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Articles avec #fou d'amour tag

Mumuse avec ma muse 1/4

Publié le par modimodi

FA    À longueur de poèmes,

Moi, je te dis : je t'aime.

Mais j'te l'dis, tu abuses !

J'ai beau t'appeler ma Muse,

Tu te montres obtuse.

Tu ne m'offres que ruses

Et flèches d'arquebuse !

 

Tu crois que ça m'amuse,

Quand à moi, tu t'refuses,

Qu'en mes vers, tu t'infuses,

Transformant sans excuse,

Ma sirène en méduse,

Ma Colombine en buse,

Mon luth en cornemuse ?

 

Quand j'titille l'expression,

Tu troubles ma raison,

Mets ma plume en tension,

L'encre en ébullition.

Plus d'harmonisation.

Les rimes et les sons

Paradent en désunion.

 

L'amour et l'intuition

Ont l'esprit sauvageon

Et font le grand plongeon

Dans mon cœur tourbillon.

Dans l'encrier sans fond,

J'fonce comme un espadon

En quêt' de sensations.

 

Dare-dard pour aiguillon,

Je pique une impression,

J'éperonne une expression.

Mais j'perds la flottaison,

Quand j'prends au plus profond

L'idée, sans un soupçon

De versification !

 

J'ai un simple poinçon

Pour pêcher l'émotion

Et tu ris d'mon harpon...

Tu n'mords pas à l'hameçon,

Tu m'noies comme un triton,

Dans le marais sans fond

Des troubles confusions.

 

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Fleur bleue 1/2

Publié le par modimodi

FA

Pour rêver, il n'y'a pas d'âge !

Chaque signe est un présage,

Chaque événement, un message :

Un murmur' dans les branchages,

Une trill' dans le feuillage,

Un chant, un lointain ramage,

 

Un oiseau dans le nuage,

Une plum' sur la page,

Une fleur bleue au treillage,

Un bateau près du rivage.

C'est la chance qui voyage

Vers ton cœur toujours trop sage !

 

L'amour parle son langage

Aux vagues bleues de la plage,

Dans le creux des coquillages.

L'amour offre ses mirages

Aux timides fleurs d'alpage,

Comme aux belles en corsage.

 

Anémo'ne sans effeuillages,

Véroniqu' au frais visage,

Jacinthe d'amour en cage,

Sages comme des images,

Vous vous méfiez des volages,

Des jolis cœurs de passage !

 

Puis un jour, sans un présage,

Un sourir' qui vous engage,

Un rien pour tout avantage,

Un appel au badinage,

Un hello pour l'abordage,

Envie de papillonnage,

 

Un étranger de passage,

Une main pour l'arrimage.

La tête est en décrochage,

Le cœur en tambourinage,

La raison à l'échouage,

Fleur bleue est prête au partage!

 

 

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Premier mai

Publié le par modimodi

 

FA

Pour la fête du premier mai,

Y'a pas de non, y'a pas de mais,

C'est repos toute la journée

Pour jouir du plaisir d'aimer.

Ne me dis pas qu'c'est du travail,

Pense au temps de nos fiançailles !

Nous adorions faire chamailles,

Quand nous nous prenions par la taille.

 

Tu voulais que mes doigts assaillent

Les petites mailles de ton chandail.

Tu aimais mon sens du détail

Quand j'admirais tes seins d'émail.

Comme hier, allons ! Vaille que vaille,

Il n'est point temps que tu défailles !

Ta rosace au cœur du vitrail

**Excite mon humeur canaille !

 

Profitons de ce jour férié,

Faisons la grasse matinée !

Pour notre petit déjeuner

Nous nous donnerons mille baisers

Fous, doux, sucrés et emmiellés

A nos deux corps collés, serrés.

J'ai d'la tendresse à tartiner

Et des câlins à volonté.

 

Je ne veux pas que tu chipotes,

Que tu me fasses ta dévote.

Finie la mouise, mendigote,

Tous ces noyaux que tu crachotes,

Du temps des cerises et des griottes !

J'veux t'aimer comme un patriote !

Pique dressée, ma sans-culotte,

Ci-devant, pas à la Pentecôte !

 

Ce petit vendredi chômé

Est un jour de congé, payé !

Quitte tes chiffons, tes casseroles,

C'est gaudrioles et farandoles !

