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Lettre au sommet 2/2

Publié le par modimodi

BAL CONF

Vertige

L'amour a tracé sa voie pour que nous progressions. Il nous invite à lever la tête car il se dresse à l'horizon de notre existence.

En plein ciel d'azur et d'espoir, la foi en l'autre soulève les montagnes, permet d'escalader les rochers des jours difficiles, de traverser la neige collante des cœurs froids, d'éviter de glisser sur la glace fragile des reproches ou d'être ensevelis sous l'avalanche des mesquineries.

Même dans la brume des sentiments troublés, l'amour permet leur ascension. Son credo se donne lentement et parfois crescendo, en pentes douces de la tendresse ou à toute vitesse sur les pentes raides de la passion. La fougue amoureuse prend ses élans et se dresse sur les montagnes russes des plaisirs.

D'authentiques qualités de cœur sont nécessaires pour atteindre les sommets en toute sécurité. Oui ! L'envie de nous surpasser nous pousse toujours plus haut, à la conquête des sensations. L'appel des sommets se fait dans un essor qui prend sa force dans l'ouverture d'esprit et le don de soi. Nul assaut n'est possible sans cette impulsion intérieure. Seule la générosité du souffle amoureux rend le passage accessible entre les obstacles de la vie.

Gravir est exigeant d'efforts et surmonter n'est jamais facile. L'attention portée à l'autre est un point d'ancrage indispensable à la stabilité du couple et à ses aspirations supérieures. Nul besoin d'avoir de grands airs stratosphériques et de le prendre de haut ! L’orgueil est un à-pic qui donne le vertige et provoque le déséquilibre. Dans chaque geste et chaque offrande, la simple délicatesse offerte à l'autre facilite le jaillissement et l'élévation de ses sentiments.

La prévenance est prudence. Elle garantit au mieux contre les faux pas et les chutes. L'enthousiasme porté dans l'application et l'énergie comme la chaleur des encouragements évitent l'hypothermie de la volonté. Inutile d'attendre le dégel pour reprendre le souffle dans la montée. L'amour confiant et résolu est le guide le plus fidèle et le plus expérimenté qui vient à bout des défis quotidiens. Il permet de nous dépasser et de franchir nos limites. Notre ascension est un chemin orienté de l’un vers l’autre. Il n’a pas de fin car la quête est méditation, un sentier qui nous mène en face à face avec nous-mêmes.

Comme le soleil se lève à l'aiguille, à la cime, au midi de nos désirs, la flamme monte en éclats, en gerbes d'émotions. Elle nous éclaire et nous embrase. Elle danse en jaillissant, elle file, elle s'étire au plus haut point de fusion. Nous nous portons aux nues, nous nous donnons à nu. Nous y flamboyons dans l'ardeur et la fièvre...

Ô mon tendre cœur, je te vénère et te contemple ravi et emporté ! Ta beauté est exaltation. Plongé dans le ravissement, je n'appartiens plus qu'à tes charmes Ton corps frémit et donne le lyrisme à tous mes mots d'amour. Je tremble, je palpite, je m'affole. Nos cœurs à cœur sont en accélération foudroyante.

Je me dresse contre toi, lascive et pure comme l'innocence désarmée. Tu me grises, je titube, je tombe à la renverse, ému entre tes bras. Tu me ranimes et me ravives, tu me relèves et me transportes. L'amour gonfle de sève. L'excitation est à son paroxysme. Nos corps à corps sont une explosion de gémissements et de cris. Nous exultons d'ivresses.

Nous volons jusqu'au faîte des plaisirs orgasmiques de l'extrême. Nous montons par paliers les délices exacerbés de l'impatience. Sur notre nuage, nous sommes en apesanteur, en état de grâces. Nous tutoyons les anges dans l'expansion des jouissances et des extases infinies.

Tu me donnes le vertige. Je te perds et te retrouve enfin dans l'enchantement céleste au point culminant de la volupté. Tu m'élèves dans la galaxie. Je côtoie le sublime. L'amour est magnifié.

 

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Lettre au sommet 1/2

Publié le par modimodi

BAL CONF

Élévation

Haut les cœurs ! Les amants dans l'ivresse atteignent des sommets. Mêmes les amoureux grimpent ensemble au rideau. Tout noble sentiment vous pousse vers le haut. C'est un fait avéré, même par ceux qui sont tombés bien bas !

Amer constat ! Tant pis pour eux ! Les déçus de l'amour qui ont le moral au plus bas n'étaient vraiment pas à la hauteur. Ils n'ont pas tenu dans la cour des grands, des grands sentiments et des grandeurs d'âme. Je veux l'affirmer ce jour ! Si l'amour offre des hauts et des bas, la passion est toujours au sommet. Nous nous y tenons toi et moi.

