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Articles avec #fou d'amour tag

Damnez-vous, madame !

Publié le par archibald_06

FA

Vendez-moi votre âme,

Damnez-vous, madame !

 

À pied, à la rame,

En train ou en tram,

Prenez la Pan Am,

Venez à Bergame,

Boston, Birmingham,

A Nice, à Paname

Même à Ouistreham,

Tresser la jusquiame,

Ramasser des clams !

 

Donnez-moi un blâme,

Priez Notre Dame

Ou bien Abraham !

Mais pitié, madame,

A votre quidam

Ranimez la flamme !

Devenez ma femme,

Ma drogue et ma came,

Pas mon aspartam !

 

Mon cœur vous proclame,

Reine à Buckingham !

Mon cœur vous acclame,

Sans vous, il se pâme,

Sans vous, il s'affame.

Plus de croque-madame,

Je fonds gramme à gramme,

Je pèle, je desquame !

Rien ne vous entame.

 

Mon corps fou s'enflamme !

Mon cœur est tam-tam,

Il fait du ramdam,

En rap et en slam :

Pic, pic, colégram !

Il vous crie Sésame !

Mais au jeu de dames

Votre fine lame,

V'la, qu'elle me rétame !

 

Ma vie est un drame,

Faut changer de programme...

Je pars en Islam,

Me ferai imam,

Prêcherai au hammam,

Deviendrai bigame.

Puis à Amsterdam,

Je viderai, oui, dame,

Dix jéroboams !

 

Là, plein de schiedam,

D'igname à l'édam,

Je cueillerai l'infâme,

Fleur de macadam,

Venue du Siam.

Je ferai du ramdam

En gueulant miam miam,

Bour, bour, ratatam,

Sur toute la gamme !

 

Oui, je vous réclame,

Foi d'hippopotame !

Oui, je le déclame,

Foi de cerf, je brame

Sur l'air d'Am, Stram, Gram,

Vous, mon oriflamme,

Vous, ma noble Dame,

Vendez-moi votre âme,

Damnez-vous, Ma Dame !

 

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L'eau de roses 2-2

Publié le par modimodi

FA
Plus d'nuit d'été d'Hector Berlioz !

Musique et prose en nous s'opposent.

Pourquoi Ronsard a bouche close ?

Cupidon doit avoir l'arthrose,

Aphrodite fait une thrombose !

 

Toi, mon aurore aux doigts de rose,

Tu dois te taper l'ankylose,

Apollon une dermatose,

Éros, Éos, une couperose,

Nymphes et Grâces, une mycose.

 

Rapetissé, Le Petit Chose,

Tu ne lui laisses pas grand-chose !

Que des épines, j'en ai ma dose !

Plus de saison ! Tantôt pluviôse,

Tantôt la grêle, tantôt nivôse.

 

Ta hargne prend l'apothéose !

Mes vœux d'azur, en toi implosent,

Mes désirs fous, en toi explosent,

Déchirent mon cœur en cellulose.

Le voilà, couvert d'ecchymoses !

 

L'amour, en moi se décompose.

Rêves fleuris, d'un coup nécrosent.

Leurs effluves se surexposent.

Enivré, jusqu'à la couperose,

Notre amour ne sent plus la rose.

 

Crise de foi, fleur de cirrhose,

Souffle court, en tuberculose,

Élans anémiés, sans glucose,

J'en perds la tête et je névrose.

Ma raison cède de sclérose.

 

Mes humeurs ont teinte morose.

Nos langueurs ont la sinistrose,

La tristesse entre nous s'expose.

Le temps d'aimer a pris la pause,

Le printemps n'est plus dans la clause.

 

Ci-gît mon cœur où tu reposes !

Ton chant d'adieu, à moi s'impose :

"Mignonne, allons voir s'il arrose,

Sur notre mélo, pot aux roses

Un peu d'amour à l'eau de rose."

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L'eau de roses 1-2

Publié le par modimodi

FA

Chochana, Suzanne, ma rose,

Pétale et soie, toi tu te poses,

Sur mon cœur et tu prends la pose !