Glisse-toi sous la banderole

Du drap de soie sur nos guibolles !

Sens le désir qui les affole,

A en danser la carmagnole !

 

En ce jour de fêt' populaire,

Un seul mot d'ordre : être unitaires,

Pour pouvoir s'envoyer en l'air

Comme un pavé que l'on déterre !

Oublie tous ces temps de sale air,

Ce n'est pas un jour de colère !

Quand les amants sont solidaires,

L'amour prodigue leur salaire !

 

Mon bel œillet, mon bouton d'or,

Pour les ébats, j’suis le plus fort,

Je vaux trois turcs du Bosphore !

Grappillons du plaisir sans trêve.

Plus besoin de faire la grève,

C'est bien fini les « marche ou crève »,

Tu auras mille parts de rêve,

Si tu m'assures la relève !

 

Pas question de te défiler,

Pas question de me reposer,

Il faut s'enlacer, cadencer

Se tenir de plus en plus près

Et de joie, prendre notre pied.

Ce n'est pas le temps de clocher

Faut notre amour manifester,

Joies et plaisirs revendiquer.

 

Ma petit'clochette parfumée,

Célébrons le tendre muguet !

Je t'offre ce brin de mon cœur

Pour un 35 heures de bonheur !...

Je n'ai qu'une revendication :

Mourir d'amour à l'unisson,

Sous tes caresses et nos frissons.

Oui ! Respectons la tradition !

 

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Cœur de pierre

Publié le par modimodi

FA

Ne me dis pas que je débloque !

Je t'aime ! Nom d'une pipe de Sherlock !

J'ai l’cœur garanti antichoc !

Sans aucun poque et tout en bloc,

Tu me l'as dit, je suis un roc !

 

Je suis un granit de Bretagne !

Je suis un dur et j'le témoigne,

Je ne crains pas la foire d'empoigne !

J'ai de l'acier dans mes deux poignes,

J'ai la vista et j'veux la gagne !

 

Foi du plus grand empereur d'Allemagne !

Si la baraka m'accompagne,

J'n'vais pas me r'trouver en pagne,

En train de battre la campagne,

Presqu'à poils et en passe-montagne !

 

Deux fois plus maladroit qu'Ascagne,

J'n'ai pas eu d'veine, j'l'ai eu dans l'oigne :

Un vach' coup de corne d'Espagne 

Par une belle de Cerdagne,

Que j'avais rencontrée en Khâgne !

 

Dans la douceur de la campagne,

Notre passion était champagne.

Nous pouvions croire à la Cocagne,

A la grandeur de Charlemagne,

Tout en dégustant nos lasagnes !

 

L'amour renverse les montagnes !

Je l'ai prise pour tendre compagne...

Manque de chance, ce fut le bagne !

Il faut voir, comme elle me soigne,

La harpie, la mauvaise cagne !

 

Elle s'est accrochée comme un lierre.

Perce-muraille et casse-pierre,

Elle a brisé mon cœur si fier.

Aveuglé d'amour, sans voir clair,

J'ai subi son sale caractère.

 

Ces trop nombreux coups de calcaire,

Ces coups d'burin et de râp' pierre,

Jets de bombarde et lance-pierres

M'ont fait mordre trop de poussières !

Je suis malheureux comm' les pierres !

 

Donne-moi ta clé ! Grand Saint Pierre !

J'voulais l'paradis, c'est l'enfer !

Mais on peut bien m'jeter la pierre,

Une de plus dans ma carrière !...

Personne n'entend ma prière.

 

De chagrin, je peux me répandre.

En mon cœur, il gèle à pierre fendre.

Je pensais le sien, pierre tendre,

Il était dur et à refendre !

Je n'ai plus rien à en attendre !

 

Son cœur trop fier, son cœur de pierre,

Est un marbre pour le cimetière !

Elle me croit sans doute trop coriace

Parc'que pour me jeter la poisse,

L'ardoisière se montre efficace !

 

"Viens ici, qu'à grands coups de masse

J'te fasse le corps en mod' concasse !"

J'dois être costaud d'la calebasse

Pour sauver ma pauvre carcasse,

Lapidée par tant de caillasses.

 

Belles qui voulez m'apprendre

A rallumer mon cœur de cendre,

Inutile de vous faire tendres !

Je n'ai plus besoin de prendre

Une pierre au cou, à suspendre...

