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Tous à la fête !

Publié le par modimodi

 NOVEMBRE 2020

 TQP

Avant d'exécuter l'ordre, attend le contre-ordre ! Cette loi de l'armée qui permet au petit soldat de s'en sortir, est le grand principe de nos gouvernants en temps de Coronavirus !

Pour nous mobiliser, le chef des armées nous l'a dit : "Nous sommes en guerre !" Contre un ennemi déclaré mais invisible. L'ennemi est là, il avance masqué. Alors, pour le battre sur son propre terrain, nous aussi nous nous masquons…. Si la voix officielle nous le recommande et nous l'autorise ! Car pauvres de nous ! Avant de battre l'ennemi à la pointe du coton-tige, comme des petits zorros, que n'avons-nous pas entendu d'analyses et de recommandations contradictoires !

La Covid, une grippette qui finit par vous prendre en grippe. Le masque, un inutile accessoire de carnaval ou de bal masqué pour danseuses. Chaque soir, d'un pied sur l'autre de ses contradictions, comme une ballerine, dans un exercice ponctué d'arabesques en courbes et graphiques de l'épidémie, nous avons eu droit aux jugements de Salomon.

Combien en avons-nous vu défiler et se défiler de hauts responsables ! Ainsi, nous avons bénéficié des rassurances des gestionnaires de stocks, tout aussi vides que leurs déclarations. Nous avons espéré avec les prévisionnistes des équipements indispensables, capables surtout de prévoir les retards successifs, de nous promettre l'arrivée des commandes et les imminentes livraisons, assurées par une compagnie aérienne, sûrement une arlésienne ! Pour quand ? Pour : "Bientôt, incessamment, sous peu"…

De toutes façons, tandis que le chef suprême attend le dégel et la débâcle du vi-russe immaîtrisable, il s'en lave les mains et se fait mousser sur l'exemplarité de la gestion de la crise ! Pendant ce temps, nous, on se lave les mains à grandes eaux car on attend des gels hydroalcooliques.   

Heureusement, nous avons des repères et des signes d'alerte. Comme aurait dit Fernand Raynaud, à la frontière du diagnostic : "Dis tonton, pourquoi tu tousses ?" Tu mouches à bras raccourcis, ta fièvre vient à toute heure, et pas seulement le samedi, tu as le souffle court au point de te faire souffler dans les bronches. Tout y passe, le nez, les pieds, la gorge, la tête, alouette ! Alouette ! Ta déplumée est assurée.

Le moral est au plus bas, chacun scrute le moindre symptôme ! On se tâte, on s'ausculte pour épier un ennemi occulte. Sur les plages de l'angoisse, les vagues déferlent : première vague, deuxième vague, les gouvernants surfent sur celles de l'opinion : Confiance ou pas confiance ? Les baromètres entrent en action pour prendre la température des citoyens.

"Que celles et ceux qui doutent" se rassurent, nous avons d'éminents spécialistes avisés ! Admirez comment les épidémiologistes escaladent les pics de l'épidémie tandis que nous dévissons tout schuss ! Possible covidé, cher concitoyen, on te piste à la trace ! L'OMS est l'Organisation Mondiale du Ski de plein air, au fond de tes poumons, du Ski de glisse et du syndrome de glissement : symptômes morbides et mortels des isolés et alités, au fond des Ehpad. 

D'ailleurs, la Covid ne chinoise pas avec nous. Malgré les gestes barrières, elle nous fait des gestes déplacés, en coude et bras d'honneur ! Oui ! C'est extrêmement grave ! Nous ne sommes pas seulement morts d'inquiétude mais morts réellement ! La mort roule à pleins tombeaux. Bien sûr, on tente de nous réanimer à pleins lits, dans des hôpitaux saturés. Là, le gouvernement nous rassure et nous inquiète en même temps, avec force avis d'experts scientifiques, de mesures et de cartes, de tableaux et de conférences.

Alors, comme personne ne maîtrise rien, nous n'avons pas d'autre choix que d'entrer dans la danse et de sauter d'un pied sur l'autre, en suivant les injonctions paradoxales… On te confine illico pendant deux mois et on te déconfine ex abrupto ! Sans prudence aucune.

Chacun se rue dehors, dans la légèreté générale de la liberté retrouvée et des vacances d'été. Tu bondis de joie tandis que l'épidémie te suit et t'offre son rebond ! Alors, patatras ! On te reconfine, on te couvre-feu, à heures variables. Le soir et la nuit, y'a plus que les souris qui dansent devant les chats gris.

Sortiras, sortiras pas ? Voyageras, voyageras pas ? Tu fais le covidé grand teint, pire que le pangolin, le caméléon est contagieux et marque son territoire. Tu passes d'un département à l'autre par toutes les couleurs. Et toi, avec un coton tige dans le nez, tu avances, couleur muraille.

On te bloque, chez toi. Tu dois contempler le ciel de ta fenêtre. On t'enferme, alors toi, tu débloques… de déprime. Tu t'aliènes avec l'info en continu. Le virus rend fou et hystérise l'information de chiffres et de buzzes.

L'épidémie avance à bas bruit tandis qu'ici ou là, on soupçonne, on complote, on déconne à pleins tubes d'échantillons de Covid. La bêtise des suspicieux, en attente de greffes de cerveau diffuse ses nanoparticules vraiment pas fines !

Heureusement, la médecine veille. Tu attends les statistiques ! On ne compte plus les moutons  avant de s'endormir mais les hospitalisés, les décédés, les réanimés et les guéris ! Avec cette perspective, tu dois être forcément patient, dans tous les sens du terme. Dis-toi que la recherche avance pour faire reculer le virus et maîtriser les vagues de l'invasion. Tu es dans de bonnes mains. Les soignants sont d'autant plus admirables qu'ils sont épuisés et mal payés !

Mais pendant qu'on te traite, sur les ondes, on se maltraite. Entre savants charlatans, on se démasque, on se contredit à grands coups d'études scientifiques publiées, on s'hydroxychloroquine. C'est le grand raou(l)t des professeurs de médecine. Alors désarçonné, tu persistes à  douter. Tu te dis que si tu covides, on te soigne, on te programme et te déprogramme, alors pourquoi aurais-tu la malchance d'attraper le dahut ! 