Fragile rose, à peine éclose,

Ta beauté en moi se repose.

 

J'écris des mots qui te composent

Strophes, poèmes, en vers ou prose,

Des cris d'amour, frais comme rose,

D'envies et de passion décloses

Dans nos ivresses en symbiose.

 

Ta couche est un lit de roses.

Nous nous y donnons virtuoses.

Peau contre peau, corps en osmose,

A ton rosier, je suis tout chose !

Tout est parfum, tout est grandiose !

 

Mon églantine, trémière rose,

Primerose aux grâces encloses,

Ma porcelaine de Formose,

Fleur d'Ispahan, t'aimer, moi j'ose !

Des vents de sable, tu es ma rose !

 

Mais rien ne dure, mêm'les rêves roses !

Belle de Noël et de fest-noz,

Fleur de carême et de kolkhoze,

Pourquoi cette métamorphose ?

L'amour en toi se décompose.

 

Étais-je à ce point, en hypnose,

Sidéré, frappé d'amaurose ?

L'amour mâche nos lauriers roses.

Mon cœur propose, toi tu disposes !

Ce coup d'gel ? Quelle en est la cause ?

 

C'est moi qui t'irrite, je suppose !

Est-ce un sort de mon andropause,

Un doute en toi, une psychose,

Frissons, émois en overdose ?

Tu m'as envoyé sur les roses !

 

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Napoléonades 3/3

Publié le par modimodi

FA

J'étais décidé, illico,

A imposer un embargo

Sur tous les amours illégaux.

Mais mon p’tit cœur, saute-ruisseau

S'est laissé reprendre au lasso

D'une nouvelle Calypso.

 

Elle avait les yeux en biseaux.

Mon amour vola en copeaux !

Passion e pericoloso !

Elle venait de Valparaiso

Et connaissait l'imprésario

Du beau Gigi l'amoroso !

 

Son regard était indigo,

Elle portait un kimono,

J'en étais marteau et dingo !

Je lui soufflais dans mon flûtiau,

L'air de "Maman, les p'tits bateaux !"

C'était beau comme un adagio !

 

La passion allait crescendo,

Notre amour était sans défaut.

Je l'avais emmenée, à Bordeaux,

Déguster du Château-Margaux,

Danser au château d'Fontainebleau

La valse aux adieux de Napo.

 

Nous échangions serments, bécots,

Comme amants du pont Mirabeau.

Nous parlions du premier berceau,

D'avoir une tripotée d'marmots.

Mais le temps est grippe-minaud !

Ma belle jouait au loto !

 

Ayant remporté le gros lot,

Elle prit le premier rafiot

En direction de Macao

Avec un p'tit pataud, courtaud,

Un capitaine de pédalo,

Du looser, le portrait-robot !

 

Coup d'Trafalgar, moi, j'suis à l'eau !

Je m'envase, illico presto,

Sur l’île d'Elbe, comme un tourteau.

Com' l'empereur et ses maréchaux,

Me voilà, trempé jusqu'aux os,

C'est Bérézina, pieds dans l'eau !

 

Notre amour tourne au vieux mélo

C'est notre retraite aux flambeaux !

Je suis comme Quasimodo,

Je l'ai dans l'os, tu l'as dans l'dos,

Je me retrouve le bec dans l'eau,

Comme Napoléon à Eylau !

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Napoléonades 2/3

Publié le par modimodi

FA

Nos amours sont méli mélo !

Je me retrouve sur le carreau,

Déculotté, en p'tit maillot,

En pleine déroute, comme Napo,

A la bataille de Waterloo !

 

Et je t'ai rencontrée, Margot,

J'ai poussé des cocoricos !

Je n'étais plus incognito.

Je te parlais espéranto,

Tu me répondais en sténo.

 

L'amour allait fortissimo !

J'écrivais du Victor Hugo,

Des mots insensés, à gogo

A faire pleurer le populo,

A émouvoir les dactylos.