 

J'ai trop de cailloux à revendre !

Je ne me ferais plus surprendre

Par une fatale Cassandre ! 

Je suis en bois de palissandre,

Je suis un dur mais au cœur tendre !

 

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Souris-moi

Publié le par modimodi

FA

Nous avons pris perpète

Pour les joies, les défaites !

Cinquante ans, des brouettes

D'une vie en tête-à-tête,

D'amour, des clopinettes ! 

 

Souris-moi blondinette,

Arrêt'de faire la tête,

Quand tu vois qu'je répète

Mon solo d'castagnettes 

Pour la prochaine compète !

 

Est-ce que moi, je me plains

Quand tu joues d'l'arrièr'-train,

Pour moi et les voisins,

Le pétulant refrain :

Cassoulet toulousain ?

 

Souris-moi la Germaine !

Ne fais pas ta vilaine,

N'te moqu' pas d'ma bedaine,

N'm'reproch'pas mes fredaines,

C'n'était que des neuvaines !

 

Est-ce que moi, j'ai la haine,

Quand à longueur d'semaine

Tu dis qu't'as la migraine,

Qu'tu chantes la mêm' rengaine

En agrafant ta gaine ?

 

Souris-moi, ma trop sage,

Ma fleur de retour d'âge,

Ma p'tite bête d'orage !

Finis c'peinturlurage

N'rate pas ton maquillage !

 

Achèv' tes barbouillages,

Occup'-toi du séchage

Des trois couches de plâtrage

Collées sur ton visage !

T'es en mod' boursouflage.

 

Fais gaffe au décollage !

Au lieu d'un effeuillage,

Tu vas fair' d'l'épluchage !

T'as pas d'chance au grattage,

T'as l'rimmel en coulage !

 

Souris-moi tête de piaf !

J'n'veux pas d'ton épitaphe, 

Claqu' pas du bec, fais gaffe !

T'as l'dentier en carafe,

On voit plus qu'les agrafes !

 

Ne me croque pas la pomme

Mâche plutôt du chewing-gum,

Ou prends ton magnésium.

Épargne ton bonhomme !

J'voudrais finir mon somme.

 

Souris-moi Belzébuth !

Avant qu'on se charcute !

Finissons la dispute,

Avant qu'on se percute !

Ouvrons le parachute,

 

Et j'te l'dis : Viv' la chute,

Si tu m'offres tes flûtes,

Enfin pour la culbute !

J'te prends à la minute 

Et place à la turlutte !

 

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Indécision

Publié le par modimodi

FA

J'ai le cœur assez grand

Pour enserrer dedans,

Vos rêves et vos tourments,

Bercer toutes vos nuits,

Emplir le paradis

D'étoiles endormies.

 

Je saurai éclipser

Les nuages qui passent,

Je saurai rebrousser

Vos doutes, vos angoisses.

J'inventerai des mots

Qui ne seront qu'à nous.

 

J'vous donnerai rendez-vous

Pour courir vent debout

Au Népal, au Pérou,

Au Bengale, au Bantou.

Et prendre des bateaux

Pour aller à Corfou.

 

Je construirai pour vous

Des cabanes en bambous

Des isbas, des igloos.

Au fin fond du Poitou

Nous élèverons pour nous

Un âne, deux caribous…

 

J'apprendrai le biniou

Et des chants cantalous...

Dans vos soyeux dessous, 

Mes câlins, vos bisous,

Nous frémirons beaucoup

Aux joies de Katmandou

 

J'ai fait mille projets

Qui parlent de tendresse.

J'ai fait mille trajets

Sans laisser nos adresses.

J'ai tenu au secret

Nos milliers de promesses.

 

J'ai bâti un palais

De marbre rose et blanc

Pour que vous y tissiez

Vos rêves languissants

De fils de soie et d'or

Au sein des météores.

 

Mais vous semblez morose,

Vos lèvres restent closes.

Le silence se pose

Et offre à chaque chose

Un pétale de rose 

Que mes larmes arrosent.

 

Ma main effleure à peine,

La peau de votre joue

Et je sens la verveine

Monter de votre cou !

Vous me troublez, ma Dame,

La raison et mon âme !...

 

Départs ou retrouvailles,

Le doute vous assaille.

Il vous blesse, vous tenaille

Dans ses ronces et broussailles.