On s'active, car pour freiner l'invasion virale, on te suit à la trace, on te teste PCR et tu colles-labo ! Tu fais la queue puis t'attends des plombes et des jours pour connaître le résultat. Trop tard ! La virulence de ta contagion a généreusement ensemencé ta famille et tes collègues.

Mais cette époque est bientôt révolue, on va te mettre la salive à la bouche ! On te promet des réponses plus rapides : Juré ! Crachez !... mais sans postillonner ! Les asiatiques l'ont bien fait, comme nos amis héréditaires, les allemands, peu habitués à pédaler dans la choucroute.

Bien sûr, tu te tiens sur tes gardes. Tu gardes tes distances, un mètre, puis deux, puis trois, puis huit. Il est dangereux de se croiser. La Covid n'amuse plus la galerie marchande. Ta clé d'humain contagieux n'est plus de contacts. Ton voisin est dangereux, asymptomatique, il peut être super con-taminateur ! Si ta vie sociale et culturelle est sacrifiée, tu as quand même le droit de te contaminer, au travail, à l'école, dans les transports en commun ! Mais garde le moral, reste positif, bien sûr, sans être virussé !

Ta vie est en question. Tu philosophes sans le savoir en distinguant l'accessoire de l'essentiel. Notions indispensables pour franchir toute porte. D'ailleurs, un jour, on t'ouvre boutique, un autre, on te la ferme et tu la fermes ! Ecoute pousser tes cheveux !

Pas de séjours prolongés en terrasse, si tu ne veux pas être terrassé ! Toi, tu n'y crois pas, tu dis qu'on te raconte des bobards de beaux bars car ceux-ci sont fermés. Les restaurants aussi, car même espacés, on se contamine à table en parlant ! Maman avait raison, on ne parle pas la bouche pleine. Psy-cause toujours !

Les Nikés sont niqués ! L'économie fait la culbute mais plus les sportifs, (seulement en chambre), on ne nage plus… que dans l'inquiétude. Tout est fermé ! Aucune activité ! Seul le gouvernement fait la planche, mais la planche à billets. C'est la faillite, y compris de l'espoir ! Alors, on indemnise à tout va, on remonte le plafond des aides et on le crève. A la réouverture des salles de spectacle et de cinéma, on entendra : Remboursez ! Remboursez !

Ah! Mais évidemment, tu peux encore sortir, t'aérer et aérer ton local et ton chien. Tu peux même encore rêver d'espaces illimités. Toi, qui n'as eu droit qu'à un kilomètre pendant une heure, tu en as maintenant vingt, pendant trois heures. Tu fais la course et tes courses contre la montre et avec le virus, en passant devant les parcs, désormais ouverts.

Evidemment, tu es citoyen solidaire et responsable, alors tu l'as accepté ! Ta liberté est surveillée. Toi, tu as moins bonne mine que la Covid, sur laquelle tu risques de sauter. Toi, tu as une mine de papier mâché mais ça ne suffit pas, tu dois toujours présenter tes papiers.

Heureusement, dans quelque jours, on va te déconfiner progressivement, pour toi te dépenser et surtout dépenser, avant Noël et la Saint Sylvestre ! Mais si tu fais la fête, la Covid voudra peut-être s'associer et te la faire aussi ! Tu as eu les boules ? Oublie, tu vas pouvoir demain les accrocher au sapin, en respectant la bonne distance ! Sinon, c'est toi qui prendras la bûche et sentiras le sapin.

Tu vas réveillonner mais ne pas bibiser tonton ou mamie et tu parleras à voix basse. Des vœux pour dialogues de sourds ! Être treize à table portait malheur, maintenant c'est à partir de six à dix maxi ! Le cadeau tendance, cette année, c'est le guide des bonne pratiques. Certains envisagent le réveillon sur le balcon. Idéal pour la bûche glacée ! Mais le must, c'est le réveillon virtuel en video, à distance ! Pratique ! Plus de reproche sur la dinde trop cuite ou trop sèche ! On ne te prendra plus pour une truffe !

Et demain alors ? Bien malin qui pourrait le dire ? De changements de pied en changements de pied, tu as appris à danser la danse macabre. Mais y'aura-t-il toujours la guerre entre l'économie et le sanitaire ? Sûrement  ! Car de plans de relance en plans de relance, pour l'instant, c'est l'épidémie qui se relance. Alors, on entretient ton espoir de tests antigéniques et de remèdes miracles !...

Avec toutes ces promesses contradictoires, qui leur dira que moi, je suis déjà vacciné !

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Id'aime

Publié le par modimodi

FA

Ah! J't'aime, j't'M, j'thème !

 

Dieu que je t'aime

Idem, idem,

Pareil au m'aime.

Dieu que je t'aime 

Id'aime ! id'aime !

 

Pas de probl'aime  !

Pas de carême

Si toi tu m'aimes.

T'es mon seul thème

Je t'aime ! Je t'aime !

 

Pas d'anathème,

Pour ce bath aime !

J'suis fort en t'aime.

Jamais de flemme

Pour dire je t'aime.

 

L'amour, je sème

Pour que tu m'aimes

D'amour suprême.

Pas de blasphème,

Si j'dis, je t'M !

 

Ma star syst'aime

T'as pour emblème

Un diadème

De mille gemmes

De mes je t'aime!

 

T'es mon peau-aime

D'amour extrême,

Seule crise en t'aime,

Jusqu'à ma mort

Au requi-aime !

 

 

 

 

 

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Ivresse

Publié le par modimodi

EMI

C'était au joli mois de mai,

Nous avions bu de ce gamay

Qui rend les amants si gais.

Têtes et cœurs tournaient, tournaient,

Je me grisais de tes attraits,

Tu t’enfiévrais du fin bouquet

Des parfums de la roseraie.

 

J'étais Ronsard et du Bellay,

Plume d'oie ou plume de geai.

Je gravais rimes et couplets

De lais, virelais et sonnets.

Hélas ! Mes vers étaient mauvais,

Le vin d'Anjou n'était pas frais ;

Tu me lançais des quolibets.