 

Tu étais ma Manon Lescaut,

J'étais ton Monte Cristo.

Notre lit était rococo,

Nous échangions de doux bécots

Sur le sofa coquelicot.

 

Les rideaux étaient abricot,

Nous possédions de faux tableaux,

Une baïonnette, un angelot

Et même la Vénus de Milo

Effeuillée comme un artichaut !

 

Ton corps était un brasero.

Chaque nuit, j'étais torero.

Tu m'dévorais fortissimo,

Je te criais "moderato !"

Je n'avais plus un seul repos !

 

J'avais perdu quinze kilos.

J'étais maigriot et pâlot !

Tu me faisais boire du porto,

Pour me donner des biscotos,

Du peps dans les jambonneaux.

 

Tu me mijotais des fricots,

Aux pois cassés, aux haricots,

Je n'étais plus un carpaccio,

Je gonflais comme un cachalot

Et tu m'épuisais aussitôt !

 

Je n'tenais plus sur mes flûtiaux !

Je n'sautais plus comme un moineau,

J'étais devenu ramollo,

Flagada comme un marshmallow.

Mon p'tit cœur faisait du clapot.

 

Je m'suis retrouvé à l'hosto,

Un gros tuyau dans les naseaux,

Bourré d'médocs et de suppos,

Momifié, sous bandelettes Velpeau,

Enveloppé, comme un livarot !

 

Il fallait passer le flambeau.

Alors tu pris un gigolo,

Un piccolo, tout mégalo,

Guérillero, caballero,

Avec une haleine chorizo !

 

Moi j'suis l'titi, l'vrai parigot,

Béret, baguette et calendo !

Je n'aime pas l'amour en trio,

Je n'me mélang' pas les pinceaux

Alors, j'passe pour un bécasseau !

 

Je l'ai compris ipso facto,

Ce fut à nouveau du mélo !

Tu es partie sans dire un mot,

Plumer ton nouveau pigeonneau,

Sous les palmiers d'Acapulco !

 

En pleine déroute, comme Napo,

Je m'suis r'trouvé comme un veau

Dans une casserole, à Marengo !

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Mots doux

Publié le par modimodi

FA

Dites-moi tout, dites-moi d'où

Vous viennent tous vos p'tits mots doux

Qui m'ont rendu de vous si fou ?

 

J'étais blasé, je vous l'avoue,

Des coups de foudre du mois d'août,

Du parfum de ces billets doux,

De quelques baisers dans le cou,

Pour les jolis cœurs d'amadou.

 

Je fuyais le moindre froufrou,

Je me méfiais des beaux dessous,

Des vieux coucous, des roudoudous,

Du courroux des maris jaloux,

De leurs vains propos aigres-doux.

 

Je me suis tenu loin de tout,

Loin du bagou de mauvais goût

Des grands coureurs de guilledou.

J'ai évité les coups d'grisou,

De tomber dans la gueule du loup...

 

Vous m'avez donné rendez-vous,

Vous m'avez dit, "Je suis à vous !"

Et des milliers de mots si fous

Que me voilà, tendre casse-cou,

A vos pieds, doux comme un toutou.

 

Je suis passé du je au nous,

Me suis jeté à vos genoux.

L'amour n'est plus du tout tabou,

J'entends à nouveau des mots doux.

Mon cœur est sans dessus-dessous !

 

Toutes mes craintes se dénouent.

J'ai le rouge qui monte aux joues !

Je m'ancre à vous, je me dissous,

Contre votre cœur, je m'échoue !

Mon corps frémit de doux remous.

 

De longs frissons passent partout,

Les désirs poussent les verrous.

J'ai la vigueur au garde-à-vous,

J'ai l'appétit d'un morfalou !

Avec vous, je revis d'un coup !

 

Oh ! Ne me criez pas "Tout doux !"

J'ai la prunell' d'un andalou,

J'ai la fureur d'un vieux mandchou

Qui prend la vertu au coupe-chou !

