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Sécurité écologique 4/7

Publié le par modimodi

EV LECTEUR 38

Ecologie

Amis lecteurs, je m'imagine toujours au printemps des arts ! J'espère toujours le renouveau. J'ai la plume gonflée de sève. Mes idées bourgeonnent. Mon expression fleurit. Dans l'écologie des mots, j'assure !

Je fais la pluie ou le beau temps en respectant l'environnement lexical. J'offre la variété de mes salades des quatre saisons des amours, dans un climat narratif tempéré.

Je ne souffle pas le chaud et le froid. Parfois, vous pensez que je vous laisse dans le brouillard mais ce n'est qu'une brume passagère qui se dissipe aux éclats de ma prose solaire. J'écris d'une plume irisée pour vos cœurs tournesols.

Le monde lui, cherche la tranquillité et le bonheur. Il se développe aujourd'hui dans une prise de risques limités, dans des principes de précaution maximale. L'environnement doit être sécurisé. Mais tout se détraque, le climat s'emballe, la terre s'affole ! L'univers se dégrade, la destruction des espèces s'accélère, nos risques sont systémiques et vitaux. L'homme épuise plus ses réserves qu'il ne préserve et ne se préserve.

Mes amis, lecteurs de passage, vous veillez heureusement et attentivement à mon débit de mots et de phrases. Mon énergie doit être renouvelable afin de ne pas vous épuiser de répétitions indigentes de création. Si je veux un jour que vous ne tarissiez pas d'éloges, je ne dois pas vous noyer dans le torrent d'idées ou leurs remous d’eaux troubles.

Le lecteur aux goûts de girouette est avec moi, dans l'air du temps ! Mes idées dans le vent et ma tête en l'air s'emportent souvent dans la tornade blanche de ma page. C'est la tempête dans l'encrier ! Sale temps pour ma planète inspiration.

Quand je crois que ça gaze, je dégaze ! Mes idées poissent dans l'encrier, comme des oiseaux de liberté aux plumes en-mazoutées. Je suis même grillé pour le prix albatros ! Et tout se dérègle encore plus, dans un climat d'esprit surchauffé quand le ton s'enflamme et que le style devient pompier. Espérer alors, avoir votre attachement, n'est pas du tout cuit.

Je suis votre homme de plume plus que de parole. Je suis un créateur, un éveilleur d'idées en liberté conditionnelle. Je suis l'objet de toutes vos attentions, je guette moi-même vos observations, que j'espère quotidiennes. J'évite les perturbations et les basses pressions. Je ne provoque pas vos foudres par quelques soudaines fulgurances.

Comme vous n'êtes pas superficiels, vous allez au fond des choses. Je dois me creuser la tête et piocher dans mes idées ! D'ailleurs, si ma poésie est libre, je versifie sous surveillance. Si le fond de l'air est frais, il doit le rester. Les censeurs, amateurs de vers écolos s'assurent que je ne poète pas trop fort, aux quatre vents de la fatuité, afin de préserver la couche d'ozone.

L'humanité s'affole du dérèglement climatique. Elle dit en faire une priorité ... La période est cataclysmique. La catastrophe nous est partout promise. La glace des icebergs fond à vue d’œil, le niveau des océans monte et engloutit les terres, les côtes reculent. La sécheresse s'accentue, l'eau douce diminue, les nappes phréatiques sont intensément pompées, la désertification s'étend, la déforestation modifie l'écosystème.

Tandis que les espèces sauvages de la faune et de la flore disparaissent dans une hécatombe stupéfiante, la faim décime l'humanité... et cela ne fait que commencer ! Le pire est à venir. Les éléments se déchaînent : tempêtes et ouragans, incendies et dégâts des eaux, tremblements de terre et éruptions. L'air se dégrade, l'atmosphère est de moins en moins respirable. Les émissions de gaz à effet de serre augmentent en continu, les sols s'épuisent, la pollution imprègne notre quotidien, la température s'élève.

L'homme monte soit disant la garde pour préserver ses acquis. Il prend hélas plus soin de sa petite personne que de son environnement ou de la planète. Il court à sa perte. Il le sait mais il s'enferre sur l'épée de Damoclès jusqu'à la garde ! Tout lui semble gratuit, en libre-service. Dans la nature, tout lui est dû.