Il vous griffe, vous entaille

Dans ses serres et ses failles.

 

Livrons-lui la bataille,

Qu'il s'égare aux pierrailles,

Et se brise aux murailles

De votre cœur rocaille.

Oublions les grisailles

De vos humeurs limailles.

 

J'accroche votre taille,

Vos doux seins sont d'émail.

L'amour est au trémail,

Prenez-moi dans vos mailles.

Je frissonne et tressaille !

Je glisse ! Je défaille !

 

Nous saurons nous attendre,

Nous saurons nous défendre

Du gel à pierre fendre

Dans nos deux cœurs si tendres.

Il ne peut pas reprendre

Ses feux au creux des cendres.

 

Voulez-vous me laisser

Et vivre séparés,

A jamais naufragés,

A jamais échoués,

Sur les rochers brisés

De notre amour passé ?

 

Seule dans l'immensité,

Pensez-vous pénétrer

Les mystères étoilés

Afin de consteller

Votre cœur libéré ?

Ivre de liberté.

 

Où vont nos destinées !

Vers quelle voie lactée

Aux spirales enflammées

Allons-nous nous brûler? 

Je vous suis, je suis prêt !

J'ai l'ardeur aux aguets.

 

Qu'importe l'Odyssée !

Si c'est pour nous aimer,

Si c'est pour nous garder,

Si c'est pour sublimer

Jusqu'à l'éternité,

Beauté et volupté.

 

Si c'est pour parsemer

Gouttes d'or et rosée

D'étoiles irisées

En nos yeux extasiés,

En nos cœurs embrasés,

En nos corps épuisés !

 

A quoi bon hésiter ?

 

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Regrets ad libitum... 2/3

Publié le par modimodi

FA

Avec ma cape et mon chapeau,

Comme mon bel alter égo,

Le noble et sage Don Diego,

J'aurais voulu être Zorro,

Le plus grand des caballeros,

Vous fair' prisonnière au lasso !

 

Mais je vous vis, je fus KO.

J'ai bredouillé un qu'èsaquo,

Je n'ai pas pu sortir un mot.

J'étais muet comm' Bernardo !

J'ai laissé tomber aussitôt,

Le masque, l'épée et Tornado.

 

J'aurais voulu être Aladin,

Enchanter vos nuits, vos matins,

De plus de mille et un jasmins.

Mais je mets l'feu au brûle-parfum ;

J'astiqu' ma lampe, j'me lux' la main,

Le conteur n'était pas au point !

 

J'aurais voulu être, comme Adam,

Pas de Marie, son bon enfant,

Mais du Bon Dieu, le Tout Puissant !

Las ! I'm'prend pour un indigent,

I'm'donne une pomme et un serpent 

Et m'suggère le zizi panpan !

 

Ma p'tite Eve, mêm' si, c'est tentant,

Arrête-moi ce french cancan,

N'écoute pas ce charlatan !

Ne croqu' pas ma pomme à pleines dents,

C'n'est pas l'moment d'faire des enfants

Ni d'jouer à papa, maman !

 

J'aurais voulu m'appeler Louis,

Être le roi des embellies,

Faire le soleil et la pluie,

Le grand Versailles, ses féeries !

Couvrir d'or, de perles, de rubis,

Marie-Antoinette, ma chérie,

 

Elle est ma dernière folie,

Je la couvre de pierreries,

Mais, elle préfère les p'tits marquis !

J'suis la risée du tout Paris !

Je l'ai fait reine, pas de la nuit,

J'suis son soleil, pas sa fin d'nuit !

 

J'étais son souverain Louis !

J'suis son coucou, son canari,

Ell'me voudrait dans sa volerie !

Par Clovis et par St Denis,

Et par le grand mamamouchi,

Je suis la tuile des Tuileries !

 

J'aurais voulu être Ronsard,

Pour vous aimer Marie, ce soir.

Mignonne, la rose allons voir !

Prenez ma main, mon cœur dare-dare !

Mais lâchez-moi cet arrosoir,

Vous allez encore faire pleuvoir !

 

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Regrets ad libitum 3/3

Publié le par modimodi

FA

J'aurais voulu m'appeler Noël !

Le papa qui descend du ciel,

Tout couvert de suie et de plâtre,

Dans les cheminées des bellâtres,

Pour apporter tous leurs cadeaux

A des joyeux, à gros sabots !