 

Ma mie, je ne goûterai plus jamais

De rosés ou de cabernets

Qu'à tes douces joues framboisées.

Aux libations, renoncerai,

Le beaujolais dédaignerai,

Tous les primeurs délaisserai ;

Ton amour seul, vendangerai.

 

Je cueillerai les raisins sucrés.

Et dégusterai chaque baie

Aux grappes de ta volupté.

Je sais que je vais m'enivrer

En pressant ton sein si parfait.

Bacchus lui-même, t'aurait louée,

Déesse des plaisirs secrets.

 

 

 

 

 

 

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Les phrases à éviter et leurs circonstances.

Publié le par modimodi

ADDE

Gloire et indulgences aux maladroits !

En général, il est permis de tout écrire, sauf des insultes et des injures.

Aucune phrase, souvent anodine n'est interdite d'expression ni d'humour. Vous pouvez la formuler à condition d'avoir tourné sept fois votre langue dans votre bouche avant de parler. Il ne s'agit pas d'un exercice de contorsionniste mais de prudence. Réfléchir avant d'agir, vous évitera bien des maladresses et des quiproquos ou de passer pour un goujat.

Faut-il interpréter différemment ces deux affirmations ? "L'affaire se présente mal" ou "L'affaire est mal emmanchée. 

Vous vous souvenez sûrement de ce dialogue, dans le film "la cité de la peur" : _  "Vous voulez un whisky ? _  "Non, juste un doigt." _  "Vous voulez pas un whisky d'abord ?"

Ainsi, ne dites pas !

A une vieille amie : "T'es plus plissée qu'un shar-peï, mais t'as toujours du chien."

A un commerçant en faillite : "Pourtant, on peut dire que tu avais du courage et de l'esprit à revendre !"

A un convalescent, boule à zéro, au sortir d'une chimio : "Je vois que ça va mieux, tu reprends du poil de la bête."

A une amie, rencontrée dans un musée : "Salut la Joconde ! Tu vois, si tu t'encroûtes, tu vas devenir un vieux tableau et finir ta vie ici."

A un écrivain de tout poil : "Tu es barbant, ton style est rasoir."

A quelqu'un qui tente pour la ixième fois d'arrêter de fumer : "Arrête de mégoter ! Aie enfin du panache ! Si tu y parviens, dès demain, tu feras un tabac !"

A un bègue : "Tu veux que je te le répète ? Inutile de tourner sept fois ta langue dans ta bouche si c'est pour répéter dix fois la même chose !"

A un vieillard : "Tu trembles comme une feuille, accroche-toi aux branches !"

A un chômeur : "Pourtant je trouve que tu as la gueule de l'emploi."

A un écrivain déçu  : "Tu es bien trop creux pour faire ton trou dans la littérature."

A sa moitié , comme prétextes ou motifs de séparations : "T'es devenue une vieille sorcière, allez, du balai !" ou dans une version plus romantique : "Notre amour est céleste, tu es une vraie étoile filante, pour rester en harmonie, je file à mon tour !"

A un étranger : "Tu me demandes, si tu as le nez camus, ta question est absurde."

A une intime : "Non seulement, tu as la peau d'orange, mais c'est une orange amère car l'opération esthétique te coûtera la peau des fesses."

A un accidenté du travail : "Je t'avais bien dit d'être prudent ! A force de faire des doigts d'honneur à la sécurité, tu t'en es pris un dans l'engrenage."

A un manchot : " Bravo ! Tu ne restes pas les bras croisés, tu préfères travailler plutôt que de faire la manche ! Tu as, c'est certain, le bonheur à portée de la main.

A un lèche-cul : "En plus, tu es suspect."

A un cul-de-jatte : "Toi, t'as vraiment pas de pot et pas de bol, t'as l'air cassé, lève le pied et va prendre un bon bol d'air !" ou "Ta nouvelle coupe au bol te va vachement bien !"ou "Arrives-tu à prendre ton pied ?" ou "Moi, j'ai les jambes coupées, toi, t'es déjà sur les genoux." ou

A un vieux pote : "Ta tête fourmille d'idées, moi c'est pareil, mais c'est dans les jambes." 

A un marmiton querelleur : "J'ai la moutarde qui monte au nez, arrête de faire monter la mayonnaise ou je balance la sauce !"

A un noceur en herbe : "Si tu ne veux pas finir fauché (comme les blés), arrête de faire du foin !"

A une triste mine : "Toi, tu as de l'humour à réveiller un mort, pourquoi fais-tu cette tête de déterré ?"

A une belle naïade : "Ne fais pas ta poule mouillée ! "

A une secrétaire dont vous êtes tombé amoureux : "Je vais vous prendre au pied de la lettre."

A une vieille maîtresse : "J'arrive pour te présenter mes devoirs."

A un martien : "Tu viens de l'espace mais tu encombres mon espace vert."

A une belle qui cocotte et qui a des vapeurs : "Si tu ne te sens pas bien, évite si tu le peux, de tomber nez à nez."

A une vieille branche devenue sourde : "Tu es vraiment dure de la feuille !"

A un agité du bocal : "Arrête de tourner en rond !"

A des jeunes mariés : "Vous vous êtes mis dans les nœuds de l'hyménée,  restez coulants."

A une allumeuse : "Voulez-vous être de mèche avec moi ?"

A un mauvais poète : "Persévère à travailler d'arrache-pied, si tu veux repartir du bon pied et ne pas finir casse-pieds !"

A un vantard : "Soit tu mens, soit tu exagères quand tu prétends jouir du sexe, les doigts dans le nez."

A une bigote : "Tu me demandes de croire en toi, est-ce ensuite pour me faire dire amen ?"

A un éjaculateur précoce : "Le plus tôt sera le mieux." ou "Touché coulé"

A un chasseur : "Dis donc, tu ne rentreras pas bredouille, tu me sembles avoir attrapé un rhume carabiné !"

A quelqu'un qui a un verre dans le nez : "Casse-toi sans faire d'éclats !"

A une minette : "Je te connais sur le bout de la langue."

A deux intellectuels amoureux : "Arrêtez de vous bourrer le crâne !"

A une sainte Nitouche : "Voyons ! Pourquoi vous mettez-vous ainsi les nerfs en pelote ?"