Je veux vos délices de Capoue !

 

Dites-moi tout, dites-moi d'où,

Vous viennent tous vos p'tits mots doux

Qui m'ont rendu de vous si fou ?

 

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Napoléonades 1/3

Publié le par modimodi

FA

Notre amour est un fiasco,

Sonnez, trompettes de Jéricho !

Tu n'es pas Grace de Monaco,

Je n'ai pas l'allure aristo,

Ce fut un piètre quiproquo !

 

J'avais joué les Roméos.

Ma voix avait des trémolos,

Je te chantais l'air d'Othello.

Prince Calaf dans Turandot,

Chaque soir, j'étais Caruso !

 

Tu étais mezzo-soprano,

Pas pour les airs du bel canto,

Les arias, les oratorios

Mais pour me traiter de blaireau,

Barbant barbier de Figaro !

 

Je m'étais pris pour un héros,

J'en avais l'air et les propos,

Je criais à tire larigot,

"Venez à moi, les Ostrogoths,

Que je vous réduise en mégots !"

 

Et je m'suis retrouvé KO,

Tortillé comme un bigorneau,

Raplapla comme du mou de veau,

Aplati comme un asticot,

Au pays des bouseux, péquenots !

 

Je me suis dit grosso modo,

Il faut changer de numéro !

Al Capone est à Chicago,

Tu peux jouer le mafioso,

Ici, tu n'as pas de rivaux.

 

Je m'suis fait farcir de pruneaux

Par le premier pistolero !

J'n'ai plus qu'la peau et les os

J'me sens nu, sans mes affutiaux,

Jusqu'à l'infini, un zéro !

 

J'ai acheté un boléro,

Pour avoir l'air d'un hidalgo,

Mais aux premiers pas du tango,

Je m’emmêle dans les tempos

Et je me fais un lumbago !

 

Même échec pour le flamenco.

Je suis ému par le fado,

Les airs troublants du fandango,

Je perds mes racines gitano,

Je claquette avec deux pieds-bots !

 

Je me suis traité de ballot,

Comme Roland à Roncevaux.

Sur la brèche et pris en étau,

Faut' de cor, je prends mon saxo.

Je lui joue : I love you, mambo !

 

Mais l'amour est un lamento !

Pas d’écho, que du vibrato !

Faudrait qu'j'me mette au disco,

Faire du talk-show, du one man-show,

Dans l'cocorico électro !

 

Je ne serai jamais héraut,

Diderot, Marot ou Marivaux,

Rien qu'un bedeau, nigaud, lourdaud,

Un vieux cabot du Limpopo

Qui n'passera pas à la radio !

 

Ah! Quel mauvais mélimélo !...

Je me retrouve sur le carreau,

Drapeaux en berne et en lambeaux,

Déculotté, en p'tit maillot,

En guise de bicorne, un plumeau !

 

Têtes basses, aigles impériaux,

En pleine déroute, comme Napo.

À la bataille de Waterloo !

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Amours mosaïques ! 5 Véronique

Publié le par modimodi

 

FA

Adieu unique Annick !

Je resterai rustique,

Arriéré et moujik,

Terrien écologique !

Fi donc, le théorique !

Vive le côté pratique

Des amours Prisunic !

 

Qu'on m'trouve une Dominique,

Une sœur apostolique,

Une ptit'nonne satanique

D'amours pas catholiques,

D'intentions érotiques,

Qui entre deux cantiques,

Prie Dieu pour qu'on la nique !

 

Qu'on m'amène des lubriques,

Des riches, des domestiques,

Des grosses, des squelettiques,

Des froides, des caloriques,

Des sadiques, des saphiques,

Des nymphos exotiques

Aux langueurs impudiques !

 

Nom, d'une touffe de bique !

Finie la mécanique

De l'amour hygiénique

Du bibelot qu'on astique.

J'veux du pyrotechnique,

Des frissons orgasmiques,

Partout, faut qu'je fornique !

 

C'est au cours d'un pique-nique,

Qu'apparut Véronique !