Il n'y a pas de bas éloges, il n'y a que des louanges qui montent vers les anges dans les fumées d'encens. Même la joie la plus profonde soulève l’enthousiasme et enflamme la voix dans une montée d’alléluias. Dans la cathédrale, les chants de gloire résonnent dans les arcs, vibrent dans les pleins-cintres. L'existence est un hymne à la joie !

La passion est une polyphonie des sens. Les mélomanes de la tendresse ont une même ligne musicale pour unir et moduler leurs gammes en canon. L'intensité affective se développe en mouvements donnés lento, andantino, allegro, vivace et murmurés parfois, mezzo voce puis crescendo. Chacun écrit dans la nuance la partition de ses délicatesses. Chaque partenaire donne le caractère et la douceur de son interprétation touchante et délicieuse.

La mélodie s'imprime sur les interlignes des corps qui vibrent en cadence. Les intervalles se réduisent sous les caresses pour être en consonance. Les arpèges s'épousent en harmonie pour atteindre l'accord parfait. Qu'importe les soupirs ou les syncopes, c'est l'amour qui se pâme et donne son récital symphonique dans l'auditorium de la chambre d'Euterpe !

Viser la lune

L'amour rend humble le plus hautain et élève les plus humbles. Celui-ci orgueilleux et superbe rampera devant elle, se traînera à ses pieds. Celui-là relèvera la tête pour compter les étoiles et contempler l'astre d'or qui tombe inespéré sur son cœur constellé.

La modestie des sentiments n'empêche pas le tourbillon des aspirations secrètes, la turbulence des élans profonds et la tornade des désirs intimes. L'amour valorise et n'humilie pas, il nous emporte tel une plume d'ange toujours plus haut, au firmament des amants. Sans besoin de piédestal, l'amour est élévation.

Aimer, c'est s'élancer vers les cimes. C'est se hisser en s'accordant et s'encordant pour faire gravir l'autre. C'est haut la main, sur la solide chaîne de haute fidélité qu'au quotidien, l'on passe brèches, défilés et ravins. C'est ensemble qu'on progresse et se hausse en altitude. Le temps s'enroule sur le cordage des jours et chaque fil tresse et torsade la chaîne de mille et une mailles de bonheur.

Il ne faut pas avoir peur du vide. Aimer, ce n'est pas s'y jeter, c'est se donner et s'abandonner en confiance. Aimer, c'est tout donner : l'ivresse du dépassement et l'idéal de l'absolu.

Pour demander la lune, il faut au moins la viser. Pour la promettre et la décrocher, il est indispensable de partager la même hauteur de vues. Pour atteindre le cœur, il suffit d'une seule corde à son arc mais d'une montée en flèches.

L'amour se joue de l'air. Le regard qu'on lui porte ne manque jamais de perspectives. Il se présente à nos yeux éblouis en bouquets d'étincelles, en tremblants artifices entre monts et merveilles.

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Lettre de la rose des vents : Amour libre 3/3

Publié le par modimodi

BAL CDC

Une flèche en plein ciel !

Mon essentielle ! Pour parfaire notre construction humaine, notre union est vitale comme les jours qui s'enchaînent aux nuits, comme la nature qui se lie à la lumière, dans toutes ses dimensions spatiales. L'adage nous a convaincus : "Celui qui vit dans l'ombre, n'atteindra jamais le soleil."

Je m'abandonne à toi en toute confiance. Je m'endors avec toi, me réveille avec toi. Tu vois, comme une pierre tombée du ciel, je suis en chute libre au creux de tes bras.

Toi, tu as le don de l'unité qui accorde dans ses frondaisons le passé au présent. Tu y engendres notre histoire. Tu sais t'y tenir en équilibre entre la parole et le silence de nos souvenirs. Dans ma mémoire en friche, mon cœur est en jachère. Je me rappelle des admirables desseins de bonheur, rêvés en plénitude. J'y suis toujours disponible. La méditation est le chemin de notre intériorité, il nous conduit l'un vers l'autre.

Le temps transcende notre amour. Ma saison d'aimer la plus intime est ce printemps aux mille parfums. Au-delà de mon âge, elle m'assure de ton éternel retour. Je te chercherai inlassablement. J'ai en toi la promesse d'un nouveau monde. Je ne crains rien, ni l'exil loin de toi ni une improbable et étrange perte de ma foi en toi. Tu es en moi et moi en toi.

Nulle limite à notre amour ! Je te contiens libre, jamais enfermée comme le rêve dans l'intuition. Je sens la puissance de ton invisible présence. Je ne veux pas m'en détacher même si j'en avais l'illusoire facilité. Je refuse délibérément la désinvolture des apparences. Je veux goûter à la liberté d'aimer, fût-elle provisoire.

Je n'ai d'ailleurs pas besoin de ta permission pour lâcher prise. Je rejette le conformisme étroit des fers d'esclavage. Je ne chanterai pas dans le chœur des esclaves : "Va, pensiero..." J'ai une autre vision de l'amour, faite de joies exceptionnelles et de convictions élevées. Tu es ma terre natale, ma rive du Jourdain. Nul exil ! Tu es la poésie lyrique et le souffle sauvage de mes chants d'allégresse.