A un pète-sec : "Quel bon vent t'amène ?"

A une personne un peu cloche, plus courante que battante : " Où vas-tu à cette allure, tu cherches à couler un bronze ?"

A une tête d'enterrement :  "Tu vois tout en noir. Continue comme ça, t'es assuré de finir dans de beaux draps !"

A un demandeur d'emploi de longue durée : "Maintenant que vous avez de la bouteille, vous avez sûrement plus de chance de trouver un débouché."

A un cabot : "Tu te donnes vraiment un mal de chien."

A quelqu'un qui prie : "Je t'ai entendu dire : au nom du père, au nom du fils, dis-moi, est-ce que le fils de Dieu était un fils à papa ?"

A une blonde platine : "Arrêtez de tourner en boucle."

A un embarrassé qui a l'air constipé : "N'as-tu pas trouvé un débouché ou une porte de sortie ?"

A un vieux tableau : "Je ne peux plus te voir en peinture."

A quelqu'un qui vient d'essuyer un échec : "Je t'avais bien dit de ne pas confondre torchons et serviettes."

A un obèse : "Un bon conseil d'ami, mets-toi vite au régime, ce n'est pas du bidon !"

A une vieille fille : "Vous avez sûrement dû rater votre examen de passage !"

A un sosie : "Joues-tu double JE ?"

A un raté : "Quand on ne vaut pas un clou, on a souvent du mal à percer."

A un mauvais chanteur : "Toi, tu peux t'inscrire en faux, si tu ne casses pas trois pattes à un canard, ce n'est quand même pas encore ton chant du cygne."

A un gros plein de soupe : "Viens me serrer la louche !"

A un cul de jatte : "Prends tout ton temps, tu n'as pas besoin de prendre tes jambes à ton cou pour ta prochaine partie de jambes en l'air.

A une beauté piquante : "Oh ! Vous voilà, tirée à quatre épingles, ce n'est pas j'espère, dans l'intention de me mettre les nerfs en pelote !"

A un noceur sortant du casino : "Vous êtes-vous rempli les poches ?"

A un petit bout de chou : "Oh ! Tu es trognon, toi, tu sais !"

A un importun : "Si tu veux alimenter la conversation, tu tombes mal, je suis au régime !"

A un blond comme les blés : "Tas bien de la chance de ne pas avoir d'épis !"

A quelqu'un qui a le compas dans l'œil : "T'as vraiment l'œil, toi, ça crève les yeux !"

A un moins que rien : " Tu es un zéro mais tu as de la chance, toi, tu n'as pas de compte à rendre !"

A un journaliste qui vous demande quel est votre livre préféré : "A la Recherche du temps perdu"... à vous répondre !"

A un étourdi : "Si l'erreur est humaine, toi, tu es profondément humain !"

A un nain : " Nom d'un petit bonhomme, tu te débrouilles comme un grand. T'as fait des progrès à pas de géant."

A un muet :  "Je te crois sur parole."

A une beauté glaçante : "Puis-je je vous rouler un patin ?"

A un chauve : "Tu as un sacré toupet de te ramener ainsi comme un cheveu sur la soupe pour conter des blagues tirées par les cheveux !

A un mort vivant : "Faux départ !"

A quelqu'un qui vient d'être renversé et qui présente de multiples fractures : "Allez mon vieux, tiens le coup !"

A une tête à claques : "Chapeau !"

A quelqu'un qui a attrapé le tétanos : "La vie t'a flanqué une belle dérouillée."

A un timbré : "Visiblement, toi tu t'en tamponnes !"

A un cocu : "Que souhaiter de plus, quand on a des cornes d'abondance ?"

A une cuisinière encore vieille fille : " Prenez patience, l'amour c'est comme le beefsteak, tout vient à point à qui sait attendre."

A la huitième merveille du monde : "Alors, rien de neuf ?"

A un unijambiste : "Ne lâche pas pied, même si tu es au pied du mur !"

A un bambocheur : "Quand tu as le gueule de bois, tu parais encore plus austère."

A une femme enceinte : "Je vois que tu as un Polichinelle dans le tiroir. On peut dire que tu as su garder le secret !"

A un bon à rien : "As-tu au moins bon pied, bon œil ?"

A une dame à la mode : "Vous vous donnez des airs à la mode pour être de votre époque, veillez pour finir à ne pas prendre les ères de l’âgée au logis."

A une tête de mule : "Pantouflard!"

A quelqu'un qui se plaint d'avoir épousé un chameau : "Pourquoi ne pars-tu pas rouler ta bosse ailleurs ?"

A quelqu'un qui se remarie avec une femme divorcée : "Félicitations ! Tu vois, en ce grand jour, être un accessit console de ne pas être le premier pris."

A un emprunté : "Aie confiance, tu n'es pas sans intérêt !"

A quelqu'un qui a l'air péteux : "As-tu le vent en poupe ?"

A un gynécologue : "Ton dessert préféré, est-ce la forêt noire ou le tutti frottis ?"

A un ami qui s'est fait pigeonner : "T'es averti ! A présent, sois méfiant si tu ne veux pas finir au columbarium.

A un maigrichon, maigre comme un clou : "Avec ton régime, tu es devenu marteau."

A un vieillard qui flageole : "Fais gaffe, mon vieux, c'est peut-être la fin des haricots !"

A quelqu'un mal en point : "Tu ne crains rien, avec ta santé de fer et tes nerfs d'acier, la mort n'est pas près de te flanquer une dérouillée."

A une dame dont la poitrine s'affaisse : "Oh! Moi, j'en pense pis que pendre."

A quelqu'un qui a une mine de papier mâché : "Évite les boulettes !"

A un couple qui a eu des jumeaux : "Vous vous êtes fait doubler au croisement ?"

A propos de quelqu'un qui est mort jeune : "Pour finir ainsi, avant l'heure, était-il fonctionnaire ?"

A une belle à la taille de guêpe : "Ramène-toi dare-dard ou je me taille."

A quelqu'un qui est trempé comme une soupe : "Rentre vite voir ton vieux crouton."

100 A un centenaire : "Tu fais long feu."

Le jour du 1er mai : "Même si la tradition est un brin cloche, je t'offre ce muguet."