Mais un jour, il devra en payer le prix fort. Je le redoute ! Je crains que l'école de la vie ne se prépare à fermer pour de grandes vacances prolongées. J'aperçois déjà le triste tableau noir du grand départ ! Bon ou mauvais élève n'auront plus alors qu'à rendre leurs derniers devoirs, à leurs vanités comme à une nature morte !

 

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Boules de comme

Publié le par modimodi

**??§§ La vie, c'est comme les parapluies, ça s'apparente aux pépins.

** L'amour, c'est comme la valise, mieux vaut parfois se la boucler ou se faire la malle.

* La femme, c'est comme l'alphabet, que vous l'aimiez ou que vous l'abhorriez, c'est toujours de A à Z.

** La vie, c'est comme la boisson, de la première eau de vie à la dernière bière, on trinque.

XX* ?§ La femme, c'est comme la proposition, à prendre ou à laisser. On peut s'en délecter et s'en lécher doigts et babines, si elle est alléchante.

* L'homme, c'est comme le veau, mou, à la noix, quasi, vachard.

** La mort, c'est comme la limace, elle se meut lentement, dans le sillage de la vie pour en faire ses choux gras.

X** L'homme, c'est comme l'enfant de chœur, il porte les burettes pour, doux Jésus, qu'on les lui vide.

* L'amour, c'est comme le chantier: des travaux de bricolage pour tout corps d'états, parfois écrasants, souvent épuisants.

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Passante 2/2

Publié le par modimodi

Ne m'es-tu pas semblable,

Petit cœur introuvable,

Mon double inconciliable ?

Désirs inexprimables,

Éclats en moi instables.

Destin inévitable,

Cette part insoutenable,

De moi, déjà friable ?

 

Fleur bleue de désespoir,

J'aurais voulu m'asseoir,

J'aurais voulu surseoir

Au temps, à l'illusoire,

Tes malheurs apaiser,

Ton corps apprivoiser,

Le couvrir de baisers.

Près de toi reposer.

 

Mais je vais mon chemin,

Parallèle, inhumain,

De nuit noire en matin,

Sans lampe d'Aladin.

Assoiffé d'absolu,

De plaisirs attendus,

Poursuivant éperdu

De plaisirs méconnus.

 

Et tu vas ton chemin,

Au hasard des défaites

D'envies insatisfaites,

De fausses amourettes,

De joies à la sauvette,

De soudards en goguette,

Au gré de tes conquêtes,

Pour puits aux oubliettes.

 

Mais tu m'es revenue,

Cette nuit, imprévue,

Oui ! Je t'ai reconnue

Là, en pleine cohue

De désirs survenus

Dans ce songe incongru...

Ardeur inattendue,

Ô bonheurs impromptus !

 

Toi, ma belle inconnue,

Amour non avenu,

Tu m'es réapparue

Sous la forme ingénue

De ce corps dévêtu !

Dans ce rêve confus,

Je te tiens, retenue...

Délices suspendus !

 

En moi, tu perpétues

Sans doute, à ton insu

Le mythe entretenu

Du beau fruit défendu.

Même sans lendemain,

Ma nuit est de satin,

Et j'écris mon destin

Sur ton corps parchemin !

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Passante 1/2

Publié le par modimodi

Je t'ai croisée, frôlée,

Nos yeux se sont cherchés.

Ma peau électrisée

Demandait des baisers.

Je t'ai suivie, perdue,

Ma sœur, mon inconnue.

Pourtant tu continues

A hanter mon cœur nu.

 

Dans les pas du hasard,

J'ai cru t'apercevoir

A travers les brouillards

De ces regards hagards,

De ces vies sans histoire,

Au bord de ce trottoir,

Où tu offrais le soir

Ta p'tite fleur d'ostensoir.

 

Oh ! Rêves dérisoires

D'une cité-dortoir !

Oh ! Désirs au brûloir

De pauvres banlieusards !

Oh triste promenoir !

Dérisoire offertoire

De plaisirs de hasard,

Enfer sans purgatoire !

 

J'ai poursuivi l'espoir,

D'une brune aux yeux noirs.

Du bout de ce comptoir

Jusqu'à ce quai de gare!

Territoires des bizarres,

D'errants en cauchemars,

De criards sans égards,

Concupiscents blafards.