Le don de soi est le seul rite de passage pour les amants qui visent le royaume des cieux ou simplement leur ciel de lit. Oui ! Tu es don. Oui ! Tu es offrande. Ton chant de fête monte à mes lèvres. Je t'ouvre mes mains, mon cœur et mon âme. La scène est dressée pour ce tableau d'amour. L'espace est tout entier vacant dans nos moindres désirs. Tu es sa ravissante promesse... Le spectacle peut commencer.

Tu vas en dansant y donner le ballet de ta volupté. Ta grâce est mesure et perfection chorégraphique libérée de la pesanteur. La passion exprimée va nous rendre tous deux joyeux et aériens. Chaque pas est celui d'un nouveau départ pour le pays rêvé et imaginaire du bonheur... Tu crées l'enchantement dans mes yeux éblouis.

Tu le sais ! L'amour est immensément libre quand la seule contrainte réside en l'autre, tout entier dans sa fragilité et sa puissance d'être et d'advenir. En lui est notre capacité de croître et de nous renouveler. L'amour nous transforme et nous transfigure sans fin. Il est miséricorde pour nos faiblesses et purification face à sa vérité.

Nous ne pouvons faire semblant d'aimer. Nous n'en avons pas la maîtrise. Nos désirs sont spontanés. Nous nous y consacrons dans le dénuement. Chaque acte est une preuve et une oblation, un témoignage de liberté, une garantie de libération. Notre choix n'est pas un leurre. Nous en avons fait l'obligation essentielle de notre destinée. Nous sommes emportés comme des flèches et des pétales aux quatre vents et points cardinaux, dans la rosace de notre amour azuré.

Gratitude te soit rendue pour toutes tes richesses ! Tu es le mouvement et la vie, tu es la lumière au cœur de la transparence. Dans cet amour sans limites, tu es au-delà du but suprême, l'infinie aspiration au céleste et au divin. Nous communions à l'éternité.

 

 

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Lettre de la rose des vents : Amour libre 2/3

Publié le par modimodi

BAL CDC

L'élan de la sève.

Oui, mon amour ! Oui, notre amour est libre ! Nous n'avons ni prouesses ni performances à accomplir. Nul record à battre...

Nous nous sommes engagés d'un même cœur ouvert et sans entrave dans les normes sociales mais nous n'ignorons rien des folles extravagances des plaisirs sensuels.

Nous sommes libres et affranchis de tout, sauf de nous. Nous ne faisons pas étalage de nos mœurs ou de nos activités. Nous fêtons dans l'intimité tous les saints : Amour, Désiré, Aimé, Valentin... Notre vécu sentimental et physique n'est pas désinvolte, il est partie prenante d'une civilisation du cœur et de l'esprit. Nous avons au fond des veines, la culture majeure de l'intime des valeurs et des secrets de l'art.

Ô mon amour, toi, tu es en ma vie, le flux vital et la fleur de sang royal qui éclatent en mon corps et mes sens. Je t'appartiens comme la terre au ciel. Dans l'illusion immobile du temps, mes jours s'écoulent en toi, au sablier de ton âge d'or. Au creux des saisons, je chante dans le buisson des aubépines blanches, les roses de neige de ta pure innocence. Je volette dans les flocons des minutes lascives de ton amour patient.

Aux chemins de ta grâce, je m'abreuve à la source de ta joie. Tu possèdes la transparente limpidité de l'air et de l'espace. Tu es unique de merveilles, tu es œuvre divine et don de chair sans partage. Tu es présence révélée dans l'essence de l'amour. La foi en l'agapè nous lie à l'invisible. Nous nous unissons pour ruisseler dans la lumière en nous jouant du vide. Tu es ineffable et cosmique. Je fais un à ton corps astral.

Je m'incarne en toi comme une racine à la terre pour plonger en ta vérité et goûter à la plénitude. Tu es la promesse du premier matin, le premier pas dans la dune de l'enfance, le caprice de ma gourmandise. Tu es la trace de la mouvance des nuages et l'empreinte de l'éphémère lueur. Tu es la délivrance du premier son et l'élan du premier mot. Je te porte en moi comme l'éclat du silex prêt à jaillir du feu.

L'amour est un grand champ à moissonner. Toi, tu es le grain pour la moisson, je suis la terre qui te reçoit. Tu es le germe de la vie, la naissance de la liberté, la sève de l'amour. En me vidant de moi, je me remplis de toi. Tu prends vie quand je m'efface. Tu es la grandeur du mystère offerte à la petitesse de mon existence. Tu contiens le secret de l'univers. Je ne pourrais mûrir et m'élever sans toi.