A une oie : "Faire l'amour avec toi m'a laissé déconfit."

A la crémation d'un buraliste : "Sa vie fut comme le tabac, un passage, un départ en fumée et quelques cendres."

A un amant pressé : "L'amour à la sauvette n'est pas au prix courant."

A un linguiste : "Entre la vierge et la verge, la différence, est-ce le i du désir ou le i du plaisir ?

A un lettré : "La différence entre la supposition et le suppositoire, n'est-ce pas le fondement ?"

A un condisciple entre deux eaux : "En as-tu mis assez dans ton vin ?"

A un fanfaron : "Attention ! La vie c'est échec et mat à mort."

Aux obsèques d'un ivrogne : "un verre, ça va, trois vers, bonjour les dégâts !"

110 A une femme qui a la peau douce : "Cherches-tu à donner le change ?"

A un vieux sympathisant du PS : "Est-ce que l'impotent, c'est l'arthrose ? Dois-je en prendre mon parti ?"

A une minette : "J'ai décidé de tenir ma langue."

A un sourd qui parle pour ne rien dire : "Tu devrais t'écouter parler !"

A un constipé : "Tu as dû pousser trop loin le bouchon."

A quelqu'un qui fait la gueule en coin : "Ça ne tourne pas rond ?"

A un maigre comme un sac d'os : "Tu n'as plus qu'à ronger ton frein."

A quelqu'un qui a abusé de la bouteille : "Tu repousses du goulot."

A un pêcheur vantard : " Crois-tu qu'il soit de bon thon de raconter des beaux bars ?"

A une vieille branche : "Arrête de casser du bois sur le dos de ton meilleur poteau !"

120 A quelqu'un qui louche : "Dis-moi la vérité en face !"

 A un obèse : Tu dois être très pressé pour courir ainsi, ventre à terre.

A une bigote : "Je te dois une fière chandelle."

//A un auteur de théâtre raté : "Console-toi, tu t'es fait tailler en pièces."

A un médisant : "Tu as une langue vipère, tout craché !"

A un chômeur de longue durée : "Avec de la bouteille, tu vas finir par trouver un débouché."

A quelqu'un qui s'est fait plaquer : "Tu aurais dû rester au-dessus de la mêlée."

//A un bedonnant : "Cherches-tu la pleine forme ou la forme pleine ?

A une dame enceinte jusqu'au-dessus des yeux : "Est-il possible d'avoir en plus, les yeux plus gros que le ventre ?"

A quelqu'un qui a du retard à l'allumage : "Mais qu'attends-tu ? Le retour de manivelle ?"

130 A un daltonien : "Ne m'annonce pas la couleur, je sais que tu vois la vie en rose !"

A un brillant poète : "Ô toi, tu versifies des vers luisants."

A une personne maquillée comme un pot de peinture : "Avec qui veux-tu te mélanger les pinceaux ?"

A quelqu'un qui est pâle comme une endive : "Cherches-tu à faire partie du gratin ?"

A quelqu'un qui a des cheveux blonds comme les blés : "Ne t'étonne pas d'avoir autant d'épis !"

A un menuisier : "Avec toi, ça va marcher car tu as l'esprit de l'escalier."

A un rescapé : "En passant à un cheveu de l'accident grave, tu as frisé la catastrophe."

A un commerçant dépité : " Tu as dû être scié de découvrir que tu ne pourrais pas débiter ce chèque en bois !"

A quelqu'un qui voit tout en noir : "Est-ce ainsi que tu comptes voir le bout du tunnel ?"

A un glandeur : "Je n'ai nulle envie d'être copain comme cochon avec toi."

140 A une bonne pâte : "Tu vas facilement rentrer dans le moule."

A quelqu'un à la voix haut perchée : "Toi, tu es prédisposé aux envolées lyriques."

A une vieille fille : "Il n'est jamais trop tard pour lever le voile sur sa féminité."

A quelqu'un qui a fait faillite : "Passer du découvert à la culbute, voilà un drôle de retournement de situation !"

A une octogénaire : "A quatre-vingt carats, vous êtes vraiment un bijou !"

A une vieille branche amoureuse  : "Je t'aurai averti. Tu sais qu'elle risque de te faire craquer avant de se casser !"

A un homme très grand : "Tu es à la hauteur, tu es même élancé mais tu es mal élevé."

A un œnologue : "Sans plaisanter, ce vin qui a du corps et-il de garde ?"

A un individu au visage en lame de couteau : "Avec toi, on a au moins la chance de se fendre la gueule."

A un terre à terre : "Inutile pour toi de vouloir péter plus haut que tu n'as le derrière !"

150 A un vieux croûton : "Il pleut, ne sors pas si tu ne veux pas être trempé comme une soupe !"

A un bon à rien:  "Mine de rien, tu as au moins la chance d'avoir bon pied bon œil !

A un vicieux : "Toi, qui as tous les vices, il est temps de te serrer les boulons et de te mettre au pas !"

A quelqu'un qui met du cœur au ventre : "Ne va pas te dégonfler, j'en aurai le cœur gros ."

A quelqu'un qui vient de retourner sa veste : "Ne t’étonne pas qu'on vienne te tomber sur le paletot !"

A une belle à la bouche en cul de poule : "Inutile de te demander pourquoi tu veux te donner à bouche que veux-tu."

A deux amants fiévreux : "Vous perdez votre temps à discuter le coup."

A une vieille fille : "Vous avez dû rester trop longtemps bouche cousue."

 

 

 

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Entente cordiale

Publié le par modimodi

 SQNT

Toi, tu es comme ma belle, tu veux toujours qu'on te parle d'amour. Comme à ma petite Jeanne, moi, je peux te conter les amours franco-britanniques qui ont fait l'Histoire !

Et comme on le disait à l'école primaire, (en se croyant intelligent,) "qui l'eût cru Zoé ?" Toujours est-il que Robinson n'aurait jamais dû, un funeste vendredi, s'échouer sur cette île. 

Avant le slow et le kiss Me, il vaut mieux connaître son ennemie héréditaire et se méfier des yeux doux de la perfide Albion. Comment oublier le bestof des batailles de la guerre de Cent Ans : Crécy et Azincourt. Demande à Napoléon, s'il a oublié Trafalgar et à Cambronne, Waterloo. Il est préférable de ne pas entendre des voix car il est dangereux de brûler d'impatience de "bouter les Anglais hors de France."