 

Personne, aucune amarre,

Fantômes de brouillard !

Quelques échos épars,

Crachés d'un piano-bar.

Il ne m'est rien resté

Des ombres envolées,

Des regards esquissés,

Des rêves effleurés.

 

Mystérieuse inconnue,

Mirage entraperçu,

Aussitôt apparue,

Aussitôt disparue,

Joie aussitôt perdue.

Je cherche au dépourvu

Les plaisirs ingénus,

La passante entrevue.

 

Toi, ma déconvenue,

Je reste cru, à nu

Sans planche de salut.

Auras-tu survécu

A l'abandon des rues?

Qu'espères-tu encore

Dans ces froids corridor

Où se traîne la mort?

 

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Sécurité 3/7

Publié le par modimodi

EV LECTEUR 37

La Santé

 Amis lecteurs, merci ! Vous veillez sur ma santé ! Vous surveillez la qualité de ma prose et de mes vers, aux rimes tantôt pauvres, tantôt riches ! Vous ne voulez ni ersatz ni placebo littéraire, pas de remèdes périmés ! Sinon, je vous fiche mon ticket modérateur que vous crieriez :  "Remboursez ! Lâchez-moi la vignette !"

Le produit que je vous fournis doit être original, pas une potion d'arrière-officine. Sa substance doit être active.... "Même pas mal à la tête !" La lecture d'un seul de mes textes doit être analgésique comme un bonbon à déguster en sublingual. Pour vous mettre du baume au cœur, inutile de vous passer la pommade et de tartiner mes cataplasmes. Je me dois d'être délicatement pressant, pas empressé. Belle plume, bonne patte jamais pâteuse ou empâtée.

Le style doit être à la page et efficace, le genre maîtrisé et le sujet ciblé. Pas d'entorse au bon goût et à la forme ! Le mot doit être juste et précis, référencé au codex. L'humour agile doit émoustiller, émulsionner et nébuliser les capacités de votre habilité intellectuelle. Pour vous non plus, aucun risque de lumbago de trop de contorsions neuronales dû à mes acrobaties sémantiques.

Je ne dois pas être la coqueluche, même si mon récit peut vous prendre à la gorge que je tente, tout aussitôt alors, d'adoucir par une expression sirupeuse. Je ne dois pas me gargariser ni être nauséeux. Pas d'inflammation même s'il m'est permis d'écrire avec flamme pour embraser l'imagination ou l'enthousiasme du lecteur ! Pas de plume éruptive pour éviter les crises de boutons du lecteur qui s'écorche aujourd'hui la peau, quand hier, c'était du vélin ! Je me dois de respecter votre sensibilité et à mon tour de prendre soin de vous.

La santé est un droit qui devrait être universel. Au nom du principe que prévenir, c'est presque guérir, la sécurité de la santé et le système de veille sanitaire français et international sont toujours en alerte pour prévenir les épidémies ou apporter une aide humanitaire. Les virus sont hélas partout ! Ils mutent en s'adaptant plus vite que nos remèdes. La pandémie nous guette... Les dangers sont planétaires. On nous convainc par la panique vaccinatoire que nous risquons l'infection généralisée. Des patients impatients se ruent alors sur les médicaments.

Les produits vendus en officine sont eux-mêmes décriés, trop chers et inefficaces pour concerner l'hypercomplexité de la vie. Le pays est pourtant en surconsommation addictive et nous savons que nous sommes à peu près tous, un jour ou l'autre, des malades "imaginaires", en auto-médication. Trop de drogues entraînent une accoutumance voire un risque d'intoxication médicamenteuse ou de pharmaco-dépendance.

Sommes-nous en sécurité ? L'agence française de médicaments teste les produits avant leur mise sur le marché. Elle n'a pas empêché le récent scandale du "Médiator" et avant, du sang contaminé et du "Vioxx". Quand la mort est en échéance, ce n'est plus un accident, c'est un meurtre !

Loin des coupe-faims, l'appétit des profits est toujours grandissant. Les intérêts commerciaux des grands labos pharmaceutiques, des firmes et des groupes industriels, à la recherche constante de nouveaux marchés expliquent le surcroît d'énormes scandales financiers et ce, malgré tous les comités d'éthique, les commissions de vigilance et d'évaluation, composés d'experts, trop souvent laxistes.