Je t'appartiens sans t'être asservi. Tu es la greffe, je porte ton sceau. Tu es la vigueur et la vie enfermées dans la graine, assoupies dans l'hiver. Tu te métamorphoses, tu t'incarnes dans ma vie intérieure, tu dénoues les liens et les griffes des doutes et t'ouvres lentement. Je suis fécond de toi. Tu me donnes la fleur et le fruit.

Nous attendons sereins l'heure suprême du réveil et les prémices du surgissement. Nous avons un jardin secret, un refuge au vert de l'espérance, une oasis de soleil et d'eau fraîche. Tu as transmis à ma nature le pouvoir inaltérable de l'amour. J'en connais la source secrète. Tu m'ouvres le chemin.

Tu surgis des profondeurs. Comme l'eau qui se filtre et se purifie à travers la roche, tu me minéralises. Je peux jaillir. Je ne sais quand ! J'ai accepté l'imprévisible, certain de te rejoindre au summum de l'onde dans le tressaillement des frissons.

Sur la rose des vents qui gémissent et soupirent, au moyeu de la roue du temps qui tourne en nos pensées, j'accomplis mon destin attaché au tien. Nous sommes deux affranchis à jamais inséparables. Sans y être soumis, je suis docile à ton esprit dans sa force d'espérance. Je m'y tiens dans l'ardeur et la clarté.

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Lettre de la rose des vents : Amour libre 1/3

Publié le par modimodi

BAL CDC

Jaillissements !

L'amour nous a donné ses ailes. Comme deux oiseaux libres, nous volons l'un vers l'autre. Nous nous jouons du vent, nous glissons dans la brise, nous sautons les risées, nous montons vers les nues, nous visons les étoiles et la voûte céleste. Toi, tu connais sur le duvet de tes plumes la scintillante direction qui file vers la voie lactée.

Je me donne à toi dans la douceur de ton mystère. Je jaillis dans la lumière de l'aube pour t'offrir ses rubans de nacre rose. Je plonge sous les cascades pour te ramener des colliers de perles d'eau. J'entre dans le soleil pour t'apporter l'été, la mer et ses voiliers. Je me coule dans l'azur, j'agrippe les arcs-en-ciel pour couronner ton cœur. J'y pose un diadème de bonheur irisé, de diamants taillés au firmament.

Je t'aime et nous nous aimons, libérés de l'apesanteur. Nos songes virevoltent comme des feux follets. Voyageurs sans bagages, nous n'avons rien à transporter, ni souvenirs, ni mémoire. Nous inventons à chaque instant la vie. Toi, tu rêves de l'inaccessible, tu désires l'inconnu, moi, je le dessine, je le crée et je t'en fais présent. Nous sommes libres d'expression, de pensées et de mouvements.

Je gravis les échelles du plaisir avec toi. A ce moment, je sais que tu existes. Je tiens ton corps abandonné et je meurs contre toi ! Tremblante, langoureuse, évanescente illusion !... Car nous ne savons jamais vraiment si l'amour est réel ou virtuel. Nous sommes deux oriflammes fiers et dressés sur la hampe. Nous allons frémissants, flamberge au vent de l'inconnu à la conquête du tendre ennemi. L'amour est une gloire toujours promise.

Nous avons le don ou la folie de croire en l'absolu et d'aspirer à l'infini. Nous n'exerçons l'un envers l'autre aucune contrainte par corps. Nos émois ont le velours des voiles de papillons et le frôlement du vent dans le feuillage assoupi du vieil orme. Nous nous éveillons dans la douceur de la lumière. Nous sommes des bulles de rosée vaporisées au champagne du printemps.

Stravinski nous en offre le sacre. Nous ne serons plus jamais tristes si nos cœurs épousent la musique de sa mosaïque symphonique. Elle est indispensable pour égayer notre génie d'aimer. Vois, nous sommes deux interprètes en grâces élégantes. Dans ce ballet d'amour, nous voici légers de mille et un baisers de plumes et de soie.

Mes mots te murmurent dans les froissements d'ailes des anges... Nous sommes libres d'abandon. Toi, en nonchalance et moi, en frénésie, l'amour trouve son rythme. Chacun s'éveille et se donne à l'autre dans la clarté.

Nos sens ont une incroyable capacité à nous adapter, à nous métamorphoser pour capter les désirs. Nous caressons les souffles du jour qui naît ou qui s'enfuit dans l'ombre de nos secrets. Éthérés comme des fantômes, nous soulevons sans peine les voiles de la beauté. Nous traversons sans le briser le miroir de nos chimères. Nous avançons sereins dans la brume de nos rêveries. Nous ne craignons jamais les ombres. Nous défions du regard les remparts d'Elseneur.

Chaque soir dresse à la lune ses granits bleuis comme tes yeux de silence et d'azur. Le ciel et la terre s'y confondent dans une béatitude éternelle. Nul bruit ! C'est à peine, si derrière la porte de ton cœur qui bat, moi, j'entends tes soupirs. C'est la musique d'attente de mes nuits dans la symphonie des étoiles. C'est le passage étroit dans la galaxie. Ô bonheur ! Tu es un ange tombé du ciel pour m'offrir la bienheureuse félicité séraphique.

