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Boules de comme

Publié le par modimodi

XX* L'amour, c'est comme la pâtisserie, entre pièce-montée et crème fouettée.

* La vie, c'est comme le canotage, tantôt on gaffe, tantôt on rame.

*La mort, c'est comme la grâce, on en accuse le coup.

XX* Le sexe, c'est comme la générosité, il faut savoir faire bonne mesure.

XX* L'amour, c'est comme l'électricité, entre haute tension et court-jus.

** La mort, c'est comme la coke, quand ça vous shoote pour l'au-delà, snif, snif!

* L'homme, c'est comme la paille, il s'y retrouve, quand il n'a plus de blé.

* L'amour, c'est comme le pluriel, les fautes d'accord le rendent singulier.

XX* La femme, c'est comme la chaussette, elle vous met au jus pour prendre son pied.

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L'abeille

Publié le par modimodi

Rayon de soleil,

Danse, danse, abeille!

 

Dès que je m'éveille

Toi, tu m'émerveilles.

Je n'ai plus sommeil!

 

Au sein de la treille,

Chante la corneille,

Butine l'abeille,

Murmure à l'oreille!

Matin aux merveilles

De pleines corbeilles,

De fraîches groseilles,

De roses vermeilles!

Été sans pareil!

 

Chante, danse, abeille,

Au cœur du soleil.

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Moisson

Publié le par modimodi

L'amour a tant insisté...

Nous nous sommes tant donnés,

De signes à nos peaux frôlées,

Nous avons tant esquissé

De gestes de plus en plus près,

Nos cœurs ont tant tournoyé

Comme des tournesols brûlés

Par la lumière de juillet…

 

Nous avons tant espéré !

Nous avons tant patienté !

Tu m'as dit : prends mon bouquet

De fleurs des champs et des prés,

Vois, nos cœurs sont des bleuets

D'azur et de liberté,

Des rires et des sanglots,

Au rouge des coquelicots !

 

L'été dardait l'bout de son nez

Aux pointes, de tes seins cuivrés.

Les blés demain, seraient coupés…

Nos corps épis, prêts à ployer

Au soleil, se sont embrasés.

Les désirs aux grains éclatés,

De folies se sont chargés.

L'amour est à moissonner.

 

Nous nous sommes effeuillés,

Comme font les marguerites,

Enfiévrés, beaucoup trop vite !

Cris et ébats sans limite,

Mots d'amour, sans fin, sans suite.

Un peu, beaucoup, pas du tout,

Plus de pétales, rien que nous.

Toi et moi, on se dissout.

 

Ton corps à moi se révèle,

Nos plaisirs sont en javelles,

Nos serments, gerbes liées,

Sur les chaumes abandonnés

Annoncent la fin de l'été,

Pas de la saison d'aimer !

Nos cœurs ne sont plus en friche,

Féconds, opulents et riches !

 

L'amour est ensemencé.

L'hiver peut bien se hâter,

Nous pourrons toute l'année,

Caresses et frissons glaner,

Câlins, émois récolter,

La tendresse aux grains dorés,

Douces ivresses germées

Dans tes grands yeux étoilés.

 

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Madame la mouche

Publié le par modimodi

Madame la Mouche est en colère

D'être transformée en bateau.

Pourquoi pas en chemin de fer

Ou en trompett' de Jéricho?

 

En bateau-mouche, la belle affaire!

Et pourquoi pas en montgolfière

Ou en avion à réaction?

C'eût été une innovation!

Mais pour un pirate de l'air

Un rafiot, de quoi ça a l'air?

 

On devrait par consolation

Me transformer en hydravion.

Les poissons se moquent de moi.

Il n'y a que le poisson chat,

Qui m'console de mon état

Et qui m'appelle Panama.

 

Il eut été beaucoup plus chouette

De me convertir en Corvette!

L'idée eut été moins idiote

De me changer en super yacht!

Moi Tsé-Tsé, j'aurais apprécié

D'être changée en bombardier!

 

Il aurait même été génial

De me fair' navette spatiale!

Mais un bateau du bord de Seine,

Je trouve l'idée plutôt malsaine!

Descendez-moi à la prochaine

Ou bien, je pique le capitaine!

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Bons sentiments

Publié le par modimodi

 CDC 50

L'été, c'est le temps venu des bonnes résolutions pour la rentrée prochaine mais c'est aussi le temps des châteaux et des promesses bâties sur le sable.

C'est souvent en hiver, qu'on prend le temps de remuer les souvenirs et d'exprimer ses élans et ses bons sentiments. Qu'importe la distance ! Le cœur n'a pas besoin de contacts directs, d'épiderme accolé à l'autre pour vibrer, car l'amour est toujours à vol d'oiseau bleu du bonheur !

Ainsi, il me revient que mon père aimait dire : "Quand, on s'est marié, j'avais les cheveux bruns, ta mère m'aimait pour le sentiment. Aujourd'hui, je suis poivre et sel, elle m'aime pour l'assaisonnement."

