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Articles avec #fou d'amour tag

Usure

Publié le par modimodi

FA

Comme un voile aux jours bien faits,

Notre amour fait des trouées

Dans nos sentiments mités !

Nous nous sommes écharpés !

Drôle de drame, amours froissés,

Drôle de trame, cœurs rapiécés !

 

Souvenirs effilochés,

Fils retors des jours mauvais,

Quand l'aiguille casse au rouet !

Nœuds rompus des corps noués,

Encordés, trop étirés,

Mal étreints et trop serrés.

 

Nous nous sommes mal aiguillés.

Tu veux vivre à mes crochets,

Les points se sont ramassés,

Je ne sais pas tricoter !

Les soies se sont ennouées,

Méli-mélo dévidé.

 

Nos natures sont hérissées,

Deux coqs tout ébouriffés !

Nos cœurs ont des barbelés.

Nous nous sommes accrochés,

Nous nous sommes égratignés.

Amour fléché, transpercé !

 

La passion s'est démaillée :

Amourette mal brodée,

Mots tendres mal faufilés,

Des vers à rafistoler,

Rimes aux sons usagés.

Poésie à ravauder.

 

Scénario mal bobiné

Pour nos promesses effrangées.

Nos amours sont élimés,

Nos aveux tout éraillés.

Nous voulons tout réparer,

Vite nous rabibocher !

 

Ton haut, tes bas ont glissé,

Nous nous sommes enfiévrés.

Ongles cassés, corps griffés,

Nous nous sommes lacérés,

Nous nous sommes déchirés,

Nous voilà deux balafrés !

 

Notre amour s'est détissé,

L'étoffe en est toute usée.

Nos serments sont reprisés,

Plus rien à raccommoder !

L'amour peut se rhabiller !

Ne reste plus qu'à filer !

 

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Bretelles et ceinture 2/2

Publié le par archibald_06

FA

Tu l'as écrit en bas de la page

Pour rester unis en ménage,

Pas le plus petit badinage,

Pas le moindre marivaudage,

Ni de regard dans les corsages.

 

Au moindre doute, tonne l'orage

Et j'ai droit au grand déballage.

Alors, promis, je serai sage

Et j'aurai droit à tes images,

D'oiseaux libres mais pas volages !

 

Pour éviter les p'tites cassures,

Je dois t'rassurer, à coup sûr !

Pas de faux pas, ni d'aventures !

Pas de doigts dans la confiture !

Impec sur toutes les coutures !

 

Pas d'écarts et pas de faux pas,

Pas de coup d'canif dans le contrat

Ou je passe, de vie à trépas

Et je me retrouv' dans d'beaux draps

Comme une momie pour l'au-delà !

 

Jurer allégeance, sous serment,

C'est l'devoir de tous les amants.

Celui qui aime, faut qu'il le jure

A cors et à cris, à murmures !

"Pour la vie, oui, je te l'assure !"

 

Pas de doutes, pas de clair-obscur !

Toi et moi, dansons sous l'azur,

Sans risquer la moindre foulure.

Pas de coups et pas de blessures,

Pas un seul défaut dans l'armure.

 

Il n'y'a pas de tourment qui dure !

L'amour n'est pas une torture.

Ma foi en toi est pure et dure !

Pas d'intempérie, ni froidure,

La passion est sous couverture.

 

Tu m'as donné la procédure :

Du certifié sous signature,

Sans un pâté et sans rature !

Pour que notre couple perdure,

Tu exiges, bretelles et ceinture !

 

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Bretelles et ceinture 1/2

Publié le par modimodi

FA

Pour être heureux, vite aux abris !

Évitons les intempéries !

Notre amour doit garder le nid

Pas d'prises de bec, que des cui-cui,

Des roucoulades, toute la nuit !

 

Pour sans crainte le préserver

J'te fais d'mon corps, un bouclier !

Prudence est mère de sûreté,

Pas d'épingle ! Elle est bien bouclée,

La ceinture de sécurité.

 

Tu n'as qu'un désir à l'esprit :

Ta tranquillité à tout prix !

Tu m'exiges des garanties,

Des assurances, sans souci :

Du tout risque, sans brouillamini.

 

Pas d'pépins, ni de parapluie !

Nous n'vivrons pas en Normandie

Sous un ciel Lacryma Christi !

Faut du grand bleu au ciel de lit,

Des preuves de tendresse infinie !