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Lettre à mi-voix 2/2

Publié le par modimodi

BAL CONF

Murmures

Ma mie, l'amour, qui vous parle à l'oreille du cœur a des tonalités tellement sincères qu'il vous laisse parfois sec et sans voix ou vous met, au contraire des larmes dans votre voix, qui s'étrangle et se brise d'émotion. En état amoureux, c'est souvent à mi-voix dans le creux de l'oreille, voire à voix basse, qu'il donne toute son intensité.

Ma mie, nous sommes en cet état. Je n'ai pas choisi une vie d'abstinence monacale mais je rends de pieuses dévotions à vos seins et au coffret précieux qui contient la sainte relique de Vénus. Nous n'avons pas besoin de parler. Vos doux yeux ont leur langage tandis que les miens vous dévorent.

Je vous aime les yeux fermés. Un son n'aurait d'ailleurs aucun sens. Nous savons nous aimer en silence même en nous regardant comme des chiens de faïence. Nul besoin de paroles pour comprendre ce que vous me dites. Votre beauté a son langage, le silence est son aveu, un monologue de votre vertu, une rose à peine éclose.

L'amour est exaltant. Il donne à votre voix chérie, la musique délicieuse du chœur des soupirs des vierges promises. Il chante mezza voce les désirs inconnus qui gémissent et languissent au profond de nos êtres. Il frissonne dans le souffle des espérances infinies. Il fredonne son impatience dans nos pensées pudiques.

L'amour murmure en nous de sa voix intérieure. Il chuchote dans la caresse de mes doigts frôlant comme un archet le violon de votre peau. Il glisse dans les confidences de vos émois et dans le frémissement de vos ardeurs. Il promet des bonheurs dont nous ignorons les ivresses. Il nous enveloppe dans sa voix ouatée et nous auréole de sa soie d'un voile marial. Il tremble dans les trémolos des élans de nos corps en émois et transforme en vibrations leurs connexions biologiques et physiques. Il palpite dans notre âme à nu. Quand parfois votre voix est mourante, c'est que nous mourrons ensemble d’amour !

Il susurre les possibles d'une vie à partager. Il réveille le monde qui s'était endormi. Il ouvre les espaces, il éclot dans les fleurs, il délivre l'horizon et dénoue les limites. Il flamboie de mille étincelles pour allumer la lampe de l'aurore. Il nous dit, le jour, des mots légers comme des chants d'oiseaux. Il trille dans nos nuits au chant du rossignol. Il est harmonie et présence engourdie dans nos cœurs. Vous vous y estompez dans la douceur de nos silences. Vous êtes une lueur dans mes songes moirés.

Vous êtes la voix qui murmure aux semences qui grondent sourdement dans les entrailles grasses de la terre en jachère. Vous êtes la mélopée plaintive des certitudes impatientes. Vous êtes la source de la joie retenue dans le bourgeon qui attend les signes de la délivrance. Vous êtes le serment de la vie dans le feu qui dort encore. Vous êtes la mélodie que compose la nature pour son chant intérieur. Vous êtes la musique et la rime pour le feuillage de mon poème libre. Vous êtes l'empreinte du renouveau, son inflexion aux mille nuances des couleurs. Vous êtes bruissante de verts présages. Vous êtes l'énigme du temps à naître.

Vous êtes le chant sacré que psalmodient les anges et que porte le vent jusqu'au divin secret. Vous êtes la harpe du ciel. Vous êtes l'inspiration suprême de l'art, de l'esthétisme et du spirituel.

Vous êtes le scintillant éclat d'un diamant de pur amour et de cristal. Vous portez la lumière. Vous êtes dans l'azur de mon cœur, le grillon de ma joie solaire. Vous êtes la lyre de mes chants d'extase et la chair dans la mémoire du Verbe.

 

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Lettre à mi-voix 1/2

Publié le par modimodi

BAL CONF

Voix humaines, voix célestes

Ma douce amie chérie, nous qui communiquons souvent dans la complicité d'un seul regard, ai-je besoin de vous rappeler que les échanges humains s'accomplissent en général à haute et intelligible voix ?

Il faut, en général, émettre des sons, des mots, des phrases qui soient compréhensibles et surtout audibles de l'autre. La voix est définie comme l'organe de la parole, à condition de savoir et vouloir au minimum converser. Car il ne sert à rien de parler dans le vide ou bêtement pour ne rien dire. Il est tout aussi vain de causer sans cause... Que de cris vains !

Chère confidente, j'en ai fait mon propre cas ! Je n'ignore rien et je ne sais que trop bien qu'il est tout aussi vain, pour un pauvre écrivain, d'écrire des phrases dans un français sans exigence, d’émettre des pensées sans queue ni tête qui vont laisser l'autre sans voix ! Ainsi, un esprit affûté à la langue affilée peut-il espérer tailler une bavette dans l'espoir de trancher dans le vif du sujet et d'être cru ! Seule condition langagière : ne pas avoir un bœuf sur la langue ou faire la bouche en cul-de-poule !