Gentil papa, je ne sais pas si tu parlais du sentiment d'amour ou plus crûment d'un effluve cambronnesque, comme aurait pu l'écrire, en dégustant son pain perdu, un mauvais homonyme de M Proust, dans un de ses jours, sans Madeleine. Moi-même, empli de bonnes dispositions d'amour familial, je reniflai alors, le calembour, goûtant, avec malice, cet odorant jeu de mots devant mon bol de café au lait.

Depuis, l'école de la République m'ayant débouché les narines et l'esprit, m'a mis au parfum des fleurs de la rhétorique et du langage fleuri. Je sens bien l'énigme linguistique avec tout son petit pois de senteur.

En effet, la notion de sentiment est réservée à l'affectivité, à la sensibilité et par association à l'affection, à la sympathie, à l'attachement amoureux ou passionnel. Mais le mot s'attache aussi, à la manière de penser et de donner son sentiment ou son ressentiment. Ce n'est donc pas seulement aimer mais également donner, son opinion, son avis ou jugement.

Apprécier le parfum des vertus qui s'exhalent, parce qu'on est fleur bleue, c'est être sentimental. Toi petit estivant, qui cet été, t'aveugleras peut-être, aux charmes débordants des belles en maillot, tu ne sauras pas voir plus loin que le bout de ton nez et de leurs bonnets ! "Mais, ça n'empêche pas les sentiments," diras-tu, d'un ton affecté !

Être au parfum, c'est autre chose ! C'est pressentir, subodorer ou avoir de l'intuition pour flairer par exemple, l'odeur nauséabonde d'un dossier faisandé. C'est être comme un chien de chasse, un détective renifleur à la Sherlock Holmes...

Comme tu penses, avec raison que l'amour est une énigme, toi, petit soupirant, tendre amoureux naïf, tu as même pressenti son émoi. Tu as cru que son cœur soulevait sa poitrine, que les grands sentiments avaient la symétrie de ses seins généreux. Émotif et troublé, tu lui as intensément et passionnément donné tous tes élans sensuels. Te voilà, à présent battant la chamade car tu as été sensiblement mystifié ! Tu pensais prendre ton pied, c'était un pied-de-nez ! Amoureux assidu et par trop casse-pied, tu t'es cassé le nez, elle t'a pris pour une truffe !

Qu'il ait le nez fin ou le nez creux, il est bien difficile, pour un critique gastronomique de s'y retrouver quand le voilà, tenu de donner son appréciation et que le fumet du civet se mélange au bouquet du vin. Qui plus est comment décrire l'assemblage de l'odeur de sainteté au soufre satanique, de l'odeur du propre à la puanteur de la crasse, du fauve à la cocotte ! Mieux vaut sans doute, être au parfum, c'est à dire au courant, surtout quand ça sent le brûlé ou à l'extrême, déjà le sapin ou l'encens.

Mais toi, petit piou-piou des aventures de midinettes, tu as fait sensation ! Et c'est même, la fleur au fusil que tu lui as conté fleurettes. Tu as largement fait du sentiment et tout tenté pour effeuiller les rosières, à la tendre fleur de l'âge. Mais le bouquet, c'est qu'elles étaient pour la plupart, insensibles à ton indéfinissable feeling et que pour conclure, tes amourettes étaient toutes parfumées, à l'eau de roses !

C'est ainsi ! Les bons et les mauvais sentiments peuvent se mêler aux bonnes ou aux mauvaises odeurs : les roses de l'amour aux relents des dissensions et de la haine et le sentiment patriotique à l'odeur de la poudre. Si toi, tu peux tout sentir et tout ressentir : la désapprobation et l'hostilité sans puer la défaite, dis-toi que certains péteux ne peuvent plus se sentir, se blairer ou se piffer et que même, certains mégalos ayant sensiblement égaré leur raison, ne se sentent plus du tout, eux-mêmes. Dans ce vent de folie, voulant péter plus haut, qu'ils n'ont le c..., quand le besoin se fait sentir, ils ne sentent même pas partir le petit boulet de leur canon de recul. L'archer d’Éros, son petit bouc-émissaire ne sent pas toujours la rose... C'est ainsi qu'à leur dernière heure, ils ne s'étonneront pas non plus, de ne pas se sentir partir, goûter les pissenlits par la racine.

La vie est un bouquet parfumé de nos mots et de nos sentiments. Hypersensible et nostalgique, pris par surprise, en cet instant, dans les fidèles sentiments de mon amour filial, je sens bien qu'il me faut dire, comme Sacha Guitry : "Mon père avait raison."

 

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Mystères

Publié le par modimodi

* Quand la saillie est bonne, est-ce le haras qui rit?

* Pour faire l'amour, l'esquimau se met-il en frais?

XX* Les femmes qui ont le diable au corps, rêvent-elles de le tirer par la queue?