Bien sûr, le citoyen a le droit de pouvoir se soigner en toute sécurité et dans un libre accès aux soins. Chez nous, tout est régi par le système de sécurité sociale mais le régime est en déficit croissant. Tous les remèdes à la crise ne sont guère plus efficaces que 40% des médicaments, reconnus inutiles!

Ils soulagent plus souvent les symptômes qu'ils ne guérissent durablement. La médecine est elle-même décriée, en médecine à deux vitesses, privée et publique pour les riches et pour les pauvres. Il faut savoir que les prix sont moins élevés dans tous les autres pays européens. La dérégulation des tarifs et des pourcentages est la nouvelle pathologie des remboursements.

Les génériques moins coûteux, aux molécules tout aussi efficaces, nous dit-on, que les molécules princeps sont censés faire faire des économies à notre régime d'assurance sociale. Les quasi copies se multiplient rentablement. Les médecins et les pharmaciens reçoivent des primes pour en prescrire ! Sans doute, tenons-nous là, le prochain scandale du marketing du grand lobbying des génériqueurs ! La compétence des experts ne garantit absolument pas dans la transparence, leur indépendance. Il s'agit de toutes façons en toute opacité de continuer à nous dorer la pilule.

Mais vous le savez, moi, je ne cours pas le cachet. Je vous tiens même la dragée haute dans mes écrits. J'en ai toujours une pleine tablette ! D'ailleurs, je suis plutôt pour les médecines douces et naturelles. Je suis pour la Roméo-pathie ! Envoyez-moi vite une belle plante que je puisse me soigner avec elle !

 

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Mystères

Publié le par modimodi

XX* Si la femme est une inclinaison pour l'homme, quand il est dans le raidillon, est-il son remontant ou son tire-fesses?

* La fausse aisance des chefs de cabinet, vient-elle des commodités?

*Faux frais ou vieux beau?

* Ceux qui ont la science infuse, ont-ils l'esprit comme une passoire?

* A Lourdes, les paralysés qui zozotent, prient-ils Marie, qu'elle les prothèse?

XX* Les gays font-ils bourses communes ou paniers percés?

* Pour prendre le blé, sans faire de foin, faut-il un homme de paille à votre botte ou faire semblant d'être fauché?

* Ceux qui sont ivres-morts, se sont-ils rincés, la dalle funèbre?

* Les poules du Sussex sont-elles meilleures au lit qu'au riz?

* L'instinct maternel serait-il effet-mère?

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Souris-moi

Publié le par modimodi

FA

Nous avons pris perpète

Pour les joies, les défaites !

Cinquante ans, des brouettes

D'une vie en tête-à-tête,

D'amour, des clopinettes ! 

 

Souris-moi blondinette,

Arrêt'de faire la tête,

Quand tu vois qu'je répète

Mon solo d'castagnettes 

Pour la prochaine compète !

 

Est-ce que moi, je me plains

Quand tu joues d'l'arrièr'-train,

Pour moi et les voisins,

Le pétulant refrain :

Cassoulet toulousain ?

 

Souris-moi la Germaine !

Ne fais pas ta vilaine,

N'te moqu' pas d'ma bedaine,

N'm'reproch'pas mes fredaines,

C'n'était que des neuvaines !

 

Est-ce que moi, j'ai la haine,

Quand à longueur d'semaine

Tu dis qu't'as la migraine,

Qu'tu chantes la mêm' rengaine

En agrafant ta gaine ?

 

Souris-moi, ma trop sage,

Ma fleur de retour d'âge,

Ma p'tite bête d'orage !

Finis c'peinturlurage

N'rate pas ton maquillage !

 

Achèv' tes barbouillages,

Occup'-toi du séchage

Des trois couches de plâtrage

Collées sur ton visage !

T'es en mod' boursouflage.

 

Fais gaffe au décollage !

Au lieu d'un effeuillage,

Tu vas fair' d'l'épluchage !

T'as pas d'chance au grattage,

T'as l'rimmel en coulage !

 

Souris-moi tête de piaf !

J'n'veux pas d'ton épitaphe, 

Claqu' pas du bec, fais gaffe !

T'as l'dentier en carafe,

On voit plus qu'les agrafes !

 

Ne me croque pas la pomme

Mâche plutôt du chewing-gum,

Ou prends ton magnésium.