Pour s'exprimer et convaincre, l'homme a toujours eu besoin de se faire entendre. Même le moine à voix de crécelle souhaite entre deux vocalises raclantes avoir droit au chapitre. En homme de paix universelle, écoutant la voix de sa conscience illuminée, il prie pour que la voix du canon devienne par-delà le son du clairon, une voix du chœur polyphonique.

Le moinillon qui s'adresse, avec une ferveur virginale à Marie le fait, sans doute d'une voix retenue et voilée, blanche et sensuelle, peut-être de castrat. Ceux qui invoquent le Seigneur entendent sûrement la voix brouillée du ciel dont le silence est éloquent !

Nous l'avons ensemble évoqué ! Certains, dans les débats ne peuvent pas élever autre chose que la voix. Trop souvent, leur passion étouffe la voix de la raison pour au paroxysme laisser parler la voix du sang, l'horrible voix d'extinction. Ils ne savent en général que donner de la voix puissante et des coups de gueule pour marteler leurs avis. Ils montent le volume sonore et braillent pour asséner leur point de vue. Ils vocifèrent, ils tonitruent à vous briser les tympans. Ils aboient en donnant de la voix comme des chiens de meute.

Heureusement, tous ne sont pas de furieux enragés. De partout des voix s'élèvent. Là, des voix retentissantes et cuivrées jouent parfois les trompettes de la renommée politique et médiatique devant les murailles de la nouvelle Jéricho, tout près de s'effondrer. Ici, dans les grandes surfaces, quelques fées du logis prennent leur voix enchanteresse pour mieux vous faire marcher à la baguette de leur battage et matraquage mercantiles.

Les voix, d'allée en allée, cherchent sans doute la voie du profit. Les flux de paroles des prêcheurs de petits bonheurs se déversent dans un désert toujours plus aride de fausses primes et promotions. Vous ne pouvez le traverser qu'en clamant avec la voix d'un chamelier au cœur de sa caravane publicitaire.

Sans être mercantile, l'esprit est heureusement vivace, il vibre à haute voix des éclats dramatiques. Mais comme le disait Borgès, la littérature est devenue un art du reste ! Ultima verba ! Les formes du rythme de la parole et de la diction l'emportent souvent sur le fond.

Vous me l'avez confié pour l'avoir vécu : au pied des remparts, des acteurs récitent ici d'une voix sépulcrale des extraits choisis de « Mémoires d'outre-tombe», et là, d'une voix caverneuse la geste de "La légende des siècles". Parole vide ou parole pleine, chacun espère la cour d’honneur ! Et Avignon articule et se casse la voix dans la polyphonie culturelle ou le brouhaha cacophonique à la recherche de la voix grave et intérieure de son regretté maître, Jean Vilar.

Heureusement, certains ont des voix célestes et séraphiques dont l'ampleur nous met aux anges. Ceux-là ont des intonations si mélodieuses qu'ils nous émeuvent ou nous transportent au septième ciel, voir plus haut. Entendez-vous la voix des anges ?

Ma douce amie, vous êtes cette voix, ma voix ! Vous êtes mon cri ! Avec vous, plus de peine perdue. Plus de mots vains ! Vous êtes l'écho de ce bonheur éternel qui n'a pas besoin de s'exprimer pour que je le comprenne. Un fluide laissé par votre passage a le froufrou des étoiles. Un geste esquissé a le sillage lumineux des sphères. Un son de votre bouche porte l'accent de l'infini. Tout est instable sauf le chef-d’œuvre de votre amour. Vous m'en chuchotez l'indicible et vous murmurez dans l'imminence de sa révélation. Il n'est pas l'objet mais le sujet du langage de mon cœur. 

 

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Mise en lumière : Claire voyance 3/3

Publié le par modimodi

 CDC 66

Gloire aux laveurs de carreaux !

Mon amour, ma lumineuse, vous, la pure clarté du jour en moi, vous comprenez mieux à présent, pourquoi, je préfère votre claire voyance à ma transparence !

D'ailleurs ce serait folie présomptueuse que celle de tout comprendre et de tout dévoiler dans une relation fusionnelle, hors de tout espace et de toute propriété privée.

La perte du secret supprimerait la confiance entre nous alors que, faut-il le rappeler à nos frères humains, le droit au secret est tout entier contenu dans la Déclaration des Droits de l'Homme qui proclame les libertés individuelles. Nous sommes tous dès l'origine, citoyens de l'amour !

A vous comme à moi, il faut des lieux et des temps pour se voir et parler mais qu'on ne vienne pas nous imposer de tout dire ou de tout montrer. Le trop plein de paroles ou d'images est aussi pathogène que le non-dit.