Splendide mosaïque

De désirs énergiques.

Elle était volcanique,

Son corps tauromachique

Pour des jeux hispaniques.

 

Plus de barbituriques !

Ses yeux asiatiques,

Ses regards hypnotiques,

Sa passion alambic,

Ses désirs excentriques

Voire pantagruéliques

M’font l'effet d'un tonic !

 

La vie était magique,

Nos ébats érotiques

Nos jeux épileptiques,

Nous rendaient fantastiques.

Nos corps étaient rythmiques,

Nos doux amours sismiques,

Le lit charivarique !

 

Nos voisins, des sceptiques,

En détresse acoustique,

Croyaient, tragi-comiques,

Nos assauts atomiques.

Elle était boulimique,

Nous étions hystériques,

Résistants, héroïques !

 

L'amour était tactique.

Séances d'aérobic !

Nos gestes acrobatiques,

Nos deux corps élastiques

Faisaient d'la gymnastique.

Nous étions eurythmiques,

Prêts aux jeux olympiques.

 

Remballez vos critiques,

Les envieux, les sceptiques !

Soignez vos sciatiques,

Les vieux paralytiques !

Je n'suis pas emphatique,

Elle était mirifique,

Un ange diabolique !

 

J'admirais sa plastique,

En faisait ma pratique.

Mais l'amour esthétique,

L'amour pour athlétiques,

L'amour épidermique,

Très souvent se complique :

Ah ! Qui s'y frotte, s'y pique !

 

Ma belle Véronique,

Hors du lit, vlà ! le hic

N'était qu'une bourrique

A la langue d'aspic,

Aux idées sulfuriques,

Aux mots vitrioliques,

A l'humeur fanatique.

 

Un tyran despotique

D'avis catégoriques,

Aux jugements dogmatiques.

J'n'ai pas cette rhétorique,

Et je suis sans réplique !

La rancœur, je mastique.

Je deviens anémique.

 

Pas de thérapeutique !

Comme sur le Titanic,

Tout devient chaotique.

Adieu ma chimérique,

Adieu ma Véronique !

L'amour comme le colchique,

A mon cœur est toxique.

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Amours mosaïques ! 4 Annick

Publié le par modimodi

 

 

FA

L'amour est extatique.

Pas d'nouveau viatique

Pour mon cœur asthénique !

Mais un jour, le déclic !

C'était fou, c'était chic,

Un choc épidermique!

 

Elle s'appelait Annick

Et tenait la boutique

D'un bonze lunatique.

L'amour était pudique

Et très académique.

Une passion classique.

 

Tout pour la botanique,

Et les mathématiques.

Courbes de statistiques

Sur la longueur des piques

Des petits porcs-épics

A l'ère néolithique !

 

Annick est fantastique,

Mystérieuse, authentique,

Une œuvre sans réplique

Une merveille unique !

C'est une hypertrophique,

Macro encéphalique.

 

Un esprit algébrique,

En puissance cubique !

Intérêts éclectiques,

Amour tautologique,

Où tout est véridique,

Les doutes syllogistiques !

 

Mon cerveau hermétique,

Devant l'énigmatique

Et devant l'excentrique

Devient tout névrotique.

Je doute, foi d'un sceptique

Et je perds ma logique.

 

Fi de sa scolastique

Tout en dialectique,

Ou en autocritiques !

Que de l'hypothétique,

Des approches empiriques

Et jamais pragmatiques !

 

Je n'en peux plus, je tique,

Je n'compte que pour des briques,

J'suis un simple basique.

J'ai la tête en panique,

Le moral ric-à-ric.

Je vais dev'nir bourrique !

 

J'ai l'humeur ictérique,

J'ai pris d'la noix vomique,

De l'acide botulique

Et de l'acide prussique.

Beurk ! J'en ai ras la chique,

Je suis au point critique.

 

Je veux d'l'influx, du physique,

Sus aux métaphysiques !

Aux sens théologiques,

D'exégèses jésuitiques

Des bulles et encycliques.