Épargne ton bonhomme !

J'voudrais finir mon somme.

 

Souris-moi Belzébuth !

Avant qu'on se charcute !

Finissons la dispute,

Avant qu'on se percute !

Ouvrons le parachute,

 

Et j'te l'dis : Viv' la chute,

Si tu m'offres tes flûtes,

Enfin pour la culbute !

J'te prends à la minute 

Et place à la turlutte !

 

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Voyageur immobile

Publié le par modimodi

EMI

Il faut la patience à ce corps de tumultes

Et c'est la vie qui va et l'ennui qui exulte.

Dans ce cœur délaissé par tant d'amours incultes.

 

Le temps a jeté l'ancre, la mer au port croupit,

L'amour s'évanouit dans sa propre utopie

Et le jour près de l'âtre, lentement s'assoupit.

 

Ma raison extravague, ma peine se languit.

Je poursuis les chimères de mon bonheur enfui.

Il n'est pas de frontière aux rêves infinis.

 

Je sais de grands voiliers cinglant pour l'Amérique

Et des pirogues lasses sur les cours d'eau d'Afrique.

Je rêve d'Odyssées océanographiques.

 

Sous le vent de la lande courent des poneys sauvages,

Les taureaux de Camargue paissent aux marécages,

Insouciants d'ignorer la dernière estocade.

 

Du haut des cimes blanches, les eaux font la cascade

Et depuis mille nuits chante Shéhérazade,

Pour adoucir le cœur du sultan de Bagdad !

 

Je voudrais être brise pour claquer dans les voiles

Comme un enfant poète, faire la course à l'étoile,

Inviter chaque oiseau aux fous vagabondages !

 

Je veux vous supplier d'oublier d'être sage,

Mettre un joyeux désordre aux plis de ce corsage,

Vous donner le frisson de caresses frivoles,

 

Effleurer de ma bouche vos désirs qui s'affolent

A en perdre raison, les sens et la boussole,

Quand vos soupirs tremblent d'extases qui s'envolent.

 

La moindre goutte d'eau revient d'un long voyage,

Saurai-je la dérive de mon cœur qui nuage !

Est-ce l'ennui qui vient ou la vie qui s'enfuit ?

 

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Sécurité : ambiance générale 2/7

Publié le par modimodi

EV LECTEUR 36

 Ambiance Générale

La France est dans la dèche et le gaspillage ! Mais au fond, je ne fais pas exception, tout me ressemble ! Je suis dans l'ambiance générale du pays ! ...

Après tout, gardons espoir ! ... Mais ça c'était encore possible, hier ! Aujourd'hui, il n'y a plus rien ! De fond en comble, c'est un comble, plus de fonds ! De la cave au grenier, plus de blé ! La chute nous précipite au fond du trou. On ne peut même plus dire à fond la caisse ni du reste. Au surplus, il n'y a plus rien, qu'un surcroît de pénurie à se partager ! Tout diminue, sauf la dette augmente !

Tenez ! Je suis un citoyen modèle, un écrivain référence ! Je me dépense sans compter et je dilapide mes maigres idées. Je suis un prolixe, en abondance de bas goûts ! Je gaspille l'inspiration et l'encre. Je laisse courir ma plume. Je bats le pavé littéraire et mes mille-feuilles ne me laissent fatalement que d'innombrables miettes. Je gratte même les os de mes cadavres exquis ! Si mon esprit est vif, la chair est faible et parcheminée.

J'essaie tous les genres et tous les styles. Je fais dans la crème et l'onctueux, dans le pâteux et le pataud, dans le vert et le cru...Je suis licencieux parfois, mon encrier déborde, je perds contenance ! Alors ce sont, inévitablement mes lecteurs qui me débauchent. Je n'ai souvent plus d'audience. Pointer de ma plume en trouant le papier est devenu mon plein emploi !

Idem, pour mon beau pays, riche d'illusions et de promesses mais indigent de sa dette publique. On le dit, on le lit. Pas le temps de crier gare ! Le train de mesures déraille. La France est à l'arrêt et danse devant le buffet. La croissance est en panne. L'économie est sur une voie de garage et il n'y a forcément plus de sécurité de l'emploi ! Trop de jeunes agités, appelés désormais à avoir les rythmes scolaires dans la peau, sortent sans formation.