* L'amour à la papa est-il rétro-actif?

* Est-ce parce que l'homme n'est que: "poussière, qui redeviendra poussière", qu'il est si fier de son manche à balai?

* Quand on est marteau et maigre comme un clou, se suffit-on à soi-même?

* Ses jambes flageolaient, était-ce la fin des haricots?

XX* La devise de l'éjaculateur précoce, est-ce: "touché, coulé"?

* Est-ce parce que l'homme descend du singe, qu'il doit toujours s'accrocher aux branches?

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La cigale

Publié le par modimodi

T'es pas une imag' d’Épinal,

On te voit rarement dans l'Cantal,

Dans la Manche, sur la côt' d'Opale

Sauf, en poterie ou cart' postale!

 

T'es plutôt en mode estival,

C'est toi qui donnes le signal

Des concerts sur le littoral:

Flamenco, tango, récital!

Tu fais pin-up aux festivals,

Avec vocalises musicales!

 

Tes chants n'font pas dans l'cristal

Ou les langueurs orientales,

C'est du hard rock, heavy metal!

Tu n'as pas de problème nasal,

Quand tu balances, machinale,

Des rafales de chants chorals!

Pas d'problème rhumatismal,

Quand tu agites tes cymbales,

Sans une crampe, à la verticale.

 

Tu ne fais jamais dans l'frugal,

Tu ne connais pas les fringales,

Et tu t'moques de miss hivernale,

La fourmi, avare infernale

Aux économies à deux balles!

 

Tu peux enflammer tes sandales,

Danser comme une provençale

Au chaud soleil méridional,

Sous un ciel bleu de doux mistral!

 

Chante pour moi, douce cigale,

Un chant d'amour, un' pastorale!

Je suis un enfant d'la balle,

Je fais la course à l'idéal,

J'ai le cœur à la belle étoile.

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Œuf à la coque

Publié le par modimodi

Foi de Moloch! Corne d'auroch!

A l'heure de l'œuf à la coque,

Du bas Languedoc jusqu'au Maroc,

De Bangkok à Vladivostok,

Dans les pagodes, dans les bicoques,

Chaque matin, c'est le grand choc!

Le récital des crêtes-de-coq!

 

Chantecler dans les starting-blocks,

Flamboyant, hardi et loufoque,

Coquerique à fond et à bloc

Sa ritournelle de bric et de broc:

"Cocorico! Je te convoque!"

"Jette-toi en bas du paddock!"

"Lève-toi et prends tes médocs!"

 

Arrête un peu, toi, tu débloques!

Ras-le-bol de tes soliloques

Pour des vieux schnoques, déjà sinoques!

C'est pas du chant, de la provoc!

Tu me tapes sur le cholédoque!

Change ton réveil, Maître-Coq!

Moi, je préfère five o'clock!

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Boules de comme

Publié le par modimodi

?! L'homme c'est comme l'été, il dore au soleil. De nuit claire en nuit blanche, il finit fauché comme un blé tendre, épi c'est tout!

* L'amour, c'est comme les puces, mordu, ça peut vous donner du chien.

* La femme, c'est comme la varicelle, une éruptive peut vous trouer la peau.

XX* Le sexe, c'est comme le départ, il se retire en vidant les lieux.

* La vie, c'est comme le crâne, d'un hémisphère à l'autre, on finit dans la boîte.

* L'amour, c'est comme le bagne, même enchaîné à son boulet, il faut garder l'air détaché.

* La mort, c'est comme le suppositoire, ça vous pousse dans le noir.

* La vie, c'est comme les enveloppes, il faut de l'adresse pour la franchir ou être timbré pour s'en tamponner!

XX* La femme, c'est comme les pralines, toujours un peu cucul!

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Le cochon

Publié le par modimodi

P'tit cochon, chez toi, tout est bon!

T'es généreux et pas grognon,

T'as des côtés plutôt mignons:

Côte de porc, saucisse, jambon,

Avec purée aux p'tits oignons,

En rôti ou en salaison,

En pâté d'foie à l'estragon,

En confit, rillons et grattons,

En rillettes sur des croûtons,

A l’apéro, pour des gloutons!

 

P'tit cochon, toi et tes lardons,

Au jardin de Tarare-Pompon,

En vacances ou à la maison,

En barbecue, sur les charbons,

En cocotte ou en poêlon,

En recettes pour marmiton,

Y'a pas de raison, y'a pas de saison

Pour t'adorer, petit cochon

Et t'faire une bise sur le trognon!

 

P'tit cochon, toi, t'es pas ronchon!

P'tit cochon, toi, t'es drôlichon,

P'tit cochon, tu sais, j't'aime à fond,

Avec ta queue en tire-bouchon,

Tes deux oreilles, sur ton bedon,

Tes jambonneaux pas maigrichons,

Ton air gras comme un reblochon,

Ton groin en tranch' de saucisson!

Rien ne manque! Sauf, les cornichons!

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