Mâche ton chewing-gum mais pas ta rancœur. Pour éviter de se faire tirer l'oreille, il vaut mieux savoir qu'il faut s'entendre avant de s'étendre… sur le sujet ! Ainsi, en fut-il, en 1904, de l'entente cordiale entre l'Angleterre et la France, à propos de l'extension de leurs colonies.

Ainsi, doit-il en être entre voisins, dans des accords de bon voisinage et plus encore dans les couples, où le mot cordial signe l'accord et l'union des cœurs. Pourtant, cela dépasse l'entendement, l'harmonie ne règne pas toujours entre colocataires ou conjoints. Et l'on peut même, se détester cordialement !

A qui la faute ? A Adam, qui devint dur de la feuille devant la vigne vierge d’Ève ? A Larsen, qui nous brouille l'écoute avec ses effets sonores, en vilains contrepets ? Aux avares, qui ne veulent pas prêter l'oreille ? Aux rhumatisants, qui ne savent plus la tendre ? Aux ostréicultrices, aux Portugaises ensablées ? Aux maigres et aux vieilles, aux ouïes mal branchées ? Aux poules mouillées, qui n'y entendent goutte ? 

A qui la faute ? Aux écervelées et aux têtes en l'air, chez qui ça rentre par une oreille pour ressortir aussitôt par l'autre ? Aux ventres affamés, qui n'ont pas d'oreilles ? Aux mal embouchés, à qui, il ne sert à rien de glisser quelque chose dans le tuyau ? Aux sourdes oreilles, qui n'entendent pas raison ? A ceux, qui ont le bourdon et qui n'entendent qu'un son de cloche ? Aux malentendants ou aux malentendus de ceux qui dorment sur leurs deux oreilles ?

A qui la faute ? A ceux qui s'excitent ou qui brexitent, à ceux qui s'en foot ou qui bottent en touche ? A ceux qui bluffent et ne veulent pas me lâcher les baskets ?  A ceux qui me le font au feeling mais qui manquent de fair-play ? A ceux qui me promettent un job mais qui sont overbookés sur leur planning et leur smartphone. Au businessman qui s'en-maile dans ses promesses et m'oublie sur le parking de l'emploi ? Il y a tellement de raisons en hard discount et de produits toxiques à dealer, faites votre shopping, servez-vous, c'est self-service au drugstore !

Si vous savez comment faire, mettez-moi la puce à l'oreille. Moi, ce que je sais, c'est qu'il n'est pas commode d'appliquer les accords orthographiques et grammaticaux comme de s'accorder dans de "complaisants compromis" -allez l'écrire comme bon vous semble- ou dans le "consensus, mon bon !" 

Et tout cela, n'est d'ailleurs pas sans danger ! Être de mèche pour un brushing avec un coiffeur, copains comme cochons avec un charcutier spécialiste de l'assiette anglaise, à tue et à toi avec un serial killer et avoir le courant qui passe avec un Popeye, un marin d'eau douce ! Mais il y a pire ! Etre cul et chemise, slip, string et T-shirt avec un sex-symbol ! Moi, dans ce cas, je protège mes arrières. A bon entendeur, salut ! Bye ! Bye !

Les Anglais m'ont depuis longtemps envahi : hashtag, selfies, followers et hit-parade. Ce week-end, je me pâme et spame devant toi ou en cas de bug dans nos humeurs, j'applique le boycott.

La frog-journaliste sort de sa mare aux canards et aux scoops et coasse sur le web ses news.  Je like son look. Elle retourne dans le mini open space de son camping-car pour retrouver la speakerine de radio.gossip et prendre son breakfast : toast à la marmelade, omelette au bacon et tranche de roastbeef…

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Drôle de fin de semaine !

Publié le par modimodi

 PROV 

Il y a un peu partout autour de moi et en tout temps, des faces de carême-prenant, des gens qui font la gueule, la triste et grise mine !... C'est la conjoncture, c'est la crise ! 

A l'époque de ma scolarité, je comprenais pourquoi, le vendredi, les visages s'allongeaient, pourquoi les sourires se figeaient ! Mes congénères de pensionnat et moi, en connaissions la raison hebdomadaire, le motif récurrent : le repas de la cantine ! Un vendredi sur deux, l'odeur du poisson qui flottait dès le matin, dans les couloirs ou la promesse des œufs cuits durs, sauce plâtreuse Mornay, servis avec épinards avaient l'assurance de nous dépiter ! Une seule seule personne semblait s'en réjouir, la bonne sœur, chef de cuisine, si petite mais si rapide à la marche, qu'on l'avait dénommée " trottinette ".

Au temps des études secondaires et de mes humanités classiques, j'étais emporté par le souffle des alexandrins. Corneille, Hugo et Racine avaient le génie de m'enflammer ! C'est en découvrant la seule comédie, écrite par ce dernier : " Les Plaideurs ", que la révélation m'est apparue dans toute son évidence !

Quand Petit-Jean débute son monologue en déclarant : " Ma foi, sur l'avenir bien fou qui se fiera : -Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera. ", je compris alors, pourquoi mes vendredis avaient été funestes et pénibles ! C'était pour avoir la garantie d'une très bonne fin de semaine en famille !

Dans mon optimisme juvénile, j'avais même conclu que la logique inverse devait probablement s'appliquer : " Tel qui pleure vendredi, dimanche rira ! " La pénibilité de chaque vendredi avait la certitude de la joie du week-end, dans l'amour des miens, les rires et les jeux.

Une leçon s'en dégageait. Si cet alexandrin devenu proverbe signifiait que la joie était souvent suivie par la peine, il valait mieux ne pas être le premier à rire pour ne pas être le dernier à pleurer ! Alors, vive la diététique et la science culinaire appliquées à l'école du savoir et de la vie.

Mais, c'est bien plus tard, que j'appris et compris qu'au banquet de l'amour, le vendredi était consacré à Vénus, quand une jolie sirène à queue de poisson m'envoya me faire cuire un œuf !