 

Cupidon n'est pas un Brutus

Qui fait des promesses au roi d'Prusse !

Aux accrochages, toi, tu dis : "Sus !

Les anicroches : Au terminus !"

Mais t'as l'droit d'habeas corpus.

 

Tu m'l'as imposé mordicus :

"Pas de malus !" Que du bonus

Pour avoir droit à ton quitus !

Ou je peux t'apporter des gages,

Ou sans hésiter, tu m'dégages !

 

Pour me bloquer en cas d'tangage

J'ai besoin d'un solide ancrage.

J'ai renforcé mon arrimage

Avec bretelles au bastingage

Et une ceinture en gros cordages.

 

Je suis au bord du dérapage,

Je suis à deux doigts du naufrage.

Pour ne pas risquer le largage,

Pour éviter le décrochage,

Je m'raccroche à tes avantages.

 

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Bizarre ! Bizarre ! Ben Hur, Icare, Abélard ! 4/4

Publié le par modimodi

FA

Mon amour, mon avatar,

Ma p'tite fleur de nénuphar,

Je n'suis pas assez veinard,

Mais plutôt du genre poissard !

 

Avec toi, tout est bizarre,

J'ai ma raison qui s'égare.

Y doit y'avoir un lézard,

Qui m'ballade dans notre histoire !

 

Pour tes amis rigolards,

Je passe pour un nullard,

Un tartignolle, un tocard,

Un hurluberlu hagard !

 

Je n'veux plus que l'on se marre,

Qu'on me jette des brocards,

A chaque fois que l'on narre

Mes exploits de grand gaillard.

 

Fini l'temps des canulars !

Je n'veux plus voir d'entonnoir,

Au sommet de mon perchoir,

Quand j'me mire dans le miroir.

 

Adieu déveine et déboires !

Je ne suis pas un faiblard,

Un guignard au ton geignard,

Je prends un air revanchard.

 

Je convoque mon auditoire !

Je r'prends en mains mon histoire,

C'est à moi de m'faire valoir !

Accourez ! Venez-y-voir !

 

Comme Ben-Hur sur son char,

Je veux être superstar !

Je veux remporter l'Oscar

De la course de stock-cars !

 

J'ai mis mon plus beau costard,

La dernière mode, chez Damart !

Je fais donner la fanfare.

Me v'là prêt, au grand départ !

 

Patatras ! A n'y pas croire !

Une erreur de trajectoire,

Je perds ma ligne, mon couloir,

J'prends la piste pour un sautoir.

 

J'ai beau crier "faux départ !"

Je décolle sans le vouloir.

J'suis comme un suppositoire,

Mon char vole ! C'est le trou noir !

 

Au réveil, comme Lazare,

J'en ai perdu la mémoire.

J'ai la tête comme une passoire,

Une pomme cuite à l'étouffoir !

 

Je n'veux plus être un jobard

Et passer pour un ringard,

Je veux capter ton regard,

Comme à nos premiers rancarts.

 

Bien que miro, binoclard,

Je m'prends pour un balbuzard,

Ma vue perce les remparts !

Je grimpe sur le promontoire.

 

Je veux être ton Icare

Et briller en pleine gloire !

Mais l'soleil est en retard,

Je m'élance dans le brouillard.

 

Sans sonar et sans radar,

Badaboum ! Grand tintamarre !

Chérubin doit être hilare

Et Cupidon goguenard !

 

Je m'prends une flèche dans l'dossard,

Mes deux ailes se séparent,

Fendues en deux, comme une poire,

Débitées au coupe-cigares.

 

Je n'ai pas de gyrophare,

Et sans même te crier, gare !

Je m'écrase sur le trottoir,

Éclaboussant tes panards.

 

J'ai l'allure d'un carambar,

Resté collé aux mâchoires.

On ne compte plus mes coquards.

Je suis en morceaux épars.

 

Je n'suis vraiment pas chançard !

J'ai un coup dans l'coquillard.

Je suis le frère d'Abélard,

Je n'te ferai pas de moutards !

 

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Bizarre ! Bizarre ! Sacré bobard ! 3/4

Publié le par modimodi

FA

Je ne suis pas Fragonard,

Le rococo du boudoir !

Je n'ai pas assez d'bel art

Pour tailler d'mon repoussoir

Ton cœur, marbre de Carrare !

Tes yeux sont de vrais poignards,

Tu m'tires des flèches au curare.