Regardons autour de nous ! La transparence idéaliste et dogmatique est dangereusement aussi illusoire et persécutante que l'obscurantisme barbare et totalitaire. D'ailleurs, l'utopie est d'autant plus grande que, si la transparence laisse passer la lumière et permet à travers elle de distinguer les objets, elle ne garantit pas pour autant la clarté des objets exposés. Qu'il s'agisse de réalités instituées ou de projets et d'actions instituantes, il est toujours difficile d'être au clair !

Dans le rêve de l'humanité et l'espoir insensé du mieux vivre ensemble, ce qui est le plus pur, c'est le plus souvent la perte des illusions !  Car c'est généralement, en pure perte que les désillusions laissent croire au décalage entre l'idéal et le réel pour se transformer aussitôt en de nouveaux et fols espoirs. Le monde se tiendrait-il du côté de la force obscure ?

Pour que perdure la transparence des politiques vitreuses, une race d'hommes providentiels est attendue ! Un nouveau peuple élu est peut-être en marche ! Car après le temps des prophètes qui aplanissent le chemin, voici que se lève la race bénie des laveurs de carreaux ! Gloire aux laveurs de carreaux ! Non à l'opacité, oui à la transparence !

Moi, je vous contemple et j'admire votre beauté, ma diaphane ! Vous la diffusez en nuances et subtilités. Je vous devine à travers votre mystère diapré. Vous rayonnez en mille éclats. Je m'emploie à ne rien perdre de votre aura. Je décrypte vos pensées, je décode vos intentions, je déchiffre vos secrets. Nul besoin de pleine lumière, de recherche, de précisions. Le flou est plus suggestif que la netteté.

La simplicité de votre grâce naturelle est perceptible et même accessible à celui qui a la finesse de l'observation et la pudeur des sentiments. Nous nous comprenons. Moi, je pressens vos élans. Nos émois ont la subtilité de la légèreté et tous nos aveux sont tamisés. Nos désirs s'unissent dans la complicité. Vous me transmettez vos intuitions et vous m'irisez les sens. Vous êtes le phare qui luit dans la nuit de ma conscience.

Vous savez être éclatante et m'éblouir sans m'aveugler car vous scintillez et chatoyez. Vous m'illuminez et m'enchantez ! Le temps est votre empire, vous vous tenez dans le privilège inné de l'immédiateté. Vous êtes ma clarté solaire et je suis votre Pierrot lunaire !

 

 

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Mise en lumière : Claire voyance 2/3

Publié le par modimodi

 CDC 65

Ombre et lumière.

Ma douce et spirituelle amie, nous vivons en intelligence de cœur et d'esprit, loin de tout obscurantisme. Chez nous, dans la pâleur des opalines, seul le clair peut être obscur.

Notre passion sort comme une eau limpide du rocher de notre foi commune. Elle jaillit pure de la source de nos élans et éclate au grand jour comme autrefois, une vieille évidence chez Monsieur de La Palisse.

Si chez P.Verlaine : " Le ciel "est" par-dessus le toit, si bleu, si calme... ",  il est chez nous, d'un bleu clair azuré, pur et sans voile, ouvert et infini. Une exquise grâce légère et délicate posée en vous.

Avez-vous remarqué que dans notre société, afin d'avoir désormais l'air distingué et distinctif, chacun doit également posséder un laissez-passer de lumière, seul passeport admis pour un avenir brillant réservé aux esprits éclairés. A ce régime, les extralucides devraient faire fortune et les translucides, faillite !

Mais voyez-vous ma tendre alliée, au risque de vous étonner, je vous affirme que le ciel pur m'ennuie. Moi, je préfère l'inavoué de vos désirs et l'usure du jour enfui. Voyez-vous, ma mie, le bleu myosotis d'un seul de vos regards, les sortilèges de votre cœur et la nuit de vos cheveux sont mes affinités.

Loin de moi, une quelconque attirance pour ces sveltes starlettes pailletées en leurs tissus vaporeux, cachant dans la transparence le désastre de leurs appâts rances. Éphémères étoiles, semeuses d'étincelles et de poudre aux yeux ! ... Moi, le cristal me glas !... Nost-algie de Venise, des lagunes de Guardi, de la vie de Bohème, d'un air de Puccini !...

Mais attention ! Dans l'air ambiant des politiques, les promesses de pleine lumière auraient tendance à nous faire du trompe-l’œil. Prenons-garde à la transparence ! A trop laisser passer la lumière, nous risquons dans l'éblouissement de ne plus percevoir la pureté, de ne plus distinguer l'essence-ciel.

Si, c'est entre l'ombre et la lumière que se joue la tragédie, il faut donc toujours du mystère et du silence pour que surgisse la vulnérabilité. Le bruit et la fureur déclenchent la peur et l’effroi, la cacophonie étouffe l'entendement. Par bonheur, nous avons préféré le calme et l'embellie pour nos cœurs fervents et légers.