Même le pape abdique !

 

Je veux de l'épidermique !

Plus d'congrès scientifiques,

Sur la casuistique

A l'époque hellénique !

Plus d'études syntaxiques

Des écrits homériques.

 

Halte au périphrastique!

Ras le bol du védique,

Du paléolithique,

D'la phylogénétique

D'mes ancêtres nordiques,

Et tout l'fourbi antique !

 

Mais un jour bénéfique,

Miracle astrologique !

Symbiose astronomique !

Ell’veut d'l'anatomique :

Les corps à corps épiques

D'amants mythologiques.

 

Ell’ potasse le tantrique,

Aussitôt, faut qu'j'applique

L'Kamasutra pratique :

Trente-six poses érotiques !

Son yoni est magique,

Je dresse mon obélisque.

 

Je suis ardent, je trique !

Mais comme tout est psychique,

Ell’ trace à la pointe Bic,

Nos corps géométriques,

En positions obliques...

Je cale sur la technique !

 

Raide, mais hémiplégique !

Nous sommes asymétriques.

D'indigences athlétiques,

Je n'ai que des mimiques.

***Elle est asiatique,

Avec elle, tout se complique !

 

L'amour se sophistique.

Sans influx voltaïque,

Il reste encéphalique.

Non ! Plus rien de phallique

Je suis du jurassique,

Paumé, anachronique !

 

Trop encyclopédique,

Rendu amphigourique,

Abscons, cabalistique,

 

L'amour est autistique.

Je n'entrave que pouic

A toute cette sémantique,

***Ces exploits érotiques.

J'suis un cas psychia-trique.

J'vais m'inscrire sur Meetic !

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Amours mosaïques ! 3 Frédérique

Publié le par Modimodi

 

FA

Plus de destin cynique !

Admirez Frédérique.

Elle était sympathique,

Deux grands yeux romantiques.

L'amour était classique,

J'aime les amours antiques.

 

Elle chantait du lyrique.

Jouait de la musique.

Beauté météorique,

Un corps astronomique,

L'amour était cosmique,

J'étais son Copernic.

 

On se croyait uniques

A l'abri des trafics,

Mais nos cœurs céramiques

Un choc, un trop grand clic

Et ce fut du tragique,

L'amour joue les cyniques.

 

Elle tombe sur un beatnik,

Dans un concert public.

Je n'ai pas vu le geek

D'la guitare électrique,

Aux trois accords gimmick.

En avant la zizique !

 

Confiance hypercritique

D'un amour léthargique...

Sur mes yeux, un haïck !

Son cœur a le déclic,

Dans les nues, Frédérique !

J'suis plus dans sa chronique !

 

Notre amour bucolique

Avait pris la colique.

Aucun antiseptique,

Pas d'antibiotique.

Convulsions drolatiques,

Corps à corps spasmodiques.

 

Effets symptomatiques,

Plus d'élans, des mimiques.

Pertes énergétiques,

Virilité modique,

Raideurs de sciatique

Je rame dans le mastic !

 

J'me traîne comme un lombric.

Passion cyclothymique.

Adieu, ma mélodique !

Ma belle polyphonique,

N’est que cacophonique !

C'est un affreux schmilblick.

 

Je fais d'l'acide lactique.

Je m'agite, tout en tics

Comme un épileptique,

Saccadé, robotique,

Peu à peu sclérotique,

Raide comme l'as de pique !

 

Mon cœur catatonique,

En détresse climatique

Est tout frigorifique.

J'en deviens aphasique,

Hébété et mutique.

Tout mon corps coule à pic.

 

Nom d'une crotte de bique,

J'vais finir en clinique,

Rubrique nécrologique !

Faut sauver la fabrique,

R'lancer la mécanique

Avec une énergique.

 

Sans une polémique,

En accord pacifique,

Chacun raide et stoïque

Rend à l'autre sa tunique.

L'amour se désimbrique,

Bye, bye, ma Frédérique !

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