 

Je ne suis pas Jean Villars

Pour déclamer du Pindare,

A Avignon, aux remparts.

Mes vers sont bien trop ringards :

Du patois de campagnards,

Des navets et des nanards,

Des jets d'encre de calmar !

 

Bizarre ! Bizarre ! Y'a un lézard

Qui dort dans mon écritoire

Et qui s'prélasse, goguenard,

En m'traitant de scribouillard !

Je n'ai pas l'art oratoire

J'ai le style du cambrousard,

L'roi des navets à l'hectare !

 

L'amour n'est qu'un chant criard,

Des bémols et des bécarres,

Des contre-uts de nasillard !

Que ne suis-je, divin Mozart

Pour te séduire à Weimar !

Mais quand je prends ma guitare,

J'fais aboyer les clébards !

 

Je suis bien trop pleurnichard

Pour te toucher, t'émouvoir,

Embuer ton doux regard !

Comme je suis rondouillard.

Tu n'as pas cru mon bobard :

Moi, dresseur de léopards

Pour l'émission "Fort boyard" !

 

Faudrait être Jules César,

Pour ravir ton corps barbare,

Être Bayard, Hamilcar,

Un héros d'la grande histoire

Ou bien Pablo Escobar,

Pour, à grands coups de pétoire,

Mettre en déroute les pillards.

 

Je n'suis pas assez flambard

Pour t'faire fumer l'samovar

Et allumer d'mon cigare,

La dynamite, les pétards !

Non ! Je suis soixante-huitard,

Je n'sais faire que du chambard !

J'joue du sax' dans la fanfare.

 

J'suis la terreur des saloirs !

J'ai un hachoir, un tranchelard,

Je casse trois pattes au canard,

Et tout' les queues aux lézards,

Qui au soleil font du lard.

J'voudrais être ton hussard

Mais je suis bien trop trouillard !

 

On me suit sur ce trottoir,

Une espèce de malabar

Aux allures de gros loubar.

Je dois me sauver dare-dare,

Prendre la tête des couards,

Des traînards et des froussards,

De l'armée des pétochards !

 

Je n'ai pas d'échappatoire !

Je rentre comme un fuyard,

Retrouver mère fouettard

Qui m'a réservé l'crachoir :

"Non ! Je n'viens pas d'un rencard,

J'n'ai pas couru de bar en bar.

Tu peux ranger l'écumoire,

Sers la soupe ! J'ai pas de retard !"

 

 

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Bizarre ! Bizarre ! Il doit y'avoir un lézard ! 2/4

Publié le par modimodi

FA

Je me sens bizarre, bizarre !

Je m'comporte comme un zonard,

J'ai investi ton plumard !

Pour l'amour, je suis flambard,

Aux ébats, jamais flemmard,

Plutôt le genre mâle à barre !

Je suis ton porte étend-dard !

 

Moi, l'amour me rend paillard !

D'un élan incantatoire,

Je chante comme un soudard,

La splendeur de ton pétard !

Quand je me tiens tout peinard,

Je te brode des histoires,

A petits coups d'encensoir !

 

Sur un ton déclamatoire,

Je te récite du Ronsard.

Pour Mignonne à l'arrosoir,

J’effeuille la rose du soir.

Mes émois te rendent hilare,

Tu crois qu'c'est des canulars,

Et tu m'coiff's d'un entonnoir.

 

Il doit y'avoir un lézard

Qui s'prélasse dans ma mangeoire !

Y'a un coucou dans l'nichoir,

Je vais m'le faire au plantoir,

L'empaler sur l'égouttoir,

Le changer en écumoire,

Les yeux, les trous, au beurre noir !

 

De coup d'tête en coup d'boutoir,

Je déprime, je broie du noir,

J'ai le moral en faire-part.

Faut que j'rue dans les brancards

Et prenne le mors aux mâchoires,

Mais je n'suis qu'un vieux tocard

Une ganache de corbillard !

 

Tes envies sont mes cauchemars,

Tu aimes tout ce qui chamarre.

Tu t'prends pour une superstar !

Tu voudrais en robe du soir,

Goûter homard et Pommard,

Mais j'n'ai pas assez de milliards

Pour t'tartiner du caviar !

 

Tu espères bijoux, foulards,

Palace et diams en sautoir,

Mais je n'suis pas un richard !