Ma flamboyante au regard étincelant, pourriez-vous, un seul instant, vivre dans la clarté permanente, en pleine lumière ? Imaginez-vous une vie sans secret, une vie sans intimité, en totale transparence ? N'auriez-vous pas parfois envie de mettre les voiles pour un ailleurs et de passer dans l'ombre, incognito, couleur muraille ?

Oh non ! Inenvisageable ! Parce que, niée serait alors l'adolescence, dénoncé le temps des secrets, violées les limites du dedans et du dehors, livrés les fantasmes originaires, perdue la cohérence narcissique du sujet ! Au pilon, le "huis clos" de Sartre, trahies les énigmes du Sphinx, démystifiés les hiéroglyphes de Champollion, révélés les symboles en spirale du disque de Phaistos, dans l'impasse, les enquêtes de l'inspecteur Wexford, cassé le pot aux roses, traquées les anguilles sous roche, asséchées les bouteilles à l'encre, interdites les arrière-pensées, dévoilées les belles vaporeuses ! Oh non ! Inconcevable !

Plus de cachettes et de sourdines, plus d'apartés et de mots couverts, plus de rires sous cape ou dans la barbe, plus de confidences ou de complots, plus de traître et plus de Judas ! Adieu Jarnac, adieu Ganelon, adieu faux-frères et faux-amis !

Si je mourais un jour, trahi, loin de vous mon amour, comme un célèbre héros shakespearien dans les brumes d'Elseneur, je sais que je n'aurais pas à craindre les spectres de vos faux-semblants ! Oui ! Vous êtes ma claire voyance !

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Mise en lumière : Claire voyance 1/3

Publié le par modimodi

 

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Glasnost !

Ma constante et douce amie, vous m'avez confié que vous voyiez l'intensité de mon affection à travers l'expression de ma tendresse.

Au fond de mes yeux, le jour est clair comme mon cœur. Vous lisez dans mes pensées, vous devinez mes élans. Vous êtes divinement en claire voyance ! Notre amour est cristallin car pour vous, je suis transparent.

Transparent ! Vous souvenez-vous de ce mot en vogue qu'on entendait autrefois dans la bouche de quelques politiciens ou énarques. Je parle du mot médiatiquement magique, du sésame politique russe : "la glasnost", prônée par M. Gorbatchev, au moment de l'accident nucléaire de Tchernobyl, en 1986. Elle inaugurait une politique de transparence de l'information et un souffle de liberté d'expression ! ... Depuis, on a vu les résultats !

A l'époque, en URSS comme en France, les camarades de la perestroïka "glasnotaient" tous azimuts, croyant fonder sur les ruines des utopies dogmatiques et terroristes un nouveau monde économique et social, planifié par le Parti !...

Oui ! Mais pour quels bénéfices ?... "No comment" disaient alors les nombreux déçus... Mais ce n'était rien, selon la propagande officielle que quelques avis malveillants, proférés par de faux partisans et d'affreux capitalistes libéraux qui les colportaient pour déprécier et dénigrer la grandeur de la belle Union soviétique !

Heureusement ! Ô ma brillante amie, que je ne suis pas pour vous, un slogan dépassé et que notre relation laisse aisément deviner la clarté de nos sentiments. Aujourd'hui, la mode du mot glasnost est passée de mode, aujourd'hui, les états et les partis ont tous dans leur programme, un autre sésame, une même promesse : LA TRANSPARENCE !

On la voit partout gravée au fronton des maisons de verre qui étincellent au soleil des démocraties libertaires ou libérées. Dans les médias, au clair de la une, après avoir promis la lune et cru qu'ils l'avaient conquise, quelques vieux lunatiques, astrologues de la politique espèrent nous faire croire à un siècle de spiritualité et de lumière !...

Mais  catastrophe ! Tout est noir comme les énergies fossiles polluantes, noire comme la combustion du bois et du charbon, noire comme la suie des moteurs diesels... Noir comme le seul travail qui subsiste encore et rapporte un peu. Impossible de tirer le présent comme l'avenir au clair !

Sortant du buisson ardent, l'éblouissante lumière devait éclater, comme le proclamaient les nouveaux Moïse des peuples élus ! Mais en fait de révélation, les dix commandements appliqués sont ceux : du capitalisme et du profit financier, des échanges et de la concurrence sauvage, de la production et des cadences de travail, de la marchandisation des idées et des hommes comme de la suprématie des résultats, de la communication agressive et de l'information truquée. L'arche d'alliance est celle des coalisés de la mondialisation.

Entre vous et moi, heureusement le commerce est amoureux, empli de nos libres échanges. Les bénéfices sont répartis dans notre bien-être au bonheur partagé. Au-delà des apparences que nous offrons aux autres, nous incarnons vous et moi la transparence de l'amour. Les lueurs et les reflets que vous lisez en mes yeux naissent de votre clarté. Elle vous donne votre propre claire voyance.

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