Dans les vases communicants de la précarité sociale, le chômage augmente et le niveau de vie baisse. Nous atteignons des records aux limites du supportable. Attention ! Aux caprices du temps comme au climat social qui lui aussi se dégrade ! Avis de tempête !... Les cirés comme les gilets sont jaunes et le rouge est mis aux yeux lacrymogènés comme aux bonnets !

Nos nerfs sont comme les dépenses, de plus en plus difficilement maîtrisables. Les efforts gouvernementaux sont soutenus, non pas pour redresser l'économie mais pour nous garder le moral en plein emploi. Les miraculeuses promesses de baisse des impôts sont constantes mais seule la régression du pouvoir d'achat est en progression triomphante.

Tout devrait aller bien pour moi ! Mes conditions de travail sont excellentes ! Je ne suis pas soumis aux cadences infernales. Ma plume trottine plus qu'elle ne court sur le papier.  Je ne risque pas de foulure ou de crampe de l'écrivain. A moins de me mettre le doigt dans l’œil, je ne risque pas de m'aveugler d'un subit éclair de génie ! J'écris en toute sécurité en respectant l'hygiène mentale de mes lecteurs. Je suis aux petits soins avec eux pour ne pas faire confronter leurs goûts éclectiques à mes douleurs arthritiques. Mon style est soigné, même si certains jours, il est comme les cataplasmes, appliqué !

Il n'en est pas toujours de même pour tous les braves salariés. Par précaution, le monde du travail a développé des outils de protection de la santé et d'amélioration des conditions de travail. L'évaluation des risques professionnels est censée minimiser les accidents et inspirer des mesures de prévention, normatives et prescriptives. Tout est désormais encadré : la productivité, les outils de travail, l'organisation, la rémunération. Tout est surveillé et contrôlé... Mais il est évidemment plus facile de garantir la sécurité dans l'emploi que la sécurité de l'emploi.

Moi, je dois juste garder de la ressource et ne pas puiser dans mes réserves. Je risquerais l'appauvrissement dans l'approvisionnement des idées, si j'en épuisais trop vite le filon. Qu'espéreriez-vous alors? Hormis, une longue complainte en sol mineur et une bien triste mine si, par malheur, je n'épatais plus la galerie ! 

Mais rassurez-vous, prudents lecteurs, je ne causerai pas de dommages collatéraux, si mon talent soudain explosait ! Je pourrais juste empoisonner le climat littéraire du lecteur, si je lui tenais des propos faisandés ou fumeux. Je peux encore polluer le cours de ses pensées si je charrie dans les remous de ma propre pensée, des déchets d'inspiration.

Par contre, le mineur lui, risque toujours le coup de grisou, le chimiste, la contagion par une mauvaise manipulation de produits. Elle est impressionnante la table des matières dangereuses ! Dans l'industrie, on peut prévoir au maximum mais il reste toujours l'imprévisible, l'aléatoire, la conjonction d’événements fortuits, et par le plus grand des hasards, la défaillance ou la malveillance, la faute technique ou humaine.

Quel que soit le huilage des réglementations et le renforcement des vérifications, la roue du destin se grippe ou se casse ! Sans parler de quelques fous, pyromanes ou imprudents qui jouent avec le feu, à l'apprenti sorcier...

 

 

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Boules de comme

Publié le par modimodi

** L'homme, c'est comme les tombolas, si c'est un bon numéro, tu tombes, holà!...sur un gagnant ou un lot de consolation!

* L'amour, c'est comme la macédoine, l'ananas trouve la poire et les pommes, quelques mûres.

* La mort, c'est comme l'escale, elle vous débarque à terre.

X* Le sexe, c'est comme la gâchette, trop fine ou trop de détente n'assure pas le bon coup.

** La vie, c'est comme le tabac, un passage, un départ en fumée et quelques cendres.

X** La femme, c'est comme la critique, elle se déchaîne sur l'article, parfois sans intérêt.

** L'homme, c'est comme le blaireau, quand il se fait mousser, il vous barbe.

** La vie, c'est comme la chasse, dès l'ouverture, on se fait tirer comme un lapin, seuls les rescapés les posent.

X* Le sexe, c'est comme le cocktail, un lait de poule à l'eau de vit! Un vrai remontant, un rien détonnant s'il est explosif!

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