J'ai le compte en banque qui foire.

Pour la chance, j'suis pas veinard,

A la déveine, cumulard.

J'suis fauché mais pas avare.

 

Vois-tu, je n'suis pas vachard !

Je t'ai acheté des cuissards,

Un'chapka pour le blizzard

Et un parapluie bulgare.

T'en as marre du camping-car

Tu rêves d'avoir un manoir,

Et enfin changer d'trottoir !

 

Tu es prête au grand départ,

Mais j'n'ai pas assez d'dollars

Pour t'offrir les Baléares.

T'iras pas à Zanzibar,

A Venise ou à Ferrare,

J'n'ai qu'un aller-r'tour Colmar,

Via Morteau, Montbéliard !

 

Nous restons su'l'quai d'la gare,

On s'dit bonjour et bonsoir.

Comme tu es au désespoir,

Tu mouilles tes blancs mouchoirs !

Le ciel pisse comme une passoire

Mais je n'suis pas Saint-Médard,

Pour arrêter d'faire pleuvoir !

 

T'es déçue, l'amour se barre !

Pourtant j'suis pas bambochard,

Je suis poissard et tricard.

Rien qu'un malheureux smicard,

Plutôt pinard et Ricard,

Cassoulet-frites, épinards,

Héros de "Brèves de comptoir !"

 

 

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Bizarre ! Bizarre ! 1/4

Publié le par modimodi

FA

Mon amour, mon nénuphar,

Mon ambroisie, mon nectar,

Ton humeur me désempare,

A moi, tu te désamarres.

Sans toi, ma lumière, mon phare,

Je n'ai plus le moindre espoir !

 

Hier, c'était le grand soir !

J'ai sauté du haut de l'armoire,

Aussi souple qu'un jaguar,

Sur toi, ma jolie couguar,

Alanguie sur le plumard,

Toute nue, dans ton peignoir !

 

Sur le lit, dans la baignoire,

Nous avons pris un panard

A nous luxer les nageoires,

A cramer l'allume-cigare,

A ne plus jamais savoir

Prendre le sens giratoire !

 

Mon amour au cœur blafard,

Tout n'était que provisoire,

Aujourd'hui, j'ai du cafard,

Plus de plaisirs égrillards.

Le bonheur sous l'éteignoir,

Notre passion broie du noir !

 

Mon amour au cœur barbare,

T'es bizarre ! Bizarre ! Bizarre !

V'là que notre amour se barre.

Car sans mêm' me crier gare,

Tu m'jettes au fond du placard,

En me traitant d'pantouflard !

 

Tu t'fous du tiers comme du quart

Tu me prends pour un tocard,

Notre union est un bazar !

Dans nos cœurs, c'est le foutoir,

Plus d'câlins dans le réservoir,

Je ne sais plus t'émouvoir.

 

J'ai un physique bien à part,

Je suis un peu rondouillard,

Trop loin de Maurice Béjart,

Ou d'l'étoile de l'Alcazar

Pour te faire le grand écart,

Dans ma paire de collants noirs !

 

Mais d'là à m'dire tortillard,

A m'traiter de béquillard

Pour la danse des canards,

C'est du pavé dans la mare !

Il est mouillé ton pétard,

Tu n'éclates que les têtards !

 

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Alouette ! Alouette !

Publié le par modimodi

FA

J'aimerais vous chanter,

Madame, quelques bluettes,

Des mélodies simplettes,

Des rythm's de bal musette,

Un vieil air que Bechett

Jouait sur sa trompette.

 

Pour vous conter fleurettes,

J'ai des airs plus anciens,

Au luth, à l'épinette,

Un aria au clavecin

Pour belles en collerettes

Et en vertugadin.

 

Vous êtes bien jeunette,

Je suis bien libertin.

Vous me tournez la tête

Mon bouquet de jasmin !

J'voudrais tirer vos couettes

Comm' font les galopins.

 

Ma tendre blondinette,

J'pourrais à l'aveuglette

Taquiner vos frisettes

Et jouer en cachette

A faire des pirouettes

Bien au chaud sous la couette.

 

Pour faire des galipettes

Et honorer vos seins,

J'ôterais la nuisette

Et d'un p'tit air coquin

Roulerais sur la carpette

Pour voir vot' pétrousquin.

 

J'tirerais la ch'villette,

D'un petit air mutin,

Pour faire faire risette

Au blondin séraphin

Et j'croquerais en cachette,

La pomme et ses pépins.

