbes folles du hasard,

Je t'attendais

Dans les galops bleus de la mer,

Je t'attendais

Dans le chant de la sève,

Je t'attendais

Dans la houle des ciels de blés...

 

Tu es venue,

Parée de soleil et d'éclairs,

En plein midi d'éternité.

Tu es venue,

Constellée d'azur et d'étoiles,

Sur une route de lumière.

Tu es venue,

A mon cœur cadenassé,

Révéler tes secrets.

 

Si la vie n'est qu'une méprise,

Pourquoi m'es-tu advenue ?

 

J'ai tant habité de brouillard,

Tant foulé le sable des jours,

J'ai tant battu de vents du soir,

Tant serré la main de l'ennui...

 

Si la vie n'est qu'une méprise,

Pourquoi m'es-tu advenue ?

 

Tu t'es tant enivrée aux pavots de l'aurore,

Tu as tant cueilli de gerbes de lune,

Tant fait voler d'oiseaux au ciel de mon lit,

Tant donné d'ailes aux anges de mes nuits…

 

Si la vie n'est qu'une méprise,

Pourquoi m'es-tu advenue ?

 

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>