Le temps a passé et tamisé mes souvenirs. Aujourd'hui, je sais que le bonheur n'est pas constant et que le chagrin succède à la joie. Pas de ciel sans nuages ! Une arête peut venir se loger en travers du gosier, n'importe quel jour de la semaine. En mettant ses œufs dans le même panier, le succès n'est jamais garanti !... J'ai heureusement depuis, oublié les vendredis empestés en découvrant chez Petrossian, les plaisirs exceptionnels de l'alliance des œufs noirs de l'esturgeon avec la vodka !

J'ai également acquis de la sagesse populaire. "Je fais avec ! ", comme on dit. Quand, ayant évité les jours noirs, j'agis à la petite semaine, je dis : " Ça va comme un lundi ! Aujourd'hui, si ce n'est pas mardi gras, ce n'est pas non plus, mercredi des cendres ! Vivement la semaine des quatre jeudis ! " 

Quand je fais le programme du week-end, je pense à Sacha Guitry : " Ne faites jamais l'amour le samedi soir, car s'il pleut le dimanche, vous ne saurez plus quoi faire ". En mauvais bricoleur du dimanche, j'ai dû en appeler à Woody Allen : " Non seulement Dieu n'existe pas, mais il est impossible de trouver un plombier le dimanche. "

Désormais, une autre maxime valable pour tous les jours de la semaine, me menace ou me conforte dans sa grande généralité : "Rira bien qui rira le dernier."

Devant l'adversité, je ne dois jamais renoncer ! La roue peut tourner, le cours défavorable des événements peut s'inverser. Je peux gagner quand je croyais tout perdu ! J'aurais un jour, ma revanche ! Mes adversaires ne perdent rien pour attendre ! " La vengeance est un plat qui se mange froid ! "... comme le poisson ou les œufs mayonnaise !...

Dans le fond du réfectoire, au final des menus pas toujours plaisirs, au buffet froid de la vie, c'est souvent maigre, tel un vendredi en Bellevue, rémoulade ou mimosa !

 

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L'ennemi invisible

Publié le par modimodi

  Nov 2020

TQP 

Fais gaffe, mon ami, tu es attaqué de partout.

Au départ, c'est chouette ! L'existence est une fête ! La vie est sur terre comme un cadeau du ciel. Elle se manifeste dans la présence des êtres et la beauté des choses.

Mais hélas ! Tu ne tardes pas à comprendre que l'ennemi te guette, que lui aussi, il est partout. L'invisible te menace… Toi, le géant face à la fourmi, toi, le colosse aux pieds d'argile, tu es fragile. Tu te donnes l'air au courant mais le courant d'air t'est fatal : Atchoum ! Atchoum ! Un refroidissement, la grippe, une fluxion de poitrine.

La vie t'a enrhumé. Tu apprends vite à tes dépens qu'il y a les microbes, de minuscules êtres vivants qui ne se voient qu'au microscope. On n'a pas toujours besoin d'un plus petit que soi, tu en fais l'apprentissage. Car tu dois être sur tes gardes. Impossible pour toi de prendre cela par-dessus la jambe et de t'en laver les mains. Non ! Tu dois les savonner et éviter de te faire mousser !

Puis, si tu veux vivre jusqu'à quatre-vingts ans et des poussières, on te dit de te méfier des acariens. Mais où sont-ils ? Tu ne les vois pas et pourtant tu es allergique à leur présence. Si tu sais qu'il peut y avoir jusqu'à dix mille acariens par grain de poussière et qu'ils sont à peu près deux millions dans un lit, tu en perdras le sommeil même en essayant de les compter.

Alors, tu croyais être heureux, tu l'es mon ami, mais tu es en sursis ! La vie te ballade. Elle t'a pris en grippe de l'Espagne jusqu'à Hong Kong. Olé ! Olé ! Tu ris jaune et tu peux même mourir de rire ! Ah ! Peste soit de ton voisin, il a mal au ventre, votre lutte sera intestine. 

Heureusement ! La nature est généreuse ! Y'a des fleurs et des oiseaux et de gentils animaux pour enchanter ton quotidien. Mais Cui ! Cui ! Cui ! C'est toi qui es cuit, comme un poulet ou grillé comme un pangolin !

Ah ça ira ! SRAS ira, SRAS ira, mon ami, tu déchanteras et tu tousseras. Ce n'était pas mieux hier !  L'ennemi numéro un n'est jamais le même. Pas besoin de faire le mariole pour attraper la variole. T'étais fait comme un rat avec le choléra ! 

Le virus a sorti la Hache de guerre et répandu la Haine : H1N1, H2N2 et scrogneu gneu et cætera ! Tu peux dormir la tête en bas, les chauves-souris veillent sur toi et les singes jouent à Rhésus perché ! Des cris retentissent dans la savane et les forêts, dans la jungle des villages et des villes. Si ! Da ! Ebola ! Covid ! Covid ! Et Pan ! Et Pan ! Et Pandémie !

La menace avance masquée, toi aussi ! Sinon, tu seras confiné et testé et tracé et demain vacciné. Tu allumes ta télé, la Covid est là, elle fait à l'écran la bombe. Elle est prête à exploser, tu vas te faire bombarder et tu seras covidé ! 

Elle est invisible, dans l'air, sur les objets, sur toi, sur l'autre que tu croises. C'est une mine sous-marine, c'est elle qui te drague. Ne dites plus à quelqu'un : "T'as bonne mine", il risque de vous  sauter au cou et de vous prendre à la gorge. Vous ne saurez même plus lui souffler dans les bronches, covidé que vouq serez.

C'est toujours la lutte entre Caïn et Abel. Ton frère, l'autre est une menace. Plus de geste amical, que des gestes barrière. La nature a horreur du vide, la Covid aussi. De Covid, de conneries ou d'intelligence, tu es asymptomatique, porteur sain et d'autant plus dangereux que comme d'habitude, tu es positif. Alors par inconscience, optimisme ou confiance en la vie, tu continues ! Tu pollues, tu t'intoxiques, tu bois, tu fumes, tu te suicides, tu joues au jeu de la vie et de la mort : Stop ou encore !

Carpe diem, mon ami ! On n'échappe pas à son destin !