 

Je suis un baladin,

Un rimeur, un poète.

Quand j'déclame à tue-tête

Mes beaux alexandrins,

Les belles, les midinettes

Ont l’cœur aux amourettes !

 

J'ai l'humeur au musette,

Je prends mon vieux crincrin.

Mon cœur est en goguette,

Je me sens musicien.

Je fais des chansonnettes,

Je trousse des quatrains.

 

Afin que notre fête

Soit unique et complète,

J'vais écrire un quintette

Pour joueur de claquettes,

Avec flûte, castagnettes,

Banjo et clarinette.

 

Avec la Fée Clochette,

J'vais danser Casse-Noisette

Pousser l'escarpolette.

Ah ! Saperlipopette !

Ell’vont l’ver leurs gambettes,

Les petit’majorettes !

 

Mi fa sol, la rirette !

J'vais chanter d'l’opérette,

Faire de la musiquette,

Effeuiller la pâquerette

Puis vous plumer tout net !

Alouette ! Alouette !

 

 

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Un seul baiser 2/2

Publié le par modimodi

 FA

Nos doigts se sont entrecroisés,

Nos corps se sont électrisés,

Nos vies se sont volcanisées.

Rien ne pourra nous apaiser.

Arrêtons d'économiser

Ce bas de laine de baisers...

 

Pas question de vous raviser !

De me snober, de me toiser,

De chercher à nous diviser

Et brusquement dramatiser...

Vous ne pouvez être blasée

Comme une rosière de musée !

 

Ne soyez pas scandalisée

Si j'ose encore vous proposer

De m'étourdir de vos baisers.

Je sens que je vais exploser,

Défaillir ou agoniser

Si vous osez vous raviser !

 

Pas de décisions à peser,

Vos pudeurs sont billevesées.

Donnez-vous sans bémoliser !

N'êtes-vous pas prédisposée

A creuser et dévaliser

N​otre capital de baisers ?...

 

Enfin, je peux poétiser,

Ma plume est folle, toute grisée !

Les doux plaisirs sont aiguisés

Tous mes sens sont mobilisés,

Ma vigueur s'est fertilisée,

Mon ardeur est fleurdelisée.

 

Adieu, les joies formolisées !

Je vais clamer, le diffuser :

Je n'ai plus peur de la risée,

Ma mie, m'a donné un baiser !

Ce soir, je peux prophétiser,

La peur s'est volatilisée.

 

Le bonheur est à la croisée,

Mon cœur dort dans les alizés.

L'amour s'est immortalisé,

Ma vie est aux Champs Élysées...

Sur mes lèvres, gouttes de rosée,

Aux mille désirs framboisés,

Ma mie, m'a donné des baisers !

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Un seul baiser 1/2

Publié le par modimodi

FA

Je ne vais pas bien dans ma tête,

J'ai le cœur qui chante à tue-tête ;

Je ne vais pas bien dans mon cœur,

J'ai la tête en accroche-cœur.

 

Après tant de chassés-croisés,

J'ai pu enfin, vous courtiser !

Nos émois sont harmonisés,

Nos désirs sont magnétisés.

 

Votre flèche m'a arquebusé !

Mon cœur ne peut cicatriser,

Vous m'avez donné un baiser !

Je sens que je vais imploser...

 

Nos lèvres se sont apposées,

Nos bouches se sont embrasées,

Rien ne peut les cautériser,

Le feu a tout carbonisé.

 

Laissons les jaloux jaser !

L'amour en nous s'est infusé,

Il ne saurait se rassasier

De quelques maladroits baisers !

 

S'il faut encore vous courtiser,

S'il faut toujours platoniser,

Et pourquoi pas pindariser,

J'y suis volontiers disposé.

 

Nulle intention de pavoiser !

Mais de grâce, venez déposer,

Au risque de vous épuiser,

Des millions de tendres baisers :

 

Sucrés ou caramélisés,

Délicieusement anisés,

Enivrants et alcoolisés,

Pétillants et champagnisés.

 

Mes sens étaient ankylosés,

Tous mes désirs paralysés,

Mon cœur insensibilisé,

Il a suffi d'un seul baiser !

 

Ma triste vie d'hypnotisé,

S'est d'un coup métamorphosée.

J'ai enfin pu apprivoiser

Ce rude cœur émerisé.

 

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