 

J'm'suis pas perdu dans l'brouillard,

J'ai pas fait de colin maillard

Avec Melchior et Gaspard,

Balthazar et l'Père fouettard.

Mais voilà ! J'ai un jour de r'tard !

J'vais vous conter mes avatars !

 

Par Saint Michel, le bel archange,

Gloire au p'tit Jésus dans ses langes !

A lui seul, concert et louanges

Que jamais rien ne le dérange !

 

Oui ! Dans le ciel tout est étrange !

Entre les étoiles et les anges,

Y'a comme un bien curieux mélange :

Pilotages en dérapages,

Ailes froissées, télescopages,

Me v'là pris dans l'embouteillage !

 

Trop d'traîneaux qui forcent l'passage

Et c'est l'méga carambolage !

Pour éviter les accrochages

Je m'faufile entre deux nuages,

Mais, Je m' fais taxer au péage,

Pour un surplus sur l'porte bagages !

 

Mes rennes, de trop d'piétinage,

Ont les sabots en sur-chauffage,

Des problèmes au redémarrage

Et du retard à l'allumage !

Pour le traîneau, plus d'décollage,

Patinage et encalminage !

 

Faudrait dénicher un garage,

Changer batterie, vis et bielles,

Mais, c'est la mauvaise nouvelle :

Plus de bougies, la nuit d'Noël !

Je prends du r'tard dans mon voyage.

La grand' tournée tourne au naufrage !

 

J'houspille mes rennes, ma voix se casse.

J'suis dans le pudding, à la ramasse.

Mon vieux traîneau fait du surplace !

Maman Noël, j'suis dans la poisse !

Tout est foutu, Mary Christmas,

Dindes et bûches, dans la mélasse !

 

A la diète, les petits, les grands !

C'est pas Noël, c'est Ramadan !

 

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Regrets ad libitum... 1/3

Publié le par modimodi

FA

J'aurais voulu être Shiva,

Pour vous enlacer dans mes bras.

Mais vous êtes une furie,

Vous me bassinez sans merci.

Mes élans passent à la scie,

Je vous aime à bras raccourcis !

 

J'aurais voulu être Froissard,

Pour vous coucher dans mes Mémoires,

Mais vous ruez dans les brancards

En vous refusant au plumard !

Depuis, je suis comme Icare

J'ai fondu mes rêv', mes espoirs

 

 

J'aurais voulu être Roland,

Sonner d'amour de l’olifant,

Et taillader d'un seul tranchant,

Tous vos refus, tous vos tourments.

Mais, je m'retrouv' comme Vauban,

Sur la brèche d'un mauvais plan !

 

J'aurais voulu être Fanfan,

Une tulipe entre les dents

Pour, à la tête du régiment

Sonner la charge à vos amants.

J'aurais voulu, pendant sept ans,

Faire la guerre et dix enfants !

 

N'étais-je pas assez conquérant ?

Ai-je manqué d'tempérament ?

Car vous m'laissez clopin-clopant

Sans les dents et sur le champ,

En me tirant, à bout portant,

Deux boulets pour ronds de flanc !

 

Je voulais être mousquetaire,

Le D'Artagnan, roi d'la rapière,

J'ai croisé, vos routes et vos fers

Et je suis monté chez Saint-Pierre.

Oh ! La chance ! Plus de place, en enfer !

Il est surbooké Lucifer !

 

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Citrons pressés 2/2

Publié le par modimodi

FA

Aux plaisirs toujours prompt,

J'veux vos blancs calissons,

Suçoter les bonbons,

Croquer vos macarons !

 

En gourmet, en glouton,

Je veux sans précaution,

Je veux sans condition,

Vous aimer à tâtons !

 

Sous les ardents rayons

Des ciels bleus, sans mouton,

Soyons en communion

Aux chants des alcyons !

 

Oh ! Ma mimi, pinçons,

Ces beaux coquins citrons !

Suzon, sus aux suçons !

Oui ! j'en fais profession !

 

Vous êtes ma vibration,

Vous êtes l'inspiration 

Pour l'poète de Menton 

Qui se presse le citron !

 

Tendre sublimation,

Folle vénération,

Coupe des libations 

D'la cité des citrons !

 

Grâces en suspension,

Soleil de ma passion,

Ô douceur de Menton

Dans l'azur bleu-citron !

 

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