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Mystères

Publié le par modimodi

Si les contraires s'attirent, les amoureux doivent-ils se prendre à rebrousse-poil ?

La chirurgie plastique sauve-t-elle les appâts rances ?

Péter la forme, ça donne envie de changer d'air ?

L'échange amoureux entre deux intellectuels va-t-il plus loin que le bourrage de crâne ?

Mort de rire : Happy end ?

Si quelqu'un vous dit : "Quel bon vent vous amène ?" Méfiez-vous, c'est sûrement un pète-sec !

L'agité du bocal tourne-t-il toujours en rond ?

Entendez-vous bien la grenouille et le corbeau ? _ "Je te croaa !" _ "Merci !" _ "Y'a pas de coaa !"

L'amour tourne-t-il au vinaigre pour les cœurs d'artichaut ?

Les blondes platine tournent-elles en boucles ?

Quand les poules auront des dents, les coqs devront-ils protéger leurs arrières et mettre leurs œufs à la coque ?

La femme qu'on aime pour sa plastique n'a-t-elle à vous offrir qu'une fleur artificielle ?

Entre conjoints, est-ce qu'il manque un trait d'union ?

Si la beauté ne se mange pas en salade, pourquoi vouloir effeuiller cette jolie frisée ?

Les vieilles filles ont-elles raté leur examen de passage ?

Savez-vous, si la réputation de la Vénus de Milo venait de son influence ? Elle aurait eu, dit-on, le bras long !

Peut-on en avoir par-dessus la tête de vivre avec un fichu caractère ?

Le risque de l'addiction ? Reprendre un scotch, quand la langue colle au palais ?

La bise : un baiser en coup de vent ?

Est-ce faute d'avoir la clim que certains dorment les doigts de pied en éventail ?

 

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Gages

Publié le par modimodi

 CDC 52

Qui a dit que l'existence n'est pas un jeu et qu'il ne faut surtout pas se laisser donner des gages par le destin ?

Aux jeux de la vie et de l'amour, vous êtes-vous montrés imprudents ? Avez-vous obtenu des gages et en avez-vous donnés ? Moi, de tous les gages d'amour, je me rappelle fort bien, surtout du dernier !

Ma bonne amie m'a dit : _ "Tu as perdu, je t'donne un gage !" Moi, naïvement, j'ai répondu : _" OK chérie ! C'est quoi ce gage ?" En réponse, j'ai entendu un sonore et tonitruant : _" Dégage !"

Gageons amis, que vous avez alors, comme moi les nerfs, le cœur et le moral bien accrochés pour ne pas vous transformer, gratuitement et sur le champ, en tueur à gages !

Un conseil, ne donnez jamais votre cœur en gages, vous n'y gagneriez rien, même pas une promesse de crédit. "Mieux vaut une dévotion au mont de Vénus, qu'un abandon au mont de piété," me disait ma tante.

N'offrez pas votre confiance aveuglément. Les gages d'amour n'ont pas de garanties en retour. Si vous laissez vos sentiments en caution, vous ne pourrez pas les racheter en cas d'espoir ruiné. L'amour est à pertes et profits, à fonds perdus. Au dépôt de bilan, preuves à l'appui, le perdant devra admettre que Cupidon est cupide et que le bel Éros est rosse !

Sans avoir failli, par la brusque sanction d'une fin de non recevoir vos sentiments et dons de tendresse, vous voilà, en faillite, en dettes avec elle ou avec lui. Vous n'aurez plus désormais de retour sur vos tendres investissements. Votre débiteur ou débitrice estime que vous n'êtes plus en mesure d'honorer vos promesses et vos engagements. Vous voilà saisi par la saisie de votre cœur que vous pensiez insaisissable.

Aucune assurance, à peine une espérance ! Rien qu'un certificat de dépit en guise de dépôt, une fin de non recevoir un simple retour d'affection. Pas de sauvegarde, hormis celle de vos illusions !

Vous avez oublié vos classiques ! Vous vous êtes rêvé et comporté en Don Juan, vous vous êtes cru grand seigneur alors que vous n’étiez que le serviteur maladroit d'amours campagnardes et ancillaires. Vous aurez donc le même sort que celui de votre infortuné domestique, Sganarelle. Vous vous êtes comporté en séducteur et ardemment brûlé les ailes, sans le moindre repentir pour vos victimes abusées. Vous avez ignoré les remontrances et bravé les règles de la morale. Alors, le feu de l'enfer vous a embrasé dans un coup de foudre et un éclair mortel. Le tombeur est tombé. Le bourreur des cœurs est devenu sa propre victime. Vous pourrez à votre tour, vous écriez : "Tout le monde est content : il n'y a que moi seul de malheureux ! Mes gages ! Mes gages ! Mes gages !"

Le valet est toujours la caricature du maître ...  Votre sale air est votre seule récompense. L'amour n'offre aucune sécurité. Vous n'aviez pas le fonds de l'âme suffisant, vous pouvez garder votre air emprunté. A croire Oscar Wilde, " vous avez visé la lune. Mais "votre échec vous a fait atterrir dans les étoiles," dans le champs des astres... A dire vrai "désastre"...

Souvenez-vous, mon importun ami ! Vous faisiez autrefois l’intéressant devant les belles afin d'attirer leur attention, de susciter leur intérêt et d'obtenir leurs faveurs. Vous, l'amuseur, l'ambianceur, l'histrion, le comique troupier aux gages pseudo comiques, vous êtes à présent, sans intérêt ! Impayable, pensez-vous avec raison ! Oui ! En effet, vous ne prêtez plus qu'à rire. Je vous engage donc sur le champ à ne pas insister ou bien je vous dégage à mon tour et là, pour sûr, je m'y engage.

 

 

 

 

 

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Hara-kiri

Publié le par modimodi

Face au ara qui rit,

Devant son bol de riz,

Précuit au bain-marie,

Monsieur Poulokury,

Mandchou de Mandchourie,

Aigri et assombri

S'écrie, plein de mépris:

"Y en a ras-le-bol, du riz !"

 

Face au ara qui rit,

Qui rit et renchérit,

Devant son bol de riz,

Le mandchou en furie

Se fait hara